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Christophe Girard et la Chine

Christophe Girard, militant homosexuel et adjoint du maire de Paris à la Culture , ex-Vert, était devenu PS en 2005, en précisant : « Mon parti, c’est Delanoë ». Toutefois, il n’est pas d’accord avec le maire de Paris qui veut faire du dalaï-lama citoyen d’honneur de la capitale. Il déclare dans une interview au Journal du Dimanche :

« Le dalaï-lama est à mes yeux, comme Benoît XVI, particulièrement réactionnaire. Ce sont des hommes avec des règles et des principes, des dogmes, voire des doctrines. D'où leur rigidité envers des sujets tels que la contraception et l'homoparentalité. »

Christophe Girard a quant à lui une idéologie, ce qui est en effet différent. Et une idéologie particulièrement inquiétante. Il explique en effet ainsi pourquoi il est contre le boycott des Jeux Olympiques :

« Il serait inefficace et humiliant pour tout un peuple en marche. La Chine s'est éveillée et elle ne manquera pas de nous émerveiller. C'est un pays qui est en train d'inventer sa propre démocratie dans un contexte culturel que parfois les Occidentaux ne connaissent pas ou ne comprennent pas. »

La démocratie chinoise, c’est l’implacable dictature du parti communiste, qui empêche évidemment toute expression démocratique, et interdit toute liberté d’expression. Toute critique du régime est punie de prison, par des procès rapides (comme Ségolène Royal s’en félicitait) où les droits de la défense n’existent pas.

La démocratie chinoise, c’est le laogai : les camps de concentration et de « rééducation » (on dit aujourd’hui « éducation patriotique »).

La démocratie chinoise, c’est aussi, sur le plan social, l’esclavage de millions d’ouvriers qui n’ont aucun droit syndical et de revendication, puisque ce sont eux qui sont au pouvoir, comme l’assure la Constitution  : « La République populaire de Chine est un État socialiste de dictature démocratique populaire, dirigé par la classe ouvrière ». Ces ouvriers, qui construisent les mégalopoles, n’ont même pas les droits élémentaires de tout citoyen, ils sont des étrangers dans leur propre pays : on les fait venir de la campagne, et ils n’ont pas le droit d’avoir le passeport qui leur permettrait de circuler dans la ville près de laquelle ils travaillent et sont logés comme des bêtes.

Voilà ce qui émerveille Christophe Girard, qui est aussi, sans nul doute, émerveillé par l’interdiction d’avoir plus d’un enfant par famille et l’obligation de la contraception (ou de l’avortement).

La « démocratie » que la Chine « invente », c’est l’alliance de la dictature communiste absolue, du libéralisme capitaliste sans frein, et d’un malthusianisme démographique dictatorial.

Mais c’est le dalaï-lama et Benoît XVI qui sont les méchants...

Commentaires

  • C.Girard est aussi l'un des dirigeants de LVMH, pour qui la Chine représente un terrain de développement énorme. Ceci n'est peut-être pas absent de ses jugements sur la Chine, grand pays démocratique...

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