Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • Louis Chagnon obtient enfin justice

    En 2004, Louis Chagnon était la cible d’une campagne menée par le MRAP. C’était un professeur « raciste » qui avait osé dire du mal de Mahomet dans un cours d’histoire. Il était accusé d’avoir dicté à ses élèves : « Mahomet va se transformer en voleur et en assassin (...) il va imposer sa religion par la terreur (...) il fait exécuter 600 à 900 juifs par jour ». Le texte avait été tronqué et falsifié (« par jour » avait été ajouté sur le cahier avec une autre encre...). En réalité il avait dit : « 600 à 900 juifs en une journée », comme cela a été établi, et il avait justifié son propos par le pillage des caravanes de La Mecque, ce qui avait disparu...

    Louis Chagnon avait écopé d’un blâme de l’Education nationale. Le MRAP avait alors abandonné son action, tandis que la Ligue des droits de l’homme, qui s’était également mise dans la partie, avait vu sa plainte rejetée par le parquet.

    Près de quatre ans plus tard, le tribunal administratif de Paris a annulé le blâme et condamné l’Etat à verser à Louis Chagnon 1.000 euros, ce qui est dérisoire quand on se souvient comment il fut traîné dans la boue par les médias du politiquement correct.

    Le tribunal souligne que dans l’arrêté infligeant un blâme à Louis Chagnon « la vérité historique des propos relatés n’est pas contestée », et il ajoute qu’en ce qui concerne la « provocation » celle-ci n’est pas établie.

    Mais cette vérité historique des propos relatés est soigneusement omise dans les fiches pédagogiques données aux professeurs... L’intérêt de l’affaire Chagnon est qu’elle a contribué à faire connaître cette vérité soigneusement occultée.

    Rappelons que Louis Chagnon est aujourd’hui un des principaux collaborateurs de Reconquête, où il tient notamment la « Chronique de la dhimmitude ».

  • Le scandale de la sous-production laitière

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le prix du lait et des produits laitiers va continuer à grimper, nous annonce-t-on, parce que la demande mondiale continue de progresser, et que la France a encore perdu 50.000 producteurs ces dix dernières années.

    En raison de la suppression par Bruxelles de tous ces éleveurs, la France ne peut même plus atteindre les quotas qui lui ont été concédés.

    Voilà où conduisent les menées criminelles des eurotechnocrates et la veulerie non moins criminelle des gouvernants qui disent amen à tous leurs diktats.

    Face à la forte hausse de la demande dans les pays émergents, la France pourrait et devrait être en pointe dans la production laitière mondiale.

    Il faut en finir avec le malthusianisme européiste mortifère qui continue de faire planer le spectre de la surproduction alors que la sous-production devient dramatique.

    C’est la nation tout entière qui en pâtit, et le monde qui attend de la France qu’elle remplisse sa mission nourricière.

  • Cum venerit Paraclitus

    Cum venerit Paraclitus, Spiritus veritatis, ille arguet mundum de peccato, et de justitia, et de judicio, alleluia.

    Lorsque sera venu le Paraclet, l’Esprit de Vérité, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement, alléluia.

    (Antienne du Magnificat, d’après Jean 16, 8. Arguere, comme le mot correspondant en grec, veut dire convaincre d’erreur, dévoiler pour accuser, faire la démonstration d’une culpabilité… Le Paraclet, c’est-à-dire notre avocat, est aussi le feu qui nous révèle à nous-mêmes et nous convainc de mensonge.)

  • « Les Parisiens sous l’occupation »

    Nouvelle pomme de discorde entre le garde rouge (ex-Vert) Christophe Girard et son grand ami Bertrand Delanoë. L’adjoint à la révolution culturelle, au nom  du droit de censure que ses fonctions comportent par nature, voulait le retrait de l’exposition  « Les Parisiens sous l’occupation », constituée de photographies d’André Zucca, qui travaillait pour le journal nazi Signal. On y voit des Parisiens vivant normalement...

