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  • Gaude, Virgo, stella maris...

    Réjouissez-vous, ô Vierge, étoile de la mer, épouse chérie du Christ; car voici que le messager de notre salut vient vous apporter le plus grand sujet d'allégresse. Chaste et féconde Mère, purifiez-nous de nos péchés, et annoncez aussi à nos cœurs les joies d'en haut.

    Réjouissez-vous, Mère sans tache, qui, dans votre admirable fécondité, avez enfanté un fils, comme un astre lance son rayon ; par la grâce de votre enfantement, source de notre salut, rendez nous féconds dans le bien, nous jusqu'ici stériles de cœur.

    Réjouissez-vous, ô lis couvert de fleurs, dont les Mages chargés de présents adorent à genoux l'enfant nouveau-né. Heureuse Mère, accordez-nous de pouvoir offrir toujours à Dieu les hommages figurés par leurs dons.

    Réjouissez-vous, ô Mère, dont le fils fut présenté au temple, et placé sur les bras de Siméon qui célèbre sa gloire; donnez-nous de le porter, nous aussi, dans des Meurs purs et sincères.

    Réjouissez-vous, Marie, vous dont l'allégresse fut au comble, au jour où votre fils ressuscita vainqueur des liens de la mort : faites-nous aussi ressusciter de nos péchés, ô très clémente ! élevez en haut notre cœur accablé sous le poids de ses vices.

    Réjouissez-vous, Marie, vous dont les heureux regards suivirent le vol de votre fils remontant au trône de son Père ; donnez-nous de voir sans crainte son retour, lorsque ce monde arrivera à sa fin.

    Réjouissez-vous, Vierge des vierges, que la main du doux Jésus emporta au-dessus des astres, lorsque vous eûtes achevé cette vie mortelle; accordez-nous l'allégement du poids de nos péchés, et après les tribulations présentes, conduisez-nous à la vraie patrie.

    Amen.

    (Séquence d’un ancien missel allemand, dans L’Année liturgique de Dom Guéranger)

  • Appel à témoins

    Je reprends ici un commentaire de « Yann » :

    « Depuis 3 semaines environ, sitôt que je me connecte à votre blog, mon anti-virus apparait pour me dissuader de le faire, pareil pour laisser un message, c'est très ennuyeux et me dissuade de plus en plus de venir tant cela gène la facilité de navigation. Essayez de vous renseignez sur le pourquoi de cet entrave. »

    S’agit-il d’un cas isolé ou non ?

    Merci à ceux qui auraient le même problème de me le signaler.

    Cela dit je ne vois ce que je pourrais y faire... Et là aussi les commentaires seront bienvenus...

  • Le Padre Pio

    Le corps du saint Padre Pio est exposé depuis hier dans la crypte de son couvent de San Giovanni Rotondo. L’exhumation avait eu lieu dans la nuit du 2 au 3 mars, pour la reconnaissance canonique qui aurait dû avoir lieu avant sa canonisation par Jean-Paul II en 2002, mais n’avait pas été faite.

    Lorsque l’on ouvrit son cercueil, on constata que, 40 ans après sa mort, son corps était intact. Surtout ses mains, les mains des stigmates, « aussi lisses que si elles sortaient de chez le manucure », selon l’expression de Mgr d’Ambrosio, qui présidait à l’exhumation. (Les stigmates avaient subitement disparu au moment de sa mort.)

    L’AFP a publié deux longues dépêches sur l’événement, mercredi et jeudi. La deuxième est fielleusement anticatholique. La journaliste se croit manifestement autorisée à débiner le Padre Pio et l’Eglise parce que l’on avait annoncé 50.000 personnes dans un premier temps, puis 15.000, et qu’il n’y en avait que « quelques milliers » à participer à la messe célébrée par le cardinal Martins.

