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  • Echec à l’avortement au Brésil

    La commission de la chambre brésilienne des députés pour la sécurité sociale et la famille a rejeté mercredi 7 mai une proposition de loi légalisant l’avortement. Et d’une façon qui a même surpris les organisations pro-vie, puisque la proposition, soutenue par le président Lula, a été rejetée par 30 voix contre zéro. Deux députés membres de la commission, favorables à l’avortement, s’étaient retirés pour protester contre l’écrasante majorité qui se dessinait contre la proposition de loi. Ils ont été remplacés par leurs suppléants... qui ont voté contre.

    (Lifenews, via avortementivg, via le Salon Beige)

  • Les manifs autorisées et interdites

    La préfecture de police a interdit la manifestation annuelle en mémoire du militant nationaliste Sébastien Deyzieu, qui devait avoir lieu ce soir à Paris.

    En revanche, la manifestation raciste et antifrançaise des soi-disant Indigènes de la République, dénonçant « les crimes de la colonisation », célébrant Ho Chi Minh et la « victoire de Dien Bien Phu », Che Guevara, les terroristes du FLN, le Hamas, etc., et rejetant l’intégration « par le jambon », etc., a bien eu lieu hier, sous la protection de la police française.

  • La question de la nationalité

    Devant la communauté française de Tunisie, le 29 avril, Nicolas Sarkozy a déclaré : « Et puis je voudrais saluer tout particulièrement une Française récente, Carla Sarkozy. »

    Le site internet Le Post a relevé cette phrase, et se demande quand et comment Carla Bruni a pu devenir française. Le Post a contacté l’Elysée pour en savoir plus. Frank Louvrier, le principal conseiller en communication de Nicolas Sarkozy, a répondu qu’il n’était pas au courant d’une éventuelle acquisition de la nationalité française par Carla Sarkozy. « Il me semble que c’est en cours mais selon moi elle est italienne », a-t-il précisé.

    Selon Louvrier, elle est italienne. Selon Sarkozy, elle est française...

    Mais revenons un peu en arrière. Le 3 février, au lendemain du mariage, Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, premier conseiller et principale plume du président, déclarait sur Europe 1 : « Quelqu’un qui épouse une personne française devient automatiquement français. »

    Or cela est absolument faux. Depuis la loi du 26 juillet 2006, que Sarkozy a fait voter, le délai de communauté de vie pour devenir français est passé de deux à quatre ans. Et il ne s’agissait pas d’une disposition camouflée. Toute la presse en avait largement fait état. Avant la loi de Sarkozy, Carla aurait dût attendre 2010 pour pouvoir devenir française. Depuis la loi de Sarkozy, elle doit attendre 2012.

    Le quotidien 20 minutes avait alors contacté l’Elysée pour demander s’il s’agissait d’un malentendu ou d’un lapsus. Réponse : « Si, si, Carla Bruni devient française par le seul fait de son mariage avec Nicolas Sarkozy. »

    Cette réponse émanait de... Frank Louvrier. Celui qui dit aujourd’hui que selon lui Carla est italienne...

    Cet imbroglio n’a rien d’anecdotique. Il montre qu’à l’Elysée, les principaux conseillers de Nicolas Sarkozy, et Nicolas Sarkozy lui-même, ne connaissent pas les lois. Ni les lois existantes, ni les lois qu’ils font voter. Et si Frank Louvrier paraît (peut-être) avoir enfin découvert la loi du 26 juillet 2006, le président de la République ne craint pas de faire publiquement une déclaration qui est en contradiction flagrante et formelle avec la loi.

    Le côté pipole de l’affaire ne doit pas détourner l’attention : il ne s’agit pas d’une anecdote, il s’agit de la nationalité française.

    Il est vrai que Nicolas Sarkozy n’est pas du tout au fait de la question, comme il l’a encore montré lors de son dernier show télévisé, lorsqu’il a confondu, longuement, et de façon répétée, la naturalisation et la régularisation (des « travailleurs sans papiers »). Et c’est tout de même très grave que le président de la République française fasse une telle confusion et ne sache pas ce que sont les règles d’acquisition de la nationalité française.

