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  • La liberté

    Extrait du discours de Benoît XVI à la Maison Blanche

    La liberté n’est pas seulement un don, mais aussi un appel à la responsabilité personnelle. Les Américains le savent par expérience – presque chaque ville de ce pays possède ses monuments qui rendent hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour la défense de la liberté, soit sur leur propre terre, soit à l’étranger. La défense de la liberté appelle à cultiver la vertu, l’autodiscipline, le sacrifice pour le bien commun et un sens de la responsabilité envers les plus démunis. Elle exige en outre le courage de s’engager dans la vie civile et de porter ses croyances religieuses et ses valeurs les plus profondes dans le débat public raisonnable. En un mot, la liberté est toujours neuve. Il s’agit d’un défi lancé à chaque génération, et il doit être constamment relevé en vue du bien (cf. Spe Salvi, 24). Peu ont compris cela avec autant de lucidité que le vénéré pape Jean-Paul II. En réfléchissant à la victoire spirituelle de la liberté sur le totalitarisme dans sa Pologne natale et en Europe orientale, il nous a rappelé combien l’histoire met en évidence, en de nombreuses occasions, que « dans un monde sans vérité, la liberté perd son propre fondement » et qu’une démocratie sans valeurs peut perdre son âme (cf. Centesimus annus, 46). Ces paroles prophétiques font écho, d’une certaine manière, à la conviction du président Washington, exprimée dans son discours d’adieu, selon laquelle la religion et la moralité constituent « les soutiens indispensables » à la prospérité politique.

    (traduction de La Croix)

  • En Irak

    Titre d’une dépêche AFP, 16 avril, 9h 21 :

    « Irak : les habitants de Bassorah croient au calme retrouvé. »

    Titre d’une dépêche AFP, 16 avril, 10h 27 :

    « Irak : quatre morts dans un raid aérien américain à Bassorah.

  • Un délégué interministériel à la communication

    Le conseil des ministres a approuvé la nomination d'un délégué interministériel à la communication, Thierry Saussez, qui va également prendre la responsabilité du Service d'information du gouvernement (SIG), a annoncé le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel. « Ce poste au sein du SIG était vacant depuis l'été dernier, la nomination de M. Saussez était envisagée depuis un certain temps, il fallait simplement qu'il se libère de ses obligations professionnelles », a précisé Luc Chatel.

    Quant au poste de délégué interministériel à la communication auprès du Premier ministre, il avait été créé hier par décret paru au journal officiel. Ça urgeait…

    Reste à savoir si cela aboutira à éviter les cafouillages ou à en rajouter dans la cacophonie…

  • Il s’appelle Islam

    Les parents d’Islam Alaouchiche, 9 ans, de Colombes (Hauts-de-Seine) vont porter plainte pour discrimination parce que leur enfant n’a pas été retenu dans un jeu télévisé de la chaîne Gulli.

    Selon la mère d’Islam, une personne de la production lui a dit que son fils « ne pouvait pas garder son prénom » parce que « s’appeler Islam pour un garçon c’est comme porter le voile pour une fille », et que ce nom « représente une religion qui n’est pas aimée par les Français ».

    Fadela Amara, qui dans les journaux algériens est une musulmane algérienne convaincue, a réagi : « Ça me scandalise, je trouve ça dégueulasse, c’est une vraie violence faite à un petit bout de chou nié dans sa propre identité. »

    La première violence est d’appeler son fils Islam et de lui donner une telle « identité ». Rappelons simplement que Islam veut dire, pour faire court, « soumission totale et irraisonnée à Allah qui commande le jihad ».

    Addendum. Arnaud Lagardère a appelé la famille pour lui présenter ses excuses, il a demandé une enquête interne, et a proposé à Islam de venir comme candidat à une prochaine émission du jeu, indique un porte-parole de Gulli...

