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Le scandale de la sous-production laitière

Communiqué de Jean-Marie Le Pen

Le prix du lait et des produits laitiers va continuer à grimper, nous annonce-t-on, parce que la demande mondiale continue de progresser, et que la France a encore perdu 50.000 producteurs ces dix dernières années.

En raison de la suppression par Bruxelles de tous ces éleveurs, la France ne peut même plus atteindre les quotas qui lui ont été concédés.

Voilà où conduisent les menées criminelles des eurotechnocrates et la veulerie non moins criminelle des gouvernants qui disent amen à tous leurs diktats.

Face à la forte hausse de la demande dans les pays émergents, la France pourrait et devrait être en pointe dans la production laitière mondiale.

Il faut en finir avec le malthusianisme européiste mortifère qui continue de faire planer le spectre de la surproduction alors que la sous-production devient dramatique.

C’est la nation tout entière qui en pâtit, et le monde qui attend de la France qu’elle remplisse sa mission nourricière.

Commentaires

  • C'est pitié en effet de voir toutes ces prairies naturelles laissées à l'abandonc, pendant que d'autres manquent manquent de lait.

    Or les terres laissées à l'abandon sont moins favorables à l'environnement. Le paysan avait un rôle écologique.

    La technocratie, par certains côtés, est nuisible à l'humanité.

  • Mon précédent commentaire est involontairement comique : ce ne sont pas les terres qui manquent de lait, mais les humains. Mes lecteurs auront rectifié d'eux-mêmes.

    Aujourd'hui, cher Lapinos, il existe des terres arables et encore plus des prairies naturelles, laissées complètement à l'abandon, ce n'est pas de l'assolement, c'est de l'abandon. L'herbe n'est jamais broutée si bien qu'elle pourrit sur place. Il en est de même pour la forêt : une forêt non exploitée devient une jungle désordonnée où les arbres étouffent. C'est pourquoi l'usage du papier entretient la forêt (contrairement à ce que disent certains).

    Le paysan, l'exploitant forestier sont un élément fondamental de la conservation de la nature. Dans des régions de France, ils ont disparu, dans des régions du monde ils n'existent même pas.

    Si les pays émergent demandent du lait, importent du lait n'est-ce pas parc'il n'ont pas, ou trop peu de paysannerie, pas suffisamment d'éleveurs ?

    Il est indéniable que sur la planête aujourd'hui d'immense territoires sont totalement laissés à l'abandon et ce n'est pas un manque de terre qui doit nous faire peur.

  • Si vous le voulez bien, élargissons le sujet.
    Fils de paysan du Poitou, j'ai souvenir de l'(in)volution à laquelle furent soumis les paysans au fil des années par la technocratie imbécile.
    Des premier remembrement, nécessaires mais souvent imposés en dépit du bon sens, aux encouragements très appuyés à se tourner vers telle ou telle monoculture dans des régions alliant traditionnellement la polyculture extensive à l'élevage, jusqu'a l'obligation de laisser des terres en jachère à coup d'incitation, ou de punition fiscale, l'agriculture française a été systématiquement ruinée.
    Mais au-delà, les même technocr.ââ.tes ont appliqué cette méthode à tous les secteurs de l'économie et de l'artisanat, détruisant et ruinant les petites entreprises (par les taxes sociales).
    Pour aujourd'hui parler d'encourager la création d'entreprise, par des mesures aussi idiotes que le capital de 1 euro, ou l'accompagnement onéreux et inutile à la création.
    On ne peut que constater la mise oeuvre d'une méthode avec une volonté sans faille contre toutes les évidences, contre tous les échecs constatés.
    Le résultat de 60 ans de cette politique, voulue, imposée, s'appelle la mondialisation.
    Jamais les eurotraitres n'auraient pu créer leur monstrueux et impossible système si les peuples n'étaient pas préalablement ruinés, démographiquement exangues, cernés entre la pauvreté qui guette et les euroflics prêts à les écraser d'amendes ou de prison.
    Ils savent, pour l'avoir expérimenté en sovietie que les affamés ne se révoltent pas, ce sont les gens disposant du nécessaire qui peuvent se battre (ou les héros, rares).

  • Si vous le voulez bien, élargissons le sujet.
    Fils de paysan du Poitou, j'ai souvenir de l'(in)volution à laquelle furent soumis les paysans au fil des années par la technocratie imbécile.
    Des premier remembrement, nécessaires mais souvent imposés en dépit du bon sens, aux encouragements très appuyés à se tourner vers telle ou telle monoculture dans des régions alliant traditionnellement la polyculture extensive à l'élevage, jusqu'a l'obligation de laisser des terres en jachère à coup d'incitation, ou de punition fiscale, l'agriculture française a été systématiquement ruinée.
    Mais au-delà, les même technocr.ââ.tes ont appliqué cette méthode à tous les secteurs de l'économie et de l'artisanat, détruisant et ruinant les petites entreprises (par les taxes sociales).
    Pour aujourd'hui parler d'encourager la création d'entreprise, par des mesures aussi idiotes que le capital de 1 euro, ou l'accompagnement onéreux et inutile à la création.
    On ne peut que constater la mise oeuvre d'une méthode avec une volonté sans faille contre toutes les évidences, contre tous les échecs constatés.
    Le résultat de 60 ans de cette politique, voulue, imposée, s'appelle la mondialisation.
    Jamais les eurotraitres n'auraient pu créer leur monstrueux et impossible système si les peuples n'étaient pas préalablement ruinés, démographiquement exangues, cernés entre la pauvreté qui guette et les euroflics prêts à les écraser d'amendes ou de prison.
    Ils savent, pour l'avoir expérimenté en sovietie que les affamés ne se révoltent pas, ce sont les gens disposant du nécessaire qui peuvent se battre (ou les héros, rares).

  • L'assolement a t'il quelque chose à voir avec la politique de jachère qui - prêt de chez moi - touche un nombre d'hectares colossales par rapport à la surface cultivée.
    Et - contre partie obligée - se développe l'immobilier sur de très belles terres.

    Merci à JMLP sur ce rappel du "succès" de l'UE fort peu souligné dans les analyses sur ce thème. En en profitant - au vu de l'état de l'UMP - de lui demander vite une rénovation du FN car nous avons l'avenir devant nous si le renouvellement des générations se fait dans l'ouverture du débat interne. Il y a de place pour une droite (vraiment) décomplexée attachée à l'idée de patrie, aux principes de civilisation (dont la famille) et à la justice sociale.

  • Et pourquoi y aurait-il des vocations en nombre pour travailler 50h par semaine et toucher à peine le smic, avec menace de gagner encore moins l'année suivante. Le prix à la production des denrées alimentaires augmente pendant que le prix offert par les centales d'achat baisse. Mais rassurons-nous, le client, lui, paie toujours plus cher, ça rétablit l'équilibre.

Les commentaires sont fermés.