    Quant à Carla Bruni, on ne voit pas pourquoi elle voudrait devenir française, elle qui disait avant son mariage avec le président : « Je ne suis pas du tout française.... j’aime être italienne... », et critiquait les Français qui ont « mauvais caractère », sont « toujours négatifs » et « sont cinglés à propos de leur langue ».... Propos qui par ailleurs indiquaient suffisamment qu’elle n’avait pas alors entamé de démarches pour obtenir la nationalité française comme résidente de longue date sur le territoire.

  • Liban : guérilla Hezbollah à Beyrouth

    Les combattants du Hezbollah sont passés à l’attaque, à l’arme automatique et à la roquette, dans les quartiers sunnites de Beyrouth à la suite de la grève « pour les salaires » lancée mercredi et qui a aussitôt dégénéré en heurts. Lesquels sont passés à la vitesse supérieure après les propos tenus hier par Hassan Nasrallah. Le chef du Hezbollah a qualifié de « déclaration de guerre » les décisions du gouvernement d’enquêter sur le réseau de télécommunications du Hezbollah et de limoger le directeur de la sécurité de l’aéroport de Beyrouth, soupçonné de savoir que le Hezbollah avait braqué des caméras (cachées dans des conteneurs) sur la piste réservée aux avions privés, aux hôtes officiels et aux hélicoptères militaires...

    C’est la première fois que Hassan Nasrallah s’exprimait devant la presse depuis la fin de la guerre du Hezbollah contre Israël à l’été 2006.

    Hier, les combats ont fait au moins onze morts et des dizaines de blessés. Ce matin, ils se poursuivaient. Une roquette a touché le mur d’enceinte de la résidence de Saad Hariri. Les médias de la famille Hariri (trois chaînes de télévision, une radio et un journal) ont été contraints de fermer hier. L’aéroport est quasiment paralysé depuis mercredi, la route ayant été coupée, et le port de Beyrouth, en lisière des quartiers ouest, a cessé toute activité.

    Les combats ont cessé à midi, le Hezbollah ayant pris le contrôle des quartiers sunnites, dont nombre d’habitants se sont enfuis. De nombreuses routes sont barrées par le Hezbollah.

    Par un de ces contrastes dont l’Orient a le secret, la vie est restée normale dans les quartiers chrétiens.

    Voir l'analyse de Bernard Antony.

  • Saint Grégoire de Nazianze

    Vers 379, Grégoire fut appelé dans la capitale, Constantinople, à la tête de la petite communauté catholique fidèle au concile de Nicée et à la foi trinitaire. En ce temps, la majorité adhérait à l’arianisme, qui était le « politiquement correct » et que les empereurs jugeaient politiquement bénéfique. Il se trouva donc dans une condition minoritaire, et entouré d’hostilité. Dans la petite église de l’Anastasis (Résurrection), il prononça cinq Discours théologiques, précisément pour défendre et même rendre intelligible la foi trinitaire. Ce sont des discours restés célèbres pour la sûreté de leur doctrine et par l’habileté du raisonnement qui font réellement comprendre quelle est la logique divine. Et leur splendeur formelle nous fascine encore aujourd’hui. Suite à ces discours, Grégoire fut qualifié de « théologien », et c’est ainsi que l’appelle l’Église orthodoxe, « Le Théologien »*. Et cela parce que la théologie n’est pas pour lui une réflexion purement humaine, ou seulement le fruit de spéculations complexes, mais parce qu’elle découle d’une vie de prière et de sainteté, d’un dialogue assidu avec Dieu. C’est seulement ainsi qu’il fait apparaître à notre raison la réalité de Dieu, le mystère trinitaire. Dans le silence contemplatif, marqué par l’admiration des merveilles du mystère révélé, l’âme accueille la beauté et la gloire divines.

    Benoît XVI, 8 août 2007

    * Mais aussi les Eglises grecques-catholiques.