    Mais Delanoë, s’il a fait cesser la campagne d’affichage sur les panneaux de la ville, refuse de supprimer l’exposition elle-même. « Cette affaire é été très mal engagée, dit-il. Il y aurait pu y avoir une vertu pédagogique à montrer que pendant cette période noire, avec la déportation des juifs, la souffrance du peuple de Paris, il y en avait aussi qui vivaient pas trop mal. L’absence de précaution a pu faire naître des malentendus. Quand j’en ai eu connaissance, j’ai demandé à Jean-Pierre Azéma, historien incontesté et incontestable, d’ajouter les avertissements nécessaires. »

    Et Delanoë de souligner perfidement : « Aucun de mes adjoints [suivez mon regard] ne m’a fait de suggestion ».

    Ainsi préfère-t-il maintenir l’exposition, car « des historiens et des associatifs me conseillent de na pas ajouter une faute à des erreurs ».

    Ainsi donc même Delanoë peut faire preuve de bon sens...

    Non seulement la vie continuait sous l’occupation, mais  il est également difficile d’oublier, n’en déplaise à Christophe Girard, que nombre d’intellectuels de gauche vivaient fort bien à Paris, et en bons termes avec l’occupant... Le summum étant atteint par Jean-Paul Sartre, qui n’hésita pas à écrire, en 1944 : « Jamais nous n’avons été plus libres que sous l’occupation allemande » (dans La république du silence).

    C’est peut-être ce genre de « mémoire » qu’il ne faut pas remuer...

  • Des homosexuels troublés...

    Quand des homosexuels militants doivent reconnaître, à mi-mot ou ouvertement, que ce que dit le blog e-deo sur l’homosexualité (à savoir la doctrine de l’Eglise) est vrai. C’est fort intéressant.

  • Quatre islamophiles

    Reprenant, en préparant mon prochain éditorial de National Hebdo, ma note sur la résolution de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe appelant à promouvoir l’islam en Europe, je m’aperçois que je n’ai donné aucun détail sur le vote.

    Cette résolution (qui n'a donné lieu à aucun communiqué, contrairement à l'habitude...) a été adoptée « à l’unanimité » des 83 parlementaires présents. Ils n’étaient que 83, sur 636 membres. Mais ce qui reste est l’unanimité. Il n’y a même pas eu une abstention.

    Il y avait quatre parlementaires français en séance. Qui ont donc voté en faveur de cette résolution. En faveur du droit au vote aux immigrés, en faveur de la construction de mosquées, en faveur de la promotion de l’islam à l’école, etc., en compagnie notamment des 9 parlementaires turcs présents.

    Tous quatre sont des parlementaires de « droite ». Trois d’entre eux font partie du groupe PPE/DC, à savoir parti populaire européen – démocratie chrétienne (sic). En France ils sont UMP. Il s’agit des députés Alain Cousin et Jean-Claude Mignon, et du sénateur Laurent Béteille. Le quatrième, du groupe ADLE (libéraux), est Denis Badré, sénateur MoDem-UDF, un des principaux lieutenants de François Bayrou.

    (En ce qui concerne la résolution sur l’avortement, le lendemain, ont voté pour : le sénateur UMP Jean-Guy Branger, le sénateur PS Michel Dreyfus-Schmidt, le député PCF Jean-Paul Lecoq, le député PS René Rouquet. Ont voté contre : les sénateurs UMP Laurent Béteille et Jacques Legendre, le député UMP Claude Greff, le député NC Françoise Rochebloine. S’est abstenu le député UMP Jean-Claude Mignon.)

  • Le Paraguay à gauche

    Fernando Lugo, candidat de la coalition de gauche, a été élu président du Paraguay, mettant fin à la domination du parti Colorado au pouvoir depuis 1947.

    Avant d’être homme politique « progressiste » (c’est l’étiquette qu’il de donne), Fernando Lugo était... évêque. Un des évêques de la « théologie de la libération ». Il a « renoncé à son sacerdoce » (mais on est prêtre pour l’éternité) en 2006 pour prendre la tête de la coalition de gauche.

    Il était « l’évêque des pauvres », ou « l’évêque rouge », selon le point de vue. Ses pairs l’ont comparé à « un poignard planté dans le corps de l’Eglise ».

    Tous les pays du Mercosur, le marché commun d’Amérique latine, ont désormais des gouvernements de gauche, dont plusieurs tendant à l’extrême gauche.