    La dépêche donne ensuite néanmoins l’explication. Cette journée d’inauguration était quasiment réservée aux officiels. Mais il y a 750.000 réservations pour vénérer le corps du saint dans les prochaines semaines, et les hôtels affichent complet.

    La dépêche souligne que Jean-Paul II a béatifié et canonisé le Padre Pio en « un temps record auquel un pape pourtant aussi populaire que Jean XXIII n’a pas eu droit ».

    Dans la première dépêche on nous disait : « Les démêlés de Padre Pio avec le Vatican ont alimenté plus que contrarié le culte de la personnalité dont il jouissait : le pape Jean XXIII, sceptique quant à l’authenticité des stigmates, avait commandé une enquête médicale et strictement encadré les activités du bouillant capucin. Ces mesures étaient annulées en 1964. »

    Ce qui est repris ainsi dans la deuxième dépêche : « Les sceptiques n’ont pourtant jamais manqué sur l’authenticité de ses blessures et des miracles qu’il accomplissait, même au Vatican qui a diligenté plusieurs enquêtes. Mais la piété populaire, baptisée par d’autres superstition, a eu le dessus. » Sic.

    Or la question de l’authenticité des stigmates du Padre Pio est réglée depuis... 1920, quand le Dr Romanelli, à la demande du Saint-Office, après l’avoir examiné à plusieurs reprises, constata : «  La blessure du thorax montre clairement qu'elle n'est pas superficielle. Les mains et les pieds sont transpercés de part en part. Je ne peux trouver une formulation clinique qui m'autorise à classer ces plaies. » Cette même année 1920, puis en 1925, le Dr Festa conclut à « des phénomènes, reliés harmonieusement entre eux, qui se soustraient au contrôle des recherches objectives et de la science ».

    Ce qui est vrai est que le Padre Pio fut persécuté par le Vatican. Malgré les études médicales, le Saint-Office, déclara en 1922 « ne rien constater de surnaturel dans les faits qui lui sont attribués », et lui interdit tout exercice du ministère, à l’exception de la messe en privé. Au cours des années 30 ces mesures furent peu à peu rapportées, mais il y eut une nouvelle vague de persécutions dans les années 50 et 60, et l’on alla jusqu’à poser des micros dans son confessionnal, ce qui est un sacrilège. Périodiquement des « spécialistes » le décrivaient comme un « hystérique » qui se blesse lui-même intentionnellement. Au mieux un malade, au pire un escroc. En 1960, Mgr Carlo Maccari écrivit un rapport de 200 pages, qui ne fut jamais publié, mais qui était un réquisitoire allant jusqu’à prétendre, dit-on, que le religieux avait des relations sexuelles deux fois par semaine avec une femme. « Les potins du Vatican disaient que le dossier de Maccari constituait un obstacle insurmontable à la canonisation de Padre Pio. », commentait le National Catholic Reporter.

    C’est Paul VI qui mit fin à la nouvelle vague de persécutions en 1964. Mais, dès l’année suivante, le Padre Pio s’en prenait violemment à l’aggiornamento et rejetait la nouvelle messe (ad experimentum), demandant, et obtenant, d’en être dispensé.

    Je me souviens d’avoir parlé du Padre Pio à un prêtre qui me disait que nous ne verrions jamais sa canonisation, malgré son évidente sainteté. Ce bon et admirable prêtre est en effet mort avant la béatification du Padre Pio. Mais Jean-Paul II a établi pour l’éternité la sainteté de ce religieux dans des délais qui paraissaient de fait humainement impensables, vu ce qui s’était passé...

  • La nouvelle affaire du « détail »...

    Le magazine Bretons du mois de mai doit publier une longue interview de Jean-Marie Le Pen, et pour en faire la promotion (du magazine, pas de Le Pen), en a envoyé des extraits très choisis à l’AFP, où le président du FN « persiste à qualifier de détail les chambres à gaz ».

