En 2004, Louis Chagnon était la cible d’une campagne menée par le MRAP. C’était un professeur « raciste » qui avait osé dire du mal de Mahomet dans un cours d’histoire. Il était accusé d’avoir dicté à ses élèves : « Mahomet va se transformer en voleur et en assassin (...) il va imposer sa religion par la terreur (...) il fait exécuter 600 à 900 juifs par jour ». Le texte avait été tronqué et falsifié (« par jour » avait été ajouté sur le cahier avec une autre encre...). En réalité il avait dit : « 600 à 900 juifs en une journée », comme cela a été établi, et il avait justifié son propos par le pillage des caravanes de La Mecque, ce qui avait disparu...
Louis Chagnon avait écopé d’un blâme de l’Education nationale. Le MRAP avait alors abandonné son action, tandis que la Ligue des droits de l’homme, qui s’était également mise dans la partie, avait vu sa plainte rejetée par le parquet.
Près de quatre ans plus tard, le tribunal administratif de Paris a annulé le blâme et condamné l’Etat à verser à Louis Chagnon 1.000 euros, ce qui est dérisoire quand on se souvient comment il fut traîné dans la boue par les médias du politiquement correct.
Le tribunal souligne que dans l’arrêté infligeant un blâme à Louis Chagnon « la vérité historique des propos relatés n’est pas contestée », et il ajoute qu’en ce qui concerne la « provocation » celle-ci n’est pas établie.
Mais cette vérité historique des propos relatés est soigneusement omise dans les fiches pédagogiques données aux professeurs... L’intérêt de l’affaire Chagnon est qu’elle a contribué à faire connaître cette vérité soigneusement occultée.
Rappelons que Louis Chagnon est aujourd’hui un des principaux collaborateurs de Reconquête, où il tient notamment la « Chronique de la dhimmitude ».