  • Polynésie : la routine

    L’Assemblée de Polynésie a adopté une motion de défiance qui a renversé Gaston Flosse, élu à la présidence du territoire il y a deux mois après son alliance avec les indépendantistes d’Oscar Temaru. Et Gaston Tong Sang, l’ancien poulain de Flosse devenu son ennemi juré, a été élu président de la Polynésie...

  • Uteq, deuxième jour

    Hier mardi, des hommes de l’Uteq (puisque c’est comme cela qu’on appelle la nouvelle police de proximité) ont été pris à partie à Saint-Denis, selon une source policière qui a ajouté que des renforts avaient été appelés après les incidents.

    Après le caillassage de lundi, la Sécurité publique avait vu dans l’agression « un bon signe »...

    Hier, elle a changé de registre : « Quelques individus s’en sont pris verbalement aux policiers de l’Uteq et une personne a été interpellée... L’incident n’a pas pris la tournure de celui de lundi... »

    Quid des renforts ? Depuis quand appelle-t-on des renforts pour quelques insultes ?

    Est-ce que ce ne serait déjà plus « un bon signe » ?

  • Irlande : le courriel intempestif

    La publication, en une d’un quotidien irlandais, d’un courriel envoyé il y a quelques semaines par l’ambassade britannique en Irlande au Foreign Office fait des vagues en Irlande. Ce courriel évoque le référendum sur le traité de Lisbonne et explique la façon dont le gouvernement irlandais agit pour que le non ne puisse pas l’emporter. En fait on n’y apprend rien que l’on ne savait déjà (thèmes du débat détournés, date maintenue secrète pour prendre de court les opposants, engagement de la Commission européenne de ne prendre aucune initiative qui puisse mécontenter les Irlandais...), en dehors de ce fait significatif (pour nous Français) : le gouvernement avait d’abord envisagé la tenue du référendum en octobre, mais il a décidé de l’avancer avant juillet parce que la France présidera alors l’Union européenne et que « Sarkozy est complètement imprévisible ».

    On pourra lire la traduction intégrale du courriel sur le blog d’Henri Védas, qui renvoie à la version anglaise.

    L’intérêt est évidemment que le courriel fait scandale, puisqu’il apporte la preuve tangible que les opposants au traité ont raison quand ils dénoncent les manœuvres du gouvernement et plus généralement des animateurs de la campagne pour le oui.

    Hibernia Girl fait état du dernier sondage en date, publié lundi : les trois cinquièmes des électeurs n’ont pas encore fait leur choix. 28% sont pour le oui, 12% pour le non. Près des deux tiers des personnes interrogées avouent qu’elles ne savent quasiment rien du contenu du traité.

  • La mi-Pentecôte

    Dans la liturgie byzantine on fête aujourd’hui la mi-Pentecôte (c’est le jour médian entre Pâques et la Pentecôte ). Cette fête, qui n’a aucun équivalent dans la liturgie latine, est particulièrement intéressante.

    Le tropaire dit ceci :

    « A la mi-fête, abreuve aux flots de la piété mon âme altérée, car tu as, ô mon Sauveur, crié à tous : Vienne à moi et boive quiconque a soif ! Source de Vie, Christ Dieu, gloire à Toi. »

    L’évangile est le passage de saint Jean qui commence ainsi : « Au milieu de la fête, Jésus monta au Temple et se mit à enseigner... »

    Cet enseignement va culminer sur le message : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et il boira, celui qui croit en moi, car, comme dit l’Ecriture, de son sein couleront des fleuves d’eau vive. »

    Mais l’évangile du jour s’arrête avant ces propos. Pourquoi ? Parce que Jésus ne les prononce pas « au milieu de la fête », mais « le dernier jour de la fête ». Et « il parlait de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui avaient cru en lui ». Ce message est celui de la Pentecôte. Or nous n’en sommes qu’à la mi-Pentecôte. Il va donc falloir attendre. Mais la liturgie nous dit déjà ce que nous attendons, par un tropaire qui anticipe l’évangile de la Pentecôte.

