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  • Aimé Césaire

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Jean-Marie Le Pen salue la  mémoire d’Aimé Césaire, homme politique et grand poète français.

    On peut être en désaccord avec les idées politiques défendues par Aimé Césaire, ou du moins certaines d’entre elles, et admirer l’écrivain et le poète, figure emblématique d’un homme de la plus grande France au service de sa cité pendant plus d’un demi-siècle.

    Il est curieux de voir l’empressement que manifestent certains, de tout côté, à vouloir le panthéoniser.

    Il ne nous souvient pas d’avoir entendu ceux-là qui parlent haut, maintenant qu’il est mort, réclamer qu’il fût membre de l’Académie française, alors que telle aurait dû être la reconnaissance qu’il méritait de son vivant.

    Et il ne ce serait pas seulement agi de l’honorer : l’Académie française aurait pu profiter de sa science inventive de notre langue, consubstantielle à son chant vigoureux de négritude revendiquée.

    Il est regrettable et dommageable d’avoir laissé passer cette opportunité, alors que la langue française se défait dans le magma mondialiste.

     

    Communiqué d'Huguette Fatna

    Notre illustre poète nous a quittés.

    Aimé Césaire, grand homme politique Martiniquais, s’en est allé. C’est grâce à ce grand compatriote Français que notre île qui était territoire d’Outre-Mer, est devenue Département en 1945, contribuant ainsi à son développement et à la faire mieux connaître en France métropolitaine.

    C’était aussi le créateur de la négritude qui aurait dû être celle de son ami Senghor, puisque sa terre natale, la Martinique, est un peuple de métissage.

    Huguette Fatna, Secrétaire nationale aux Dom-Tom, très touchée par la disparition de ce grand homme qu'était Aimé Césaire, tient à lui rendre hommage, au-delà des divergences politiques.

    Elle adresse à tous ses enfants, à sa famille, ainsi qu’à ses compatriotes Martiniquais ses très sincères condoléances.

  • Affaire Debaine : le procureur fait appel

    Le procureur général de Versailles a fait appel de l’acquittement de Lydie Debaine, qui avait tué sa fille handicapée.

    Le procureur, Jean-Amédée Lathoud, explique :

    « Sans méconnaître la situation dramatique de Mme Debaine, son profond désarroi et sa grande souffrance, il m’est apparu que le ministère public avait le devoir, dans le souci de l’intérêt général, de requérir l’application de la loi et la condamnation de l’accusée. Ce verdict d’acquittement pourrait en effet être compris comme un encouragement à l’atteinte volontaire à la vie des handicapés, qui méritent notre protection et notre soutien. »

    Il y a donc encore des magistrats en Fance.

  • La Chine des JO

    Hu Jia, condamné le 3 avril à trois ans et demi de prison pour « tentative de subversion du pouvoir de l’Etat », n’a pas pu faire appel. Il avait dix jours pour le faire, mais ses avocats ont été empêchés de lui rendre visite.

    Le « crime » (sic) de Hu Jia est d’avoir écrit notamment à l’intention des Occidentaux qui se rendraient aux Jeux Olympiques : « Vous ne savez peut-être pas que cet enthousiasme, ces sourires, cette harmonie et cette prospérité sont fondés sur l’injustice, les larmes, l’emprisonnement, la torture et le sang. »
  • La religion n’est pas seulement une affaire privée

    En attendant la publication du texte de l’allocution de Benoît XVI aux évêques américains, on pourra se reporter à e-deo qui en donne des extraits. Le pape a ensuite répondu à trois questions. Voici un extrait d’une des réponses, en rapport direct avec le passage de son allocution contre la tendance à « traiter la religion comme une affaire privée », car « c’est seulement lorsque la foi imprègne chaque aspect de leur vie que les chrétiens deviennent vraiment ouverts à la puissance transformante de l’Evangile » :