  • La messe de saint Pie V : un don pour tous

    « L’Eglise, depuis plus de mille ans, a célébré le rite que l’on en est venu à appeler la “messe de Saint Pie V”. Ce rite a soutenu l’unité à la Foi et est devenu l’expression unique à travers laquelle l’Eglise adore Dieu, rendant présent sur l’autel de manière non sanglante le Sacrifice de la Croix. La foi catholique nous enseigne que la sainte Messe est le Sacrifice de la Croix. Le rite ancien maintient un silence sacré, la contemplation ; bien plus, dans le même temps, il rend présent le Seigneur Jésus-Christ, dans une expression d’une riche beauté liturgique, comme le vainqueur de la mort et du péché.

    « C’est pourquoi le Saint-Père propose, non pas de façon obligatoire, mais propose tout de même à l’Eglise tout entière ce trésor du rite plus ancien à travers lequel l’Eglise peut être sanctifiée. Et toute cette richesse liturgique, toute cette richesse spirituelle, et toutes ces prières si bien conservées à travers les siècles, tout cela est offert par la Rome d’aujourd’hui à tous, comme un don pour tous.

    « Ce n’est pas un don qui s’adresserait à ceux-là seuls qu’on appelle les “traditionalistes” : non, c’est un don pour toute l’Eglise catholique. Et ce don, librement offert, le Saint-Père le fait au moyen de cette merveilleuse structure de l’Eglise, que constituent les paroisses, les prêtres et les chapelains dans les chapelles où l’on célèbre l’Eucharistie. Par la volonté du Vicaire du Christ, ils doivent accepter les pétitions et les demandes des fidèles qui désirent cette Messe, et ils doivent la leur offrir.

    « Et même lorsqu’il n’y a pas de demande spécifique, ni de requête, ils devraient la rendre accessible, afin que chacun puisse avoir accès à ce trésor de la liturgie ancienne de l’Eglise. Là est l’objectif primordial du Motu proprio : une richesse spirituelle et théologique. Le Saint-Père veut que cette forme de la Messe devienne normale dans les paroisses afin que, de cette manière, des communautés jeunes puissent aussi se familiariser avec ce rite. »

    Ces propos, qui sont évidemment à diffuser le plus largement possible dans « l’Eglise qui est en France », sont du cardinal Castrillon Hoyos, président de la Commission pontificale Ecclesia Dei. Traduits par Jeanne Smits : voir son blog pour le texte intégral et le contexte.

  • National Hebdo N° 1242

    « Non, monsieur Sarkozy, le Front national n’a pas disparu ! »

    Dans ce numéro, des photos du défilé du 1er mai, une extrait significatif du discours de Jean-Marie Le Pen, et en éditorial mon analyse de ce discours.

    Topoline se penche sur l’extravagante allocution de Nicolas Sarkozy à Aix-la-Chapelle, et d’autre part sur ces bébés qu’on retrouve partout dans les jardins et les congélateurs…

    Michel Limier brosse un très intéressant portrait de ce curieux personnage qu’est Robert Ménard, le président de Reporters sans frontières.

    Alexandre Martin tire le bilan du voyage de Sarkozy à Tunis, explique comment la Commission européenne s’en prend aux boulangers, et comment Sarkozy travaille contre les petits commerçants.

    Serge Omara raconte le combat de Françoise Grolet, au nom du FN, contre l’ignoble exposition Infamille.

  • Comment il faut parler à la Commission…

    Un intervenant du Forum socialiste ayant demandé si le député européen irlandais Kathy Sinnot était contre le traité de Lisbonne, un autre intervenant a répondu par l’affirmative, en renvoyant à un commentaire laissé par Craig sur mon blog.

    Un troisième intervenant s’est alors offusqué qu’on puisse évoquer favorablement Kathy Sinnot, qui ose se battre « contre la Commission pour maintenir les discriminations à l'embauche sur critères religieux ». Il y avait un lien vers le site du Parlement européen, où en effet il y a une question écrite de Kathy Sinnot, en date du 2 avril dernier, concernant les « discriminations à l'embauche sur critères religieux », à savoir le fait que les écoles, les hôpitaux et les services sociaux catholiques embauchent des catholiques.