    Jean-Marie Le Pen a publié ce matin le communiqué suivant :

    « Le magazine Bretons publie sous mon nom une interview dont il a d’ailleurs diffusé avant parution des extraits qui se veulent provocateurs. Non seulement je n’ai pas autorisé Bretons à publier cette interview mais je le lui ai interdit expressément par lettre recommandée il y a déjà 15 jours. »

  • Combat de papes

    Les producteurs de vin de Châteauneuf-du-Pape poursuivent en justice, pour « publicité mensongère », des producteurs du canton de Valréas commercialisant leur vin sous le nom « Enclave des papes ».

    Ceux-ci sont venus à l’audience avec de nombreux partisans, certains habillés en gardes suisses, avec hallebardes, d’autres avec des pancartes où l’on pouvait lire : « Touche pas à mon pape » ou « Châteauneuf n’a pas le monopole des papes ».

    Les producteurs de l’« Enclave des papes » ont déposé leur marque en 1974. Ils démentent vouloir usurper quelque appellation que ce soit et ne comprennent pas l’action de leurs collègues de Châteauneuf : « Nous, vignerons de l’Enclave des papes, avons toujours été respectueux et amis avec les vignerons de cette appellation prestigieuse, qui semble vouloir tout se permettre au point de renier et mépriser la riche et fière histoire de notre enclave », déclarait leur porte-parole devant le tribunal de Carpentras.

    Le président de la fédération des syndicats de producteurs de châteauneuf-du-pape font valoir que l’appellation Enclave des papes introduit une confusion pour le consommateur, notamment à l’étranger : « On est obligé de lutter contre tout le monde, nous avons mis en place une veille juridique : chaque semaine, en France ou dans le monde, on essaie de déposer une marque contenant le mot pape. Soit on ne dit rien et on va se retrouver avec des papes partout, soit on se bat. »

    Aussi ahurissant que cela paraisse, le procureur s’est rangé du côté de Châteauneuf-du-Pape, estimant que l’appellation « Enclave des papes » était « de nature à créer une certaine confusion dans l’esprit du consommateur », et demandant la condamnation des prévenus à une amende de 3.000 à 5.000 euros, éventuellement avec sursis par « souci d’apaisement ».

    Mais les vignerons de Valréas et des alentours sont parfaitement dans leur droit. Quiconque va dans cette région voit des pancartes officielles indiquant qu’il entre dans l’Enclave des papes en même temps qu’il change de département et se retrouve dans le Vaucluse alors qu’il croyait être dans la Drôme. Si cette terre est un morceau de Vaucluse enclavé dans la Drôme , c’est parce qu’elle était une possession pontificale jusqu’en 1791. L’Enclave des papes est donc tout autant papale que Châteauneuf.

    Les plaignants prétendent qu’ils défendent le concept d’AOC contre le concept de marque que veulent imposer les anglo-saxons.

    La solution n’est pas d’interdire aux producteurs de l’Enclave des papes d’appeler leur vin Enclave des papes, ce qui est ubuesque, mais précisément de créer une AOC Enclave des papes, car ces vins très typés le méritent amplement.

    Il serait tout de même fort de chasser une nouvelle fois les papes de leur enclave alors que même la Révolution française, tout en en enlevant au Saint-Siège ses droits sur le territoire, avait (exceptionnellement) respecté l’héritage historique lors du découpage des départements.

  • La dhimmitude à Bradford

    1457884520.jpgLa ville de Bradford a interdit cette année le défilé en honneur de saint George, patron de l’Angleterre, auquel devaient participer 1.500 enfants, parce que cela pouvait « contrarier » les musulmans.

    Réaction du député Philip Davies : « Cette journée semble avoir été supprimée par peur de voyous. C’était une occasion de choix de promouvoir l’intégration en célébrant le fait d’être anglais. La police et le conseil – que ce soit à cause du politiquement correct ou quoi que ce soit d’autre – a minablement failli. Franchement, c’est pathétique. »

    (Via François Desouche. L’article du Daily Star est orné de cette magnifique icône, copte semble-t-il. Dommage qu’il soit environné de pénibles publicités.)

