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  • « Droit opposable »

    Xavier Bertrand a annoncé au Sénat que le gouvernement allait soumettre « dès 2009 » un projet de loi sur le droit opposable à la garde d’enfants. Le gouvernement s’est engagé à ce que qu’il soit réalité en 2012. Il s’agit du droit pour les parents d’attaquer en justice les collectivités ne leur offrant pas de solutions en matière de garde d’enfants.

    Le vrai droit opposable serait le droit des mères à élever leurs enfants. C’est-à-dire le droit d’attaquer l’Etat s’il ne fait pas en sorte que les familles aient un revenu suffisant pour que la mère puisse s’occuper de son enfant à temps plein si elle le souhaite.

  • Sarkozy procédurier : il s’enfonce

    Nicolas Sarkozy porte plainte, de nouveau. Cette fois, pour « faux, usage de faux et recel », contre le site internet du Nouvel Observateur, qui affirmait que huit jours avant son mariage avec Carla, Nicolas avait envoyé un SMS à Cécilia disant : « Si tu reviens, j’annule tout. »

    C’est apparemment la première fois qu’un président en exercice dépose une plainte contre un organe de presse.

    Mais ce serait à vérifier : Mitterrand avait dit qu’il ne porterait jamais plainte contre un journal, ce qui laissait entendre que ce n’était pas une tradition établie.

    Quoi qu’il en soit, le fait de s’en prendre à la presse sur le plan judicaire, ce que ni Mitterrand ni Chirac n’avaient jamais fait malgré des attaques ou des « révélations » autrement plus méchantes, va lui apporter beaucoup plus de désagréments que l’anodine info-intox sur un mystérieux SMS.

  • La poisse

    Le Conseil constitutionnel a déclaré « démissionnaire d’office » le député apparenté UMP de Vendée Joël Sarlot, et l’a déclaré inéligible pour un an. Selon le Conseil constitutionnel, il a « réglé directement, sans l’intervention de son mandataire financier, des dépenses représentant plus du tiers du total des dépenses de son compte de campagne et plus de 8% du plafond des dépenses fixé par la loi ».

    Philippe de Villiers dénonce « une grave injustice qui a pour conséquence de mettre en cause et de salir l’honneur d’un homme au-dessus de tout soupçon ». Il est « révoltant qu’au motif d’une simple erreur d’imputation comptable une sanction d’une telle gravité vienne ainsi frapper un homme dévoué au bien public », ajoute-t-il.

    Cette réaction est étonnante par son côté disproportionné. L’honneur d’un député n’est pas sali parce qu’il a omis de passer par son mandataire financier ou parce qu’il a dépassé un peu le plafond autorisé. Il est seulement curieux qu’un candidat, déjà trois fois élu député, n’ait pas respecté les règles certes pointilleuses mais qui sont imposées à tous.

    Cette réaction est étonnante en soi. Car si Joël Sarlot est connu comme un proche de Philippe de Villiers, il n’en demeure pas moins qu’il avait pris ses distances avec le MPF lors de la dernière campagne législative, et qu’il ne figure d’ailleurs pas parmi les élus MPF dans l’organigramme du mouvement...

    Le Conseil constitutionnel a déclaré inéligibles cinq candidats pour le même motif. Joël Sarlot était le seul à avoir élu. Dès le premier tour. Ici apparaissent aussi bien la stupidité qui consiste à appliquer scrupuleusement des règles tatillonnes, que la coupable désinvolture de Joël Sarlot : le Conseil constitutionnel prétend qu’un député n’est pas légitimement élu alors qu’il a à l’évidence la légitimité populaire, et Joël Sarlot aurait été élu sans dépenser autant d’argent.

     

    (Erratum. Voir les commentaires. Joël Sarlot n'est pas sanctionné pour avoir dépassé le plafond, mais pour avoir engagé des dépenses sans passer par son mandataire financier.)

  • Atteinte à la laïcité

    Le porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée ex-nationale, André Vallini, a poussé un ouf de soulagement en déclarant que le vote de ratification du traité de Lisbonne, c’était « la fin du chemin de croix » pour le parti socialiste.

    Il y a quelques jours, le porte-parole du PS Julien Dray qualifiait le rapport Attali d’« étouffe chrétien ».

    Encore un peu, ils vont finir par porter la bonne parole.

    Plus sérieusement, on a là des exemples de l’absurdité de ne pas reconnaître les racines chrétiennes de la France. Mais aussi de reléguer la religion dans la « sphère privée ».

  • Où la France était-elle donc passée ?

    A la suite du vote du projet de loi de ratification du traité de Lisbonne par le Parlement français, le commissaire européen aux Transports, l’ineffable Jacques Barrot, a déclaré : « La France a aujourd’hui, par son vote de ratification, fait son retour vraiment en Europe. »

    Il n’a pas précisé si la France était allée faire un petit tour en Afrique, en Asie, en Océanie ou en Amérique.

  • Un crachat sur la France

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    En osant adopter ce qui avait été rejeté par référendum, 336 députés et 265 sénateurs viennent de cracher sur la majorité des Français, qui avait dit non à la Constitution européenne, dont le traité de Lisbonne est la copie conforme.

    Ils ont trahi leurs électeurs, ils ont trahi leur pays.

    Ils abolissent leur propre souveraineté.

    La représentation nationale, ce jour, est devenue illégitime, puisqu’elle ne représente plus la nation.

  • Déjà ?

    Je pensais que les « condamnés » de l’Arche de Zoé seraient libérés discrètement dans quelque temps. Mais ils vont l’être très bientôt, et de façon très visible. Ça, c’est Sarko...