    « Nous devons reconnaître avec inquiétude l’éclipse presque totale de sens eschatologique dans beaucoup de nos sociétés traditionnellement chrétiennes. Comme vous le savez, j’ai attiré l’attention sur ce problème dans l’encyclique Spe Salvi. Il suffit de dire que la foi et l’espérance ne se limitent pas à ce monde : comme vertus théologales, elles nous unissent au Seigneur et nous attirent vers l’accomplissement, non seulement de notre destinée personnelle, mais aussi de toute la Création. La foi et l’espérance son l’inspiration et la base de nos efforts pour nous préparer à la venue du Royaume de Dieu. Dans le christianisme, il ne peut pas y avoir de place pour une religion purement privée : le Christ est le Sauveur du monde, et, en tant que membres de son Corps, partageant ses munera prophétique, sacerdotal et royal, nous ne pouvons pas séparer notre amour pour lui de notre obligation à bâtir son Eglise et étendre son Royaume. Dans la mesure où la religion devient une affaire purement privée, elle perd véritablement son âme. »

  • Une fatwa du Conseil de l’Europe

    Le 16 avril, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté une résolution pour le droit à l’avortement dans tous les pays membres (voir ma note précédente). La veille, la même Assemblée a adopté une résolution appelant les Etats membres à promouvoir l’islam (un islam compatible avec les droits de l’homme, la démocratie, etc., bien sûr...). Si certains voient dans cette coïncidence une volonté de remplacer les bébés européens par des musulmans d’importation, ils n’ont sans doute pas tort.

    Voici des extraits de cette résolution :

    « L’Assemblée parlementaire met en garde contre toute confusion qui pourrait être faite entre l’islam en tant que religion et l’intégrisme islamique en tant qu’idéologie. L’islam est la deuxième religion en Europe et une composante des sociétés européennes: dans certains Etats membres du Conseil de l’Europe, c’est la religion traditionnelle de la majorité de la population; dans d’autres, c’est la religion de la majorité des immigrés et des citoyens issus de l’immigration, qui représentent une proportion grandissante de la population. L’intégrisme islamique, par contre, est une idéologie extrémiste qui poursuit des objectifs politiques et promeut un modèle de société incompatible avec les valeurs des droits de l’homme et les normes de la démocratie; dans sa pire forme, l’intégrisme islamique préconise l’usage de la violence pour atteindre son but. »

    «Il appartient aux gouvernements européens en particulier de s’attaquer aux causes qui forment le terreau fertile de l’extrémisme – pauvreté, discrimination et exclusion sociale; de garantir le plein respect de la liberté de pensée, d’expression et de religion, telle qu’énoncée dans la Convention européenne des Droits de l’Homme, et de contribuer à instaurer un climat de respect de toutes les religions quelles qu’elles soient, ou de l’absence de religion. A cet égard, les Etats membres du Conseil de l’Europe doivent continuer à être vigilants dans leur action de prévention et de lutte contre le phénomène de l’islamophobie. »

    Parmi la longue liste de recommandations faites aux gouvernements, on note que l’Assemblée les invite « à promouvoir la cohésion sociale, l’intégration, la participation politique et civique des immigrés et des citoyens issus de l’immigration », en « accordant aux immigrés en situation régulière le droit de vote et d’éligibilité, au moins aux élections locales et régionales, afin qu’ils puissent avoir une influence sur l’administration publique et les autorités au niveau local », en « supprimant tout obstacle juridique ou administratif sans objet à la construction d’un nombre suffisant de lieux de culte adaptés à la pratique de la religion islamique », en « s’assurant que les manuels d’école ne donnent pas de l’islam l’image d’une religion hostile ou menaçante ».