    En outre, la fête de la mi-Pentecôte s’étend sur huit jours. Et dimanche prochain, qui est donc le dimanche de la mi-Pentecôte, c’est le dimanche de la Samaritaine. Avec cet autre message sur l’eau vive, qui est ainsi directement relié à la Pentecôte qui vient et l’annonce également : « Qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif : l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissante en la vie éternelle. »

    On remarque aussi que l’évangile de ce mercredi dit que Jésus monta au Temple et se mit à enseigner.

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    L’icône de la mi-Pentecôte est celle de Jésus au Temple parmi les docteurs : quand Jésus avait douze ans et qu’il était resté dans le Temple... après la fête de Pâque.

    Cette icône renvoie donc à cet épisode du début de l’Evangile, en l’installant au milieu du temps pascal : car Jésus est véritablement devenu le Maître par sa Passion et sa Résurrection. Et elle annonce aussi la Pentecôte. Car l’icône de la Pentecôte est construite sur le même modèle.

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    Les docteurs de la loi sont désormais les apôtres, et la place du Christ, au centre, est vide, car nous sommes après l’Ascension. Mais cette place si visiblement vide atteste de sa présence surnaturelle : il n’y a pas de raison que les docteurs soient ainsi rassemblés dans la position où ils écoutent le Maître si le Maître n’est pas là. Il est invisible, mais il est là, tous les jours, jusqu’à la fin du monde.

  • Ils arrivent. Ils sont caillassés.

    Hier a été lancée l’expérimentation des Unités territoriales de quartier (Uteq), la nouvelle police de proximité, dans quatre communes de Seine-Saint-Denis. En fin d’après-midi, une patrouille de l’Uteq Saint-Denis, dans la cité du Franc-Moisin, a été la cible d’une trentaine de jeunes qui leur ont lancé des bouteilles et des pierres. Les policiers ont dû se replier vers leurs véhicules et appeler des renforts...

    Réaction du directeur de la sécurité publique : « C’est un bon signe, cela montre que l’on touche à l’endroit qui fait mal et démontre que notre action gêne les délinquants. » Sic.

  • Suspendre les transferts de demandeurs d’asile vers la Grèce...

    Le lobby Forum réfugiés « se joint aux récents appels émanant d’organisations de défense du droit d’asile à travers l’Europe et demande que cessent les transferts de réfugiés vers la Grèce  ». Il précise : « Une fois de plus, l’application du règlement Dublin, qui prévoit qu’un seul Etat européen est responsable d’une demande d’asile, pose problème. » Car le système d’asile en Grèce est « défaillant », comme le constate le Haut commissariat aux réfugiés.

    Le règlement de Dublin est assez compliqué. Disons, pour ce qui nous occupe, que cela permet notamment aux pays de l’Union de renvoyer les clandestins demandeurs d’asile dans le pays par lequel ils sont entrés dans l’Union. Et que naturellement ils ne s’en privent pas.

    Mais pourquoi ne faut-il plus renvoyer les demandeurs d’asile en Grèce ?

    Parce que le taux d’accord sur les demandes d’asile y est le plus faible d’Europe : 0,04% en 2007. On ne se demande pas si par hasard les Grecs n’auraient pas de raisons de refuser l’asile à des gens qui sont purement et simplement des immigrés clandestins. Ce taux est par principe intolérable.

    « Un réfugié renvoyé en Grèce voit dramatiquement diminuer ses chances d’obtenir l’asile », et en outre il risque d’être « exposé à une détention arbitraire (sic) ou à un refoulement vers son pays d’origine », souligne Forum réfugiés.

    Voilà ce qui est insupportable. Il faut accueillir tous les clandestins.

    Et Forum réfugiés demande à la France de « suivre l’exemple » de la Norvège * et de l’Allemagne qui ont suspendu les renvois de demandeurs d’asile en procédure Dublin. Car on n’a jamais assez d’immigrés à prendre en charge.

    (* La Norvège , qui ne fait pas partie de l’Union européenne, fait néanmoins partie de l’espace Schegen depuis décembre 1996. Le règlement de Dublin est une application de la convention de Schengen.)