    Extraits du Pacte d’Omar, qui engageait les chrétiens dans l’empire ottoman :

    (...) Nous ne ferons point paraître nos croix et nos livres sur les chemins fréquentés par les musulmans et dans leurs marchés (…) Nous n’y élèverons pas la voix en présence des musulmans. Nous ne ferons pas les processions publiques du dimanche des Rameaux et de Pâques. (...)

    S’il nous arrivait de contrevenir à quelques-uns de ces engagements dont nos personnes demeurent garantes, nous n’aurions plus droit à la dhimma  et nous serions passibles des peines réservées aux rebelles et aux séditieux.

  • La rhétorique présidentielle

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’indéniable et habile rhétorique de Nicolas Sarkozy ne peut convaincre personne, car les faits sont plus têtus que les paroles. Quels que soient ses discours, le candidat « président du pouvoir d’achat » est le président de la dégringolade du pouvoir d’achat.

    Quand la rhétorique devient caricature, sur les positions du Front National en matière d’immigration, c’est odieux.

    On aura remarqué aussi quelques beaux morceaux d’hypocrisie, comme sur les clandestins, avec la confusion volontaire entre régularisation et naturalisation, ou sur l’entrée de la Turquie en Europe : Nicolas Sarkozy affirme qu’il ferait un référendum, mais ce n’est pas lui qui sera président le moment venu.

    Tant de mots, pour si peu de substance...

  • Saint Marc

    Deus, qui beatum Marcum Evangelistam tuum evangelicæ praedicationis gratia sublimasti, tribue, quæsumus, ejus nos semper et eruditione proficere et oratione defendi. Per Dominum nostrum Jesum Christum...

    Dieu, qui avez élevé votre bienheureux évangéliste Marc à la grâce de la prédication évangélique, accordez-nous, nous vous le demandons, de bénéficier toujours du profit de ses enseignements et de la protection de sa prière. Par Notre Seigneur Jésus-Christ...

    (L'an dernier j'avais donné le texte de la notice de saint Jérôme sur saint Marc.)

  • Histoire belge (vraie)

    Le gouvernement belge a décidé l’ouverture d’une enquête pour « clarifier le prix correct d’un cornet de frites ».

    Le ministre de l’Economie, Vincent Van Quickenborne, a chargé les autorités nationales de la concurrence de « mener une enquête préliminaire afin d’expliquer la différence de prix entre les pommes de terre et les cornets de frites ».

    « On a constaté une divergence entre l’évolution des prix des deux, a précisé un porte-parole du ministère. Les frites s’enchérissent plus vite que les pommes de terre, ça paraît un peu anormal. »

    L’enquête doit permettre de « voir s’il y a une bonne explication pour cette différence ».

    Le ministère espère ainsi avoir « une image objective de la structure des coût du fameux cornet », tenant compte des différents facteurs : coût des matières premières, de l’énergie, des salaires.

  • L’« infamille » : l’AGRIF saisit la justice

    Bernard Antony revient sur son blog sur l’exposition « L’infamille » à Metz, et donne le témoignage de Françoise Grolet sur les ignominies que l’on y voit. Il conclut :

    « L’infâme exposition du FRAC de Metz constitue non seulement une injure à la France, aux valeurs chrétiennes et humaines, une profanation de la dignité de la femme mais un crime contre l’humanité.

    « Naturellement l’AGRIF porte cette affaire devant la justice. »

    A lire également sur le blog de Bernard Antony, les commentaires d'Anne Signac sur le projet de réforme de l'Ecole nationale de la magistrature, notamment sur celle de « remplacer l’épreuve de culture générale classique, fondamentalement élitiste, par une épreuve de connaissance et compréhension du monde contemporain »...