    Kathy Sinnot ne craint pas de justifier cette « discrimination », sans jamais employer le mot, car elle montre qu’il s’agit d’une pratique normale. Elle le fait en utilisant la rhétorique de l’idéologie officielle, c’est-à-dire en partant du « droit du consommateur » (car les catholiques n’ont aucun droit). C’est fait avec tant d’habileté que cela vaut d’être reproduit.

    J'ai cru comprendre que la Commission a envoyé une lettre d'avertissement à l'Irlande et qu'elle pourrait engager une action à son encontre au titre des dispositions législatives qui permettent aux écoles, hôpitaux et services sociaux dirigés par l'Église de sélectionner les candidats à un emploi en fonction de leurs convictions religieuses.

    Les clients et les consommateurs choisissent souvent les services de ces institutions en raison de leurs convictions déclarées. Par exemple, les parents sélectionnent soigneusement les écoles et universités de leurs enfants. Ils payent à l'établissement des frais de scolarité conséquents afin que leur enfant soit éduqué dans un environnement dans lequel le corps enseignant et autres membres du personnel adhèrent à certaines croyances; les parents souhaitent que leur enfant soit exposé à la philosophie qu'ils ont choisie. De même, les patients qui doivent être hospitalisés peuvent avoir des convictions religieuses ou des préoccupations éthiques concernant les pratiques médicales, et ainsi délibérément choisir un hôpital où le personnel partage ces croyances religieuses. Dans ces deux exemples, les parents, l'enfant et le patient sont consommateurs d'un service.

    La Commission est-elle d'avis que ces consommateurs ont droit aux services qu'ils ont sélectionnés et qu'ils payent dans la plupart des cas? Si une institution se qualifie de musulmane, chrétienne, juive, catholique, humaniste, etc., le consommateur n'est-il pas en droit de s'attendre à ce que le contenu soit conforme à l'étiquette?
    Si les institutions dirigées par l'Église sont obligées d'engager des personnes qui n'adhèrent pas à la même croyance, à tout le moins dans les domaines du service dans lesquels cette croyance présente un intérêt direct, cela ne constitue-t-il pas une violation des droits des consommateurs, comme le principe de transparence en matière de la publicité par exemple?

     

    On attend avec intérêt la réponse de la Commission.

    Notons aussi que Kathy Sinnott milite contre l'avortement et contre la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Elle vient d'être élue (hier 7 mai) co-présidente du groupe ID (indépendance/démocratie) en remplacement de Jens Peter Bonde.

  • L’Esprit de vérité

    Ego rogabo Patrem, et alium Paraclitum dabit vobis, ut maneat vobiscum in æternum, Spiritum veritatis, alleluia. Si enim non abiero, Paraclitus non veniet ad vos : si autem abiero, mittam eum ad vos, ut maneat vobiscum in æternum, Spiritum veritatis, alleluia.

    Je demanderai au Père, et il vous donnera un autre Défenseur, qui restera avec vous pour toujours, l’Esprit de vérité, alléluia. Car si je ne partais pas, le Défenseur ne viendrait pas à vous ; si je m’en vais, je vous l’enverrai, afin qu’il reste avec vous pour toujours, l’Esprit de vérité, alléluia.

  • Le nouveau maire de Rome contre l’exhibitionnisme de la Gay Pride

    Le nouveau maire de Rome, Gianni Alemanno, ose s’en prendre à la Gay Pride :

    « Je respecte les personnes homosexuelles, j'en connais quelques-unes et je ne fais pas dans la discrimination. Mais je crains que la Gay Pride soit tout autre chose, un acte d'exhibition sexuelle, et je suis opposé à toute forme d'exhibition, homosexuelle ou hétérosexuelle. Le problème, ce n'est pas oui ou non à l'homosexualité, mais oui ou non à l'exhibition. »

    Il précise que la Gay Pride fera l'objet de discussions au conseil municipal afin de « trouver une formule qui n'offense personne ».

    Pour l’occasion, Gianni Alemanno est qualifié par l’AFP d’« ancien néo-fasciste ». Sic.