    Ce qui est hallucinant dans ce texte est que les parlementaires se piquent de donner une leçon d’islam. On a vu qu’ils commencent par expliquer doctement qu’il ne faut pas confondre la religion islamique et l’idéologie islamiste politique (alors que Tariq Ramadan lui-même dit clairement que l’islam est une doctrine globale qui peut « difficilement » entrer dans la catégorie religion). Ou encore ils invitent les gouvernements « à lutter contre toutes les formes de discriminations et de violences (en particulier les mariages forcés, les mutilations sexuelles féminines, les crimes dits « d’honneur ») qui, au nom d’une interprétation erronée des textes religieux ou des coutumes, bafouent les droits fondamentaux des femmes et l’égalité entre les femmes et les hommes ».

    Car les parlementaires du Conseil de l’Europe savent ce qui est et n’est pas « une interprétation erronée des textes religieux ».

    Ce 15 avril 2008, le Conseil de l’Europe aura donc promulgué une fatwa...

    La résolution se termine par une série d’autres recommandations par lesquelles les parlementaires invitent « en outre » les « organisations, les dirigeants et les chefs d’opinion musulmans européens » à « encourager les jeunes musulmans européens à devenir imams », « à encourager les médias à rendre compte de façon équitable de la réalité musulmane et des opinions des musulmans, en veillant notamment à donner la parole aussi aux modérés », ou « à encourager le développement d’une intelligentsia laïque ». Sic. On voit qu’ils ont tout compris.

  • Le Conseil de l’Europe insiste sur le « droit » à l’avortement

    L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté hier par 102 voix contre 69 et 14 abstentions une résolution visant à faire pression sur les gouvernements européens pour qu’ils aillent toujours plus loin dans le respect du « droit » à l’avortement.

    Naturellement, cela commence par le rappel que l’avortement doit être évité autant que possible (sans aller toutefois jusqu’au sommet d’hypocrisie de la loi Veil rappelant le droit à la vie). Mais ensuite c’est une charge de cavalerie pour le droit à l’avortement, qui doit pouvoir s’exercer dans des « délais de gestation raisonnable ». Sic. Mais les parlementaires du Conseil de l’Europe ne précisent pas s’il est « raisonnable » de tuer les bébés à 10 semaines, 12 semaines ou 8 mois de grossesse.

    Ce que l’on retient surtout de ce texte est l’insistance à parler du « droit » à l’avortement, alors que même en France l’accès à l’avortement n’est pas explicitement un droit sur le plan juridique.

    « Les conditions ne sont pas toujours réunies pour garantir à la femme l’accès effectif à ce droit », dénoncent les parlementaires, et parmi les « restrictions » (« discriminatoires », bien sûr) qui « entravent » l’accès à l’avortement figurent « les consultations médicales répétées » et les « délais de réflexion ».

    Et voici ce qui constitue le cœur de la question :

    « L’Assemblée affirme le droit de tout être humain, y compris des femmes (sic), au respect de son intégrité physique et à la libre disposition de son corps. Dans ce contexte, le choix ultime d’avoir recours ou non à un avortement devrait revenir à la femme, qui devrait disposer des moyens d’exercer ce droit de manière effective. »

    La vieille revendication du féminisme révolutionnaire est donc désormais l’idéologie officielle du Conseil de l’Europe. On n’envisage pas une seconde la question de l’intégrité physique de l’enfant que porte la femme, et l’on affirme la libre disposition de son corps alors qu’il s’agit du droit de vie ou de mort sur un corps qui n’est pas le sien.

    Avec une ironie diabolique, la résolution se conclut par un appel à « promouvoir une attitude plus favorable à la famille »...

    La délégation française à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe comprend 18 députés et sénateurs. Ils étaient 9 en séance. 4 ont voté pour, 4 ont voté contre, 1 s’est abstenu (leurs noms sont ici).

  • Des économies ridicules et scandaleuses

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Après le grotesque cafouillage sur la carte famille nombreuse de la SNCF , voici le couac infâme sur la remise en cause des majorations d’allocations familiales.

    A l’issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement assure que rien n’est prévu pour l’instant. Quelques heures plus tard, le Premier ministre fait savoir que le décret va être publié.