    Enfin, Sarko aidé par Deby. Entre obligés, on ne se refuse rien. C’est Idriss Deby qui a dit le premier, publiquement, que si on lui demandait la grâce des condamnés il réfléchirait à la question, c’est-à-dire qu’il la donnerait.

    Aussitôt, les demandes de grâce ont été envoyées à l’Elysée par les avocats des zozos. Rama Yade vient de faire savoir qu’elles seraient transmises aujourd’hui même par le ministère des Affaires étrangères au président tchadien.

    Et l’on a appris hier que Nicolas Sarkozy « envisage » de se rendre au Tchad à la fin du mois. S’il revient avec la grâce de Deby, il aura finalement tenu sa parole : « Quoi qu’ils aient fait, j’irai les chercher. »

    Mais la grâce de Deby risque d’arriver avant la fin du mois...

  • Reconnaissance des enfants nés sans vie

    Communiqué de l’AGRIF

    Par la grâce de trois arrêts identiques de la Cour de cassation, le mercredi 6 février 2008, le refus de l’administration et des juridictions françaises d’autoriser l’inscription à l’état civil d’enfants nés sans vie avant d’avoir atteint l’âge de 22 semaines d’aménorrhée ou le poids de 500 grammes a été jugé illégal. Ce refus, constate la plus haute juridiction, repose sur des critères de viabilité qui n’existent pas dans le code civil, mais qui ont été tirés d’une définition proposée en 1977 par l’Organisation mondiale de la santé.

    Avoir le droit de faire constater l’existence civile d’un enfant mort avant que de naître, quel que soit son âge, en lui donnant un prénom et un nom et en autorisant, si ses parents le désirent, de lui procurer des obsèques, c’est faire preuve d’humanité envers ceux qui assistaient jusqu’à présent impuissants à la destruction du cadavre de leur tout-petit dans un incinérateur réservé aux déchets hospitaliers. Mais c’est surtout, que la Cour l’ait voulu ou non, reconnaître que le fœtus est un être humain, l’enfant de son père et de sa mère.

    La schizophrénie du droit en est accentuée : sur le plan pénal, la Cour de cassation refuse de reconnaître qu’un bébé presque à terme tué par accident dans le ventre de sa mère ait pu subir un homicide involontaire. L’avortement demeure légal, et, plus étrange encore, les parents qui ont recours pour leur enfant à une « interruption » dite « médicale » de grossesse à partir de 14 semaines d’aménorrhée pourront le faire enregistrer à l’état civil.

    Mais c’est une brèche, une brèche importante qui est enfoncée dans le front du refus actuel de reconnaître un statut juridique au fœtus, dont l’AGRIF se réjouit au nom de la justice et de la vérité.

    Si bien que des organisations pro-avortement ont protesté, et que le Médiateur de la République lui-même, Jean-Paul Delevoye, a aussitôt demandé que la France fixe légalement le moment de la gestation où le fœtus doit être considéré comme viable à 22 semaines, afin de donner force juridique à la circulaire qui invoque les critères de l’OMS pour concéder ces droits aux parents. L’AGRIF remarque qu’au nom du combat pro-avortement, on est décidément prêt à toutes les inhumanités.

     

    Précision

    Les tribunaux d’instance et d’appel s’étaient prononcés en effet à partir de cette circulaire censée préciser la loi. La Cour de cassation a en quelque sorte invalidé cette circulaire (quelle ne cite pas...) en soulignant que les tribunaux avaient « ajouté au texte des conditions qu’il ne prévoit pas ».

    D’où la réaction du porte-parole de la Chancellerie , répondant à ceux qui ont cru comprendre (la dépêche de l’AFP y faisait écho) que l’arrêt de la Cour de cassation nécessitait de modifier la loi  :

    « Il n’apparaît pas a priori nécessaire de modifier la loi : la Cour de cassation a rappelé quelle était la loi. Elle n’a fait que rappeler que le code civil permet à l’officier d’état-civil de les mentionner sur le livret de famille, de leur donner un prénom et d’organiser des obsèques. La circulaire fixait des conditions que la loi n’avait pas prévues, elle n’avait pas à le faire. »

    (cf. ma première et ma deuxième note sur le sujet)

    Voir aussi le communiqué de la "Life Parade", centré sur les conséquences de cet arrêt pour les parents.

  • Ô Christ, en ce Carême commençant

    Ô Christ, en ce Carême commençant
    accorde-moi les larmes de componction
    pour effacer la souillure de mes passions
    afin que je paraisse purifié
    lorsque du ciel tu viendras
    pour juger tous les mortels
    selon tes justes jugements.

    Venez, fidèles, prenons avec ardeur
    le bouclier du carême pour détourner
    toute ruse perpétrée par l’ennemi
    rompons le charme des passions
    ne craignons pas le feu des tentations
    car le Christ couronnera notre patience au combat.
    Aussi, pleins de confiance, prions-le
    prosternons-nous devant lui
    demandons pour le monde la paix
    et pour nos âmes la grâce du salut.

    (stichères 5 et 6)

  • Commerce extérieur : à qui la faute ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le déficit commercial de la France a pulvérisé son record, passant de 28 à 39 milliards d’euros : le gouffre s’est creusé de 11 milliards d’euros en un an.

    Là non plus, il n’y a pas eu de « rupture ». Les derniers mois de 2007 ont même été beaucoup plus mauvais que les premiers mois de l’année.

    Il est devenu impossible de mettre en cause la force de l’euro et le renchérissement du pétrole : l’Allemagne connaît un excédent record, et la facture pétrolière est en baisse.

    C’est donc la seule politique gouvernementale qui est responsable de cette catastrophe.