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  • Plan banlieue : Sarkozy à bout de souffle

    Communiqué de Marine Le Pen

    Annoncé par Nicolas Sarkozy, voilà donc le énième plan pour les banlieues, qui, pour la énième fois, est censé régler le chômage des "jeunes" issus de l’immigration, changer la vie des "quartiers" et mettre fin aux "incivilités" et à l’insécurité...

    Depuis 1982 et la création de la "Délégation à l’insertion professionnelle des jeunes en difficulté", les pouvoirs de "gauche" comme de "droite" ont injecté, en pure perte, des dizaines de milliards d’euros dans la "politique de la ville". En 2006, l’Etat avait déjà investi 4 milliards d’euros dans les banlieues. Pour quels résultats ?

    Les beaux discours ne doivent pas masquer la réalité aux Français. Tant que le système persistera dans cette folle politique de submersion migratoire qui accentue la crise sociale et obère la cohésion nationale, tous les plans pour les banlieues  ne serviront qu’à une chose : dilapider l’argent des contribuables.

  • Traité de Lisbonne : une Constitution à l’insu du peuple

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Contrairement à ce qu’a déclaré le chef de l’Etat, le Traité européen de Lisbonne n’est pas distinct de la Constitution rejetée en 2005 par les peuples français et néerlandais.

    Tous les dirigeants européens le disent en effet, par franchise, ou par cynisme :  de la chancelière allemande Angela Merkel (« Let us keep the substance, and change the wording ») à l’ancien Président du Conseil italien Giorgio d’Amato, du ministre des Affaires étrangères néerlandais Karel de Gucht au Premier Ministre luxembourgeois Junker,  et même Valéry Giscard d’Estaing, le père de la Constitution européenne de 2005 rejetée par le peuple : le traité de Lisbonne n’est ni “mini”, ni “simplifié”. C’est la Constitution européenne bis !

    Avec des institutions anti-démocratiques : un Président non élu qui n’aura de comptes à rendre à personne ; la Commission de Bruxelles,  gouvernement eurocratique d’où même, fait inouï, la France pourrait être complètement absente ;

    avec un Quasi-Ministre des Affaires Etrangères et de la défense,  inféodé aux Etats-Unis et à l’OTAN, qui pourrait nous entraîner dans des guerres qui ne sont pas les nôtres ;

    avec des décisions désormais supérieures à notre droit national et même à notre Constitution, prises à la majorité dans presque tous les domaines, sans plus aucune garantie pour nos intérêts vitaux ;

    la France ne sera plus qu’une collectivité locale asservie, morcelée, écartelée en Euro-Régions ou en Euro-Länder, que préfigure déjà le découpage de son territoire aux dernières élections européennes de 2004.

     Ce n’est pas le retour de la France en Europe ; c’est la fin (provisoire ?) de quinze siècles d’indépendance de la plus ancienne nation du monde après la Chine. C ’est imposer sous une autre forme aux Français  exactement le texte même qu’ils ont rejeté.

  • Une honteuse tentative de diversion

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Face au flop retentissant de son plan banlieue et au grotesque vaudeville de Neuilly, le président de la République a tenté hier soir de détourner l’attention en se prévalant du « succès » que serait son « traité simplifié ».

    Mais en alignant une fois de plus les contre-vérités sur ce traité, qui n’est ni mini, ni simplifié, ni de lui, puisqu’il est la copie conforme de la Constitution européenne, Nicolas Sarkozy a seulement souligné qu’il a trompé les Français.

    Le plus grave demeure qu’il a trahi la France, avec la complicité d’une représentation nationale qui a illégitimement disposé de la souveraineté de la nation.

    « Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. »

  • L’Acathiste à la Mère de Dieu

    Le 11 février est la fête de l’apparition de la Sainte Vierge à Lourdes, qui n’est qu’une mémoire cette année en raison du carême. Le 11 février est la date de la première apparition, et cette année c’est le 150e anniversaire. Depuis le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception, l’Eglise fête cette année jubilaire, et le pape viendra à Lourdes sans doute à l’automne.

    Pendant le carême, l’Eglise byzantine célèbre une autre apparition de la Mère de Dieu. La nuit du 7 août 626.

