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Une immense débâcle

De 2001 à 2004, Joseph Collins était adjoint au ministre de la Défense des Etats-Unis Donald Rumsfeld. Dans une étude publiée par l’Institut de la Défense nationale, il reproche à son ancien patron d’avoir opté pour une force d’intervention trop faible (?) en Irak, et il reproche à Paul Bremer, chef de l’autorité provisoire à Bagdad, d’avoir formalisé l’occupation au risque d’aliéner les sunnites, et ce, sans consulter Washington (???).

Quoi qu’il en soit de cette analyse, on retiendra les conclusions : « Si on mesure la guerre en Irak en sang et en argent dépensé, elle est devenue une guerre majeure et une immense débâcle. » Les Etats-Unis payent aujourd’hui le prix des erreurs commises : moins de respect dans le monde, une armée trop sollicitée, et un impact négatif sur la guerre contre le terrorisme, « qui doit maintenant laisser la priorité à l’Irak, en termes de moyens humains, de matériels et de l’attention des responsables », alors qu’il n’y avait pas de terrorisme irakien.

« Nos efforts là-bas devaient améliorer la sécurité des Etats-Unis, mais ils ont, du moins temporairement, créé une pouponnière à terroristes et ont donné l’audace nécessaire à l’Iran pour étendre son influence » dans la région.

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