    Précision. Mgr Lugo a été suspendu a divinis par Rome en février 2007, lorsqu'il a annoncé qu'il serait candidat à la présidentielle. En janvier 2005 il avait présenté sa démission de l'évêché de San Pedro. Elle avait été acceptée par Rome, mais sa demande de réduction à l'état laïc avait été refusée.

  • Une immense débâcle

    De 2001 à 2004, Joseph Collins était adjoint au ministre de la Défense des Etats-Unis Donald Rumsfeld. Dans une étude publiée par l’Institut de la Défense nationale, il reproche à son ancien patron d’avoir opté pour une force d’intervention trop faible (?) en Irak, et il reproche à Paul Bremer, chef de l’autorité provisoire à Bagdad, d’avoir formalisé l’occupation au risque d’aliéner les sunnites, et ce, sans consulter Washington (???).

    Quoi qu’il en soit de cette analyse, on retiendra les conclusions : « Si on mesure la guerre en Irak en sang et en argent dépensé, elle est devenue une guerre majeure et une immense débâcle. » Les Etats-Unis payent aujourd’hui le prix des erreurs commises : moins de respect dans le monde, une armée trop sollicitée, et un impact négatif sur la guerre contre le terrorisme, « qui doit maintenant laisser la priorité à l’Irak, en termes de moyens humains, de matériels et de l’attention des responsables », alors qu’il n’y avait pas de terrorisme irakien.

    « Nos efforts là-bas devaient améliorer la sécurité des Etats-Unis, mais ils ont, du moins temporairement, créé une pouponnière à terroristes et ont donné l’audace nécessaire à l’Iran pour étendre son influence » dans la région.

  • Christophe Girard et la Chine

    Christophe Girard, militant homosexuel et adjoint du maire de Paris à la Culture , ex-Vert, était devenu PS en 2005, en précisant : « Mon parti, c’est Delanoë ». Toutefois, il n’est pas d’accord avec le maire de Paris qui veut faire du dalaï-lama citoyen d’honneur de la capitale. Il déclare dans une interview au Journal du Dimanche :

    « Le dalaï-lama est à mes yeux, comme Benoît XVI, particulièrement réactionnaire. Ce sont des hommes avec des règles et des principes, des dogmes, voire des doctrines. D'où leur rigidité envers des sujets tels que la contraception et l'homoparentalité. »

    Christophe Girard a quant à lui une idéologie, ce qui est en effet différent. Et une idéologie particulièrement inquiétante. Il explique en effet ainsi pourquoi il est contre le boycott des Jeux Olympiques :

    « Il serait inefficace et humiliant pour tout un peuple en marche. La Chine s'est éveillée et elle ne manquera pas de nous émerveiller. C'est un pays qui est en train d'inventer sa propre démocratie dans un contexte culturel que parfois les Occidentaux ne connaissent pas ou ne comprennent pas. »

    La démocratie chinoise, c’est l’implacable dictature du parti communiste, qui empêche évidemment toute expression démocratique, et interdit toute liberté d’expression. Toute critique du régime est punie de prison, par des procès rapides (comme Ségolène Royal s’en félicitait) où les droits de la défense n’existent pas.

    La démocratie chinoise, c’est le laogai : les camps de concentration et de « rééducation » (on dit aujourd’hui « éducation patriotique »).

    La démocratie chinoise, c’est aussi, sur le plan social, l’esclavage de millions d’ouvriers qui n’ont aucun droit syndical et de revendication, puisque ce sont eux qui sont au pouvoir, comme l’assure la Constitution  : « La République populaire de Chine est un État socialiste de dictature démocratique populaire, dirigé par la classe ouvrière ». Ces ouvriers, qui construisent les mégalopoles, n’ont même pas les droits élémentaires de tout citoyen, ils sont des étrangers dans leur propre pays : on les fait venir de la campagne, et ils n’ont pas le droit d’avoir le passeport qui leur permettrait de circuler dans la ville près de laquelle ils travaillent et sont logés comme des bêtes.

    Voilà ce qui émerveille Christophe Girard, qui est aussi, sans nul doute, émerveillé par l’interdiction d’avoir plus d’un enfant par famille et l’obligation de la contraception (ou de l’avortement).

    La « démocratie » que la Chine « invente », c’est l’alliance de la dictature communiste absolue, du libéralisme capitaliste sans frein, et d’un malthusianisme démographique dictatorial.

    Mais c’est le dalaï-lama et Benoît XVI qui sont les méchants...

  • L’église et l’Eglise

    Extraits de l'homélie de Benoît XVI à la cathédrale Saint-Patrick de New York

    Je voudrais attirer votre attention sur quelques aspects de cette très belle structure qui peut servir il me semble, de point de départ pour une réflexion sur nos vocations particulières dans l'unité du Corps mystique.

    Le premier aspect concerne les vitraux qui inondent l'intérieur d'une lumière mystique. Vues de l'extérieur, ces fenêtres semblent sombres, lourdes et même lugubres. Mais quand on entre dans l'église, elles prennent soudain vie ; elles reflètent la lumière qui les traversent en révélant toute leur splendeur. De nombreux écrivains - ici en Amérique nous pouvons penser à Nathaniel Hawthorne - ont utilisé l'image des vitraux pour illustrer le mystère de l'Eglise elle-même. Ce n'est que de l'intérieur, à partir de l'expérience de la foi et de la vie ecclésiale, que nous voyons l'Eglise telle qu'elle est vraiment : inondée de grâc! e, resplendissante de beauté, décorée des multiples dons de l'Esprit. Ceci veut dire que nous qui vivons la vie de la grâce dans la communion de l'Eglise sommes appelés à attirer toutes les personnes à l'intérieur de ce mystère de lumière.

    Comme toutes les cathédrales gothiques, elle a une structure très complexe, dont les proportions précises et harmonieuses symbolisent l'unité de la création de Dieu. Les artistes du moyen âge représentaient souvent le Christ, la Parole créatrice de Dieu, comme un « géomètre » céleste, le compas en main, qui ordonne le cosmos avec une infinie sagesse et détermination. Une telle image ne nous fait-elle pas penser à notre besoin de voir toute chose avec les yeux de la foi, afin de pouvoir ainsi les comprendre dans leur perspective la plus vraie, da! ns l'unité du plan éternel de Dieu ? Ceci exige, nous le savons, une conversion continuelle et l'engagement à « nous renouveler par une transformation spirituelle de notre jugement » (cf. Ep 4, 23).

    L'unité d'une cathédrale gothique, nous le savons, n'est pas l'unité statique d'un temple classique, mais une unité née de la tension dynamique de forces diverses qui poussent l'architecture vers le haut, l'orientant vers le ciel. Ici aussi nous pouvons voir un symbole de l'unité de l'Eglise qui est l'unité - comme nous l'a dit saint Paul - d'un corps vivant composé de plusieurs membres divers, chacun avec son rôle et son but. Nous voyons ici également la nécessité de reconnaître et respecter les dons de chaque membre du corps comme « des manifestations de l'Esprit en vue du bien commun » (1 Co 12, 7). Dans la structure de l'Eglise voulue par Dieu il faut ce! rtes distinguer les dons hiérarchiques des dons charismatiques (cf. Lumen gentium, 4). Mais la variété même et la richesse des grâces accordées par l'Esprit nous invitent constamment à discerner comment insérer ces dons de façon juste dans le service de la mission de l'Eglise.

    Tournons donc notre regard vers le haut ! Et avec une grande humilité et confiance demandons à l'Esprit de nous donner chaque jour les moyens de grandir dans la sainteté qui fera de nous des pierres vivantes dans le temple qu'Il est précisément en train d'élever maintenant au coeur du monde. Si nous devons être de véritables forces d'unité, soyons les premiers à chercher une réconciliation intérieure à travers la pénitence ! Pardonnons les offenses subies et réprimons tout sentiment de colère et de dispute ! Soyons les premiers à faire preuve de l'humilité et de la pureté de cœur nécessaires pour s'approcher de la splendeur de la vérité de Dieu ! Dans la fidélité au dépôt de la foi confié aux apôtres (cf. 1 Tm 6, 20), soyons de joyeux témoins de la force transformatrice de l'Evangile !

    (trad. Zenit)