    Byzance était assiégée par les Perses. L’empereur était parti chercher d’éventuels renforts. Ce jour-là les Perses décident d’attaquer. Le patriarche Sergius fait monter sur les remparts l’armée et le peuple. Tous se mettent à chanter des strophes de louanges à la Mère de Dieu. L’ennemi se met en mouvement. Mais voici qu’apparaît dans le ciel une femme d’une sublime beauté, qui lève la main, et cette main levée fait fuir l’ennemi dans le plus grand désordre.

    Au matin, le peuple reprend l’hymne qu’il chantait sur les remparts. Le patriarche déclare la Vierge « invincible chef d’armée » et reine de la ville, et ordonne de célébrer la mémoire de ce jour chaque 5e vendredi de carême.

    Chaque 5e vendredi de carême sont donc chantées les 24 strophes de l’hymne acathiste à la Mère de Dieu, précédées des 9 odes ajoutées par la suite. Acathiste veut dire simplement qu’on ne s’asseoit pas pendant tout le temps de l’office (par opposition aux cathismes qui se chantent assis), parce que les habitants de Byzance avaient chanté l’hymne debout sur les remparts.

    Les quatre vendredis précédents, on chante l’acathiste par morceaux : 6 strophes chaque fois, précédées des 9 odes.

    Il s’agit d’un incomparable joyau de la liturgie byzantine. Pour le faire découvrir à ceux qui ne le connaîtraient pas, et pour célébrer Marie en cette année particulière, je vais donner chaque jour un petit morceau de cet hymne. Je souligne que je donne la traduction utilisée dans l’Eglise melkite grecque-catholique, qui n’est pas polluée par l’air du temps.

    Pour commencer, voici le chant final des odes. Il s’agit du chant de libération de Byzance. C’est le kondakion qui est chanté dans la Divine Liturgie les dimanches de carême, et le jour de l’Annonciation (sur une musique d’une impressionnante solennité) :

    Invincible chef d’armée,
    A vous les accents de victoire !
    Libérée du danger,
    Votre ville, ô Mère de Dieu,
    Vous offre des hymnes de reconnaissance.
    Vous dont la puissance est irrésistible,
    De tout péril délivrez-moi,
    Pour que je puisse vous acclamer :
    Salut à vous, Epouse sans époux !

  • Premier dimanche de Carême

    « Frères, nous vous exhortons à ne pas recevoir en vain la grâce de Dieu. Car il dit: Au temps favorable Je t'ai exaucé, et au jour du salut Je t'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable; voici maintenant le jour du salut. »

    Tel est le début de l’épître du premier dimanche de Carême. Il y a ici un mot clef de l’Ecriture, et l’explication de ce mot, par Isaïe, par saint Paul, et par son insertion dans la liturgie en ce jour.

    C’est le mot grec kairos, traduit par temps dans l’épître. Ce mot veut dire moment opportun, opportunité, occasion, et aussi temps présent. C’est le moment qui est actuellement favorable pour faire ceci ou cela. Dans l’antiquité on pouvait consulter les haruspices ou autres oracles pour savoir quand était ce moment favorable : ce sont les dieux qui me disaient quand était ce moment favorable, dans la succession du temps.

    Kairos devient ainsi un des trois mots grecs désignant le temps. Il y a aion, qui est l’éternité, chronos, le temps qui passe (celui qu’on mesure avec un chronomètre), et kairos, qui est en quelque sorte le pont entre les deux. Ce que l’on appelle « l’instant de grâce », par exemple, quand on se trouve en communion avec la beauté d’une œuvre d’art. Il s’agit bien de cela. Il s’agit de cet instant où la grâce nous pénètre, où l’éternité se fait présente. Par un de ces éclairs sur l’au-delà, pour reprendre le titre de la dernière grande œuvre de Messiaen.

    Les traductions disent généralement : le temps favorable. Or kairos veut déjà dire temps favorable. Il y a une redondance, pour souligner dans quel sens est employé le mot. Dans la citation d’Isaïe, le mot qui suit kairos est dekto, ce qui signifie acceptable, que l’on admet bien. Mais dans son commentaire, saint Paul utilise un autre mot, qui insiste encore davantage sur le sens de kairos : evprosdektos : que l’on reçoit favorablement, que l’on accepte avec empressement.

    Ce temps que nous devons accepter avec enthousiasme, que nous devons vivre pleinement, c’est maintenant, car c’est maintenant le temps du salut, c’est l’aujourd’hui de Dieu, l’éclair de l’éternité qui éblouit et fait exploser le temps-chronos ; c’est aujourd’hui le « kairos » qui nous relie dès maintenant à l’éternité, en ce premier dimanche d’un carême qui doit être tout entier un kairos car il va nous conduire à la Résurrection, qui est la plus stupéfiante manifestation de la rencontre entre l’éternité et le chronos : le kairos qui se fait corps glorieux, et eucharistie.

  • Le chœur des anges te glorifie

    Le chœur des anges te glorifie
    O Vierge immaculée
    car tu as mis au monde notre Dieu
    coéternel au Père et au Saint-Esprit
    celui qui par sa seule volonté
    du néant fit paraître l’armée des cieux ;
    prie-le d’envoyer la lumière du salut
    sur les âmes de ceux qui professent la vraie foi
    en te chantant comme la Mère de Dieu.

    (dernier stichère du lucernaire des vêpres du premier jour du Carême)

  • La laïcité a bon dos

    Communiqué de Jean-Pierre Reveau

    Jean-Pierre Reveau, conseiller régional FN de PACA, dénonce l’insupportable mépris des catholiques dont fait preuve le conseil régional en servant de la viande un vendredi de carême.

    Le président de l’assemblée, interpellé sur ce scandale en séance plénière, n’a pas craint d’invoquer la laïcité.

    Sans doute est-ce aussi au nom de la laïcité que le porc est interdit dans nombre d’écoles de la République, qu’on impose la viande halal dans certains lycées, et qu’on interdit de distribuer la soupe populaire au cochon.

    Incapable de répondre, le président s’est empressé de reprendre l’ordre du jour...

  • Le nouveau plan banlieues, comme le beaujolais

    Les sites d’excellence scolaire, les écoles de la deuxième chance, les internats de réussite éducative, le busing, le contrat d’autonomie, etc. et bla bla bla.

    Il n’y a rien à dire sur le nouveau plan banlieues (il y en a un tous les deux ans en moyenne depuis 30 ans), sinon qu’il se fonde ouvertement sur la discrimination positive, ce qui n’est pas une surprise, et qu’il a été présenté par un Nicolas Sarkozy fidèle à son enflure dérisoire : « Nous allons réinventer la ville », c’est un « enjeu de civilisation »...

    Interrogée sur France 2 sur l’absence de chiffrage du programme, Fadela Amara a répondu : « Ce n’est pas une question d’argent, le président lance une nouvelle dynamique. »

    C’est Fadela Amara qui avait annoncé qu’un milliard d’euros seraient débloqués pour « mettre le paquet » sur 50 quartiers.

  • Le Pen (encore) condamné pour opinion déviante

    Jean-Marie Le Pen est condamné à trois mois de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende pour « complicité d’apologie de crimes de guerre » et « contestation de crimes contre l’humanité ».

    Dans les propos que citait Rivarol, déclare le tribunal, Jean-Marie Le Pen « tente d’instiller un doute sur ce qui a pu être commis par les nazis sur le territoire français comme la déportation des juifs ou les persécutions contre les résistants et qui constituent autant de crimes contre l’humanité ».

    Or, premièrement, Jean-Marie Le Pen ne mettait aucunement en doute la déportation des juifs.

    Deuxièmement, les persécutions des résistants (qu’il ne mettait pas non plus en doute) ne constituent certainement pas, prises ainsi globalement, des crimes contre l’humanité.

    La vérité et le droit désertent les tribunaux...

    Jean-Marie Le Pen va faire appel, au cas où il se trouverait encore des magistrats sensibles à la raison.

  • Le chef de l’Eglise anglicane favorable à la charia...

    Et voilà la perle de dhimmitude britannique du jour : l’archevêque de Canterbury, Rowan Williams, chef de l’Eglise anglicane, se prononce à la BBC pour l’instauration de la charia au Royaume Uni.

    Non, ce n’est pas une blague.

    Il appelle les Britanniques à appréhender la loi islamique avec ouverture d’esprit et « clairvoyance » : « Il est possