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  • La fête nationale turque à Mantes-la-Jolie

    Un millier de Turcs ont célébré la fête nationale turque à... Mantes-la-Jolie, avec défilé d’hommes en costumes militaires ottomans (sabre compris), et orné de drapeaux du Milli Görüs, dont l’Observatoire de l’islamisation nous rappelle que c’est un mouvement islamiste turc (créé en... Allemagne) militant pour l'édification d'un Califat mondial, la suppression des gouvernements laïques, l’application de la charia en Europe, la pénétration de la société à tous les niveaux : associatif, caritatif, éducatif afin de séduire le plus grand nombre.

    772533361.jpgLe logo de la branche allemande du Milli Görüs montre l'Europe enchâssée dans un croissant (ce qui n’est pas sans rapport avec le timbre-poste turc officiel que j’évoquais en septembre 2006).281671700.jpg

  • Quand la Société Générale fait la charité...

    Le diocèse de Kolda, au Sénégal (un tout jeune diocèse, créé en 1999) va porter plainte aujourd’hui devant le tribunal de Nanterre après avoir reçu du matériel informatique hors d’usage pour équiper des classes.

    Des dizaines d’ordinateurs, photocopieurs et imprimantes, en provenance de France, s’entassent dans les locaux, dit Le Parisien, citant un prélat du diocèse. « Il s’agit d’une poubelle informatique, ajoute celui-ci, il n’y a rien à tirer de ce tas d’appareils cassés. Nous nous sommes fait avoir alors que l’on nous avait promis des appareils en état de marche. »

    Ce matériel, collecté par la société VHS Nettoyage de Malakoff pour le compte d’une association provençale, provenait de diverses sociétés mais principalement, semble-t-il, de la Société Générale. Laquelle assure que « des investigations vont être lancées ».

  • Une initiative à propos des profanations

    Le réseau Unitas lance une campagne de lettres à adresser à Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, à propos des profanations.

    Le texte de la lettre se trouve sur le site d’Unitas.

    Elle dit notamment que si la profanation du cimetière musulman d’Arras ne peut que susciter l’indignation, elle « ne peut cependant nous faire oublier que dans notre pays, 9 profanations sur 10 visent des cimetières où reposent des chrétiens », que « chaque semaine, ce sont plus de 15 sépultures chrétiennes qui sont profanées : pas moins de 780 depuis un an », parmi les seules profanations relevées par l’association Unitas.

    « Or, jusqu’à ce jour, à ma connaissance, aucune haute autorité de l’Etat ne s’est émue publiquement de cette dérive inquiétante et n’a témoigné sa solidarité à une communauté chrétienne éprouvée, par une visite ou tout autre geste symbolique fort. »

    « Pourquoi un tel silence des pouvoirs publics face à ce déchaînement de violence aveugle et gratuite ? Ne rien dire, c’est déjà laisser faire, et créer un sentiment d’impunité chez des groupes sectaires animés par des sentiments morbides, antireligieux, voire satanistes, dont  l’influence gagne un nombre croissant de jeunes sans repères. »

    (Merci au Salon beige)

  • Référendum irlandais : ce n’est pas perdu !

    Le dernier sondage en date sur le référendum en Irlande, publié par le Sunday Business Post, montre le oui au traité de Lisbonne en chute libre, perdant 8 points à 35%, tandis que le non gagne 7 points à 31%. Le taux des indécis est de 34%. Si l'on ne tient pas compte des indécis, cela donne 53% pour le oui et 47% pour le non.

    Il est intéressant de noter que cette dégringolade du oui et cette hausse du non ont eu lieu pendant ces dernières semaines, à savoir pendant le début de la campagne intensive pour le oui menée par les pouvoirs publics, avec appel à la rescousse des autorités européennes qui viennent vanter le traité : le président du Parlement européen, le président de la Commission européenne et Angela Merkel se sont récemment succédé à Dublin. Plus on leur dit qu’ils doivent voter oui, plus les Irlandais se disent qu’il y a une arnaque. On ne peut que souhaiter que cela continue ainsi. Envoyons-leur aussi Sarkozy et Giscard...

    Naturellement, le Premier ministre démissionnaire Bertie Ahern (encore en poste jusqu’au 9 mai) a aussitôt déclaré que ce serait un désastre pour l’Irlande se le non l’emportait. Il s’est surtout adressé aux paysans, qui avaient manifesté en nombre contre la politique de l’UE à l’OMC lors de la visite de Barroso.

    « Le plus grand bénéficiaire de ce traité est le monde agricole, a-t-il déclaré. Ce sont eux qui devraient être à la tête de la campagne en faveur du traité. J’espère que le monde agricole va rapidement changer d’avis. »

    Le problème (pour Ahern) est que les paysans savent très bien que ces propos n’ont aucun sens. C’est même le contraire qui est vrai. Si les paysans irlandais ont bénéficié de la PAC , celle-ci est de plus en plus en danger, sous l’influence des pays du Nord. Et nul ne sait ce qu’elle deviendra après 2013, date de la fin de l’actuel plan pluriannuel. Le traité de Lisbonne constitue à l’évidence une menace pour l’agriculture européenne, par le seul fait qu’il renforce les pouvoirs du Parlement européen : celui-ci se retrouverait quasiment à égalité avec le conseil des ministres, or il est dominé par les pays du Nord (et leurs alliés, qu’ils trouvent dans tous les pays) qui ne veulent plus de paysans.

    Vive les paysans irlandais ! Tenez bon !

    Addendum. La Commission référendaire iralandaise publie une enquête selon laquelle 62% des personnes interrogées ne comprennent pas le traité de Lisbonne, 18% ne le comprennent pas très bien, 15% le comprennent dans une certaine mesure, 5% plutôt bien, 2% très bien.

    L'un des grands axes de la campagne du non est de dire: si vous ne comprenez pas, dites non.

  • Petite, et dabitur vobis

    Petite, et dabitur vobis. Quærite, et invenietis. Pulsate, et aperietur vobis. (Luc, 11, 9)

    Demandez et l’on vous donnera. Cherchez, et vous trouverez. Frappez, et l’on vous ouvrira.

    Sur les Rogations voir ma note de l’année dernière. Et celle d’hier.

  • 5e dimanche après Pâques

    Il nous faut maintenant expliquer ces paroles de Notre Seigneur : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous demandez quelque chose à mon Père en mon nom, il vous le donnera ». Déjà, dans les premières parties de ce discours de Notre Seigneur, et à l'occasion de ceux qui demandent certaines choses au Père au nom de Jésus-Christ et ne les reçoivent pas, nous avons dit que demander quelque chose de contraire au salut, ce n'est pas demander au nom du Sauveur ; car lorsque Jésus a dit : « En mon nom », il a voulu faire allusion, non pas au bruit que font les lettres et les syllabes, mais à ce que ce son signifie et représente réellement. Ainsi celui qui pense de Jésus-Christ ce qu'il ne doit pas penser du Fils unique de Dieu, ne demande pas en son nom, bien qu'il prononce les lettres et les syllabes qui composent son nom; il demande au nom de celui dont il se fait l'idée au moment où il formule sa demande. Pour celui qui pense de Jésus-Christ ce qu'il en doit penser, il demande en son nom, et il reçoit ce qu'il demande, s’il ne demande rien de contraire à son salut éternel. Mais il le reçoit quand il doit le recevoir. Il est certaines choses qui ne sont pas refusées, mais qui sont différées, pour être données dans un temps opportun. Il faut donc entendre que, par ces paroles. « Il vous donnera, à vous », Notre Seigneur a voulu désigner les bienfaits particuliers à ceux qui les demandent. Tous les saints, en effet, sont toujours exaucés pour eux-mêmes, mais ils ne le sont pas toujours pour tous, pour leurs amis, leurs ennemis, ou les autres; car Notre Seigneur ne dit pas absolument : « il donnera », mais : « il vous donnera à vous ».

    « Jusqu'à présent », dit Notre Seigneur, « vous n'avez rien demandé en mon nom.  Demandez et vous recevrez, afin que votre joie soit entière. Cette joie qu'il appelle une joie pleine, n'est pas une joie charnelle, mais une joie spirituelle, et quand elle sera si grande qu'on ne pourra plus rien y ajouter, alors elle sera pleine. Donc tout ce que nous demandons pour nous aider à obtenir cette joie, il faut le demander au nom de Jésus-Christ, si nous comprenons bien la grâce divine, et si nous demandons vraiment la vie bienheureuse. Demander tout autre chose, c'est ne rien demander. Sans doute, il y a autre chose; mais en comparaison d'une si grande chose, tout ce que nous pourrions désirer n'est rien. On ne peut pas dire, en effet, que l'homme n'est rien, et cependant l'Apôtre dit de lui : « Il pense être quelque chose, et il n'est rien ». Car, en comparaison de l'homme spirituel qui sait que c'est par la grâce de Dieu qu'il est ce qu'il est, celui qui s'abandonne à de vains sentiments de lui-même n'est rien. Ainsi on peut très bien entendre que, dans ces paroles : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous demandez quelque chose au Père en mon nom, il vous le donnera », Notre Seigneur, par ces mots « quelque chose », a voulu parler, non pas de toute sorte de choses, mais de quelque chose dont on ne puisse dire que ce n'est rien en comparaison de la vie éternelle. Ce qui suit : « Jusqu'à présent vous n'avez rien demandé en mon nom », peut s'entendre de deux manières. Ou bien vous n'avez pas demandé en mon nom, parce que vous n'avez pas connu mon nom comme il doit être connu; ou bien vous n'avez rien demandé, parce qu'en comparaison de ce que vous deviez demander, ce que vous avez demandé doit être regardé comme rien. Aussi, pour les exciter à demander en son nom, non pas rien, mais une joie pleine (car s'ils demandent autre chose, cette autre chose n'est rien), il leur dit : « Demandez, et vous recevrez, afin que votre a joie soit pleine » ; c'est-à-dire, demandez en mon nom que votre joie soit pleine, et vous le recevrez. Car les saints qui demandent avec persévérance ce bien-là, la miséricorde divine ne les trompera pas.

    (Saint Augustin) 

  • Liban : rendez-vous au 13 mai…

    La prochaine date pour l'élection d'un président de la République au Liban, reportée 18 fois jusqu'à présent, a été fixée au 13 mai.

    Le président du Parlement, Nabih Berri, a déclaré avoir fixé une nouvelle séance vu « l'atmosphère positive qui a régné ces derniers jours et qui augure une réponse positive » à son appel au dialogue.

    Walid Joumblatt s'est dit en effet prêt au dialogue avec l'opposition, indiquant que « chaque partie doit faire certaines concessions à l'autre camp ».

  • La mosquée de la cité U

    Le collectif d'étudiants musulmans de la célèbre cité universitaire d'Antony (Hauts-de-Seine) a saisi le Conseil d'Etat afin d'obtenir un lieu de prière, en attendant que le Crous ne prenne une décision quant à leur salle, fermée depuis le 2 janvier, a indiqué à l'AFP leur avocat, Hasni Maati. « Cela fait quatre mois que les étudiants attendent. Ils ont misé sur le dialogue, et sont même prêts à discuter sur le principe de la laïcité », dit-il. « Mais ils vivent en ce moment une période difficile, il y a de la part des autorités une volonté d'intimidation. Il y a là atteinte à la dignité. »

    Le 2 janvier, les forces de l'ordre avaient fait évacuer la salle de prière musulmane de la plus grande résidence universitaire de France pour des motifs de « sécurité incendie et électricité ».

    Le Crous (Centre régional des oeuvres universitaires et scolaires) de Versailles avait alors précisé qu'il « ne doit pas y avoir de lieu de culte dans une résidence universitaire ».

    On apprend à cette occasion que cette « salle de prière », qui faisait de l’islam la seule religion de la cité U, était utilisée depuis une trentaine d'années par des étudiants musulmans. Dans la plus totale illégalité, puisque c’est contraire aux règles de la « laïcité à la française ».

    Mais les étudiants musulmans réclament du Conseil d’Etat le droit de continuer à bénéficier d’un lieu de culte illégal…

  • Il était libre de passer au meurtre

    L'homme soupçonné d'être le meurtrier de l'étudiante suédoise retrouvée morte le 19 avril en forêt de Chantilly (Oise) et placé en garde à vue vendredi, est un « maniaque sexuel multirécidiviste ».

    Agé de 51 ans, il a effectué une vingtaine d'années de prison pour plusieurs peines concernant des faits de violences, viols, atteintes sexuelles, parfois accompagnés d'enlèvement.

    Sa première condamnation, quand il a 15 ans, concerne un vol à main armé commis à l’âge de 15 ans. En 1979 il a été condamné à 6 ans de réclusion pour le rapt et le viol d'une jeune femme. En 1989 à 18 ans de réclusion pour le viol d'une auto-stoppeuse de 21 ans abandonnée nue dans la forêt de Rambouillet et d'une fillette de 12 ans.

    Il était sorti de prison il y a quelques mois, manifestement sans aucun suivi, donc totalement libre de récidiver, et de passer à la vitesse supérieure (on se demandera une fois de plus à quoi servent les prétendus « psychologues »). Le corps de Susanna Zetterberg a été retrouvé en partie brûlé au niveau du bassin, les mains menottées dans le dos. Elle avait reçu un coup de couteau au thorax et quatre balles de calibre 22 long rifle dans la tête.

    L’homme se faisait passer pour un chauffeur de taxi, attendant ses proies à la sortie des boîtes de nuit.

    En février, une autre étudiante suédoise avait été violée par un prétendu chauffeur de taxi en sortant d'une boîte de nuit parisienne, puis abandonnée vivante à Orgeval.

  • + Jean-Claude Varanne +

    Jean-Claude Varanne, PDG de National Hebdo et vieux fidèle de Jean-Marie Le Pen, est mort hier d’une crise cardiaque à l’âge de 79 ans.

    Il était en excellente santé, mais était très affecté par les difficultés (litote) du journal, et ce qu’il y avait autour.

    Militant infatigable, il avait monté une liste aux municipales à Mantes-la-Ville aux dernières élections et avait mené une campagne très active. Ce fut la seule liste FN des Yvelines.

    Jean-Claude Varanne vivait loin de l’Eglise, mais il avait un vrai respect de la religion et des croyants. Je demande à mes lecteurs chrétiens de prier pour lui.