    Par cette modification des majorations d’allocations, l’Etat va voler 138 millions d’euros par an aux familles : 600 euros par enfant de 11 à 20 ans.

    La création d’un secrétariat d’Etat à la Famille avait-elle donc pour but, non de promouvoir la famille, mais au contraire de trouver ce que l’on peut gratter aussi de ce côté-là ?

    Ces économies que l’on veut réaliser, dans l’anarchie la plus totale, sur les prestations familiales, sur les lunettes, sur les soins dentaires, etc., sont aussi ridicules sur le plan budgétaire que scandaleuses sur le plan de la morale politique.

    Ce gouvernement donne de plus en plus l’impression d’être aux abois.

  • Et maintenant les allocations familiales

    Hier, à l’issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Luc Chatel répond ainsi à une question sur ce qu’il en est du décret modifiant les majorations d’allocations familiales : « J’ai eu un échange avec Morano ce matin sur ce sujet qui m’a indiqué que rien n’était prévu pour l’instant. »

    Quelques heures plus tard, un communiqué de Matignon, signé du Premier ministre, nous informe que ce décret sera publié « dans les prochains jours » et sera donc appliqué au 1er mai comme prévu...

    Selon un membre du gouvernement que cite l’AFP, Nadine Morano, hostile à la réforme, a explicitement demandé à Luc Chatel de dire aux journalistes que rien n’était prévu. Ce que celui-ci a fait. Ce qui a rendu « fou furieux » François Fillon.

    Le projet de décret avait été discrètement présenté le 5 février à la CNAF (la caisse nationale des allocations familiales) qui avait fait part de sa « vive insatisfaction ». Il y avait eu d’autres réactions, comme celle de la CGC qui dénonçait une mesure induisant « un recul des prestations familiales, déjà insuffisantes pour les familles ».

    En effet, les majorations d’allocations, qui interviennent à l’âge de 11 ans et de 16 ans, sont supprimées pour être remplacées par une majoration unique à 14 ans. Selon les calculs de la CNAF , cette réforme permet à l’Etat d’économiser 138 millions d’euros par an au détriment des familles : 600 euros par enfant de 11 à 20 ans. Alors que les allocations familiales ont perdu 24,5% de leur valeur en 25 ans par rapport au revenu médian, selon les calculs de l’OFCE.

    François Fillon reconnaît que cette mesure entraînera une baisse des prestations, mais prétend qu’il « ne s’agit en aucun cas pour l’Etat de faire des économies sur les dépenses de la branche famille », car l’argent récupéré servira à financer d’autres mesures : l’allocation pour garde d’enfants sera majorée... Autrement dit on déshabille Paul pour faire semblant d’habiller Jacques.

    Nicolas Sarkozy a paraît-il annoncé au conseil des ministres, à propos des couacs à répétition au gouvernement, que « la prochaine fois c’est la porte ». La prochaine fois, c’était juste après... Et c’en est un sévère. Nadine Morano va-t-elle être débarquée pour avoir, par extraordinaire, mais de façon extraordinairement maladroite, défendu les familles ?

    On a appris le même jour que François Fillon était réélu président de la communauté de communes de Sablé. Car, naturellement, le Premier ministre a tout le temps de s’occuper de Sablé et des communes avoisinantes...

  • National Hebdo N° 1239

    « Gouvernement : un vrai boxon ! »

    Dans mon édito, « le grand cafouillage », j’analyse l’affaire de la carte de famille nombreuse de la SNCF.

    Topoline se penche sur la dérive des valeurs, à travers les affaires Spaggiari, Mosley et Fourniret.

    Michel Limier évoque Nathalie Kosciusko-Morizet, « le vilain petit canard du gouvernement ».

    Alexandre Martin montre le gouvernement incapable de trouver la parade à la mobilisation des lycées, en pleine célébration de Mai-68…

    Jean Roberto, faisant notamment état de la première étude de l’OSCE sur l’immigration, constate que la France a le record européen en la matière.

    Sauf erreur, le Figaro Magazine n’avait jamais parlé de National Hebdo. Il l’a fait dans son dernier numéro :

    « Le magazine proche du Front national National Hebdo ayant cessé sa parution, Marine Le Pen songerait à lancer un nouveau titre baptisé Le National. »

    Ben non, National Hebdo n’a pas « cessé sa parution ».

    Dans le numéro de Minute paru le mercredi précédent, on pouvait lire cette autre « information » :

    « Jean-Marie Le Pen tiendra la chronique des livres dans Le National, le nouveau journal bimensuel que doit lancer à la fin du mois une équipe issue de National Hebdo, qui doit cesser de paraître sous peu. La direction de la rédaction du National sera assurée par Nicolas Gauthier, un proche de Marine Le Pen et un fidèle de Jean-Marie Le Pen. Parmi les collaborateurs devrait figurer Alain Soral mais vraisemblablement pas l’actuel éditorialiste de NH Yves Daoudal. »

    Les commentaires viendront en leur temps. Pour l'heure, le numéro 1239 de National Hebdo est en kiosque.

  • Jubilate

    Jubilate Deo, omnis terra, psalmum dicite nomini ejus, date gloriam laudi ejus.

    Dicite Deo : Quam terribilia sunt opera tua, Domine ! in multitudine virtutis tuæ mentientur tibi inimici tui.

    Omnis terra adoret te, et psallat tibi ; psalmum dicat nomini tuo.

    Venite, et videte opera Dei : terribilis in consiliis super filios hominum.

    Qui convertit mare in aridam ; in flumine pertransibunt pede : ibi lætabimur in ipso.

    Qui dominatur in virtute sua in æternum ; oculi ejus super gentes respiciunt : qui exasperant non exaltentur in semetipsis.

    Benedicite, gentes, Deum nostrum, et auditam facite vocem laudis ejus :

    qui posuit animam meam ad vitam, et non dedit in commotionem pedes meos.

    Quoniam probasti nos, Deus ; igne nos examinasti, sicut examinatur argentum.

    Induxisti nos in laqueum ; posuisti tribulationes in dorso nostro ; imposuisti homines super capita nostra.

    Transivimus per ignem et aquam, et eduxisti nos in refrigerium.

    Poussez vers Dieu des cris de joie, terre entière, chantez un hymne à Son Nom, rendez glorieuse Sa louange.
    Dites à Dieu: Que Vos œuvres sont terribles, Seigneur ! A cause de la grandeur de Votre puissance, Vos ennemis Vous adressent des hommages menteurs.
    Que la terre Vous adore et chante en Votre honneur, qu'elle dise un hymne à Votre nom.
    Venez et voyez les œuvres de Dieu; Il est terrible dans Ses desseins sur les enfants des hommes.
    Il a changé la mer en une terre sèche; ils ont passé le fleuve à pied, c'est là que nous nous réjouirons en Lui.
    Il règne à jamais par Sa puissance, Ses yeux contemplent les nations; que ceux-là qui l'irritent ne s'élèvent point en eux-mêmes.
    Nations, bénissez notre Dieu, et faites entendre les accents de Sa louange.
    C'est Lui qui a conservé la vie à mon âme, et qui n'a point permis que mes pieds soient ébranlés.
    Car Vous nous avez éprouvés, ô Dieu; Vous nous avez fait passer par le feu, comme on y fait passer l'argent.
    Vous nous avez fait tomber dans le piège; Vous avez chargé nos épaules de tribulations;  Vous avez mis des hommes sur nos têtes.
    Nous avons passé par le feu et par l'eau; et Vous nous en avez tirés pour nous mettre en un lieu de rafraîchissement.

    (Psaume 65, versets 1 à 12, traduction Fillion. Ce psaume porte en titre, dans la version des Septante et dans la Vulgate, « cantique du Psaume de la résurrection ». Le début est l'introït de la messe de dimanche dernier et de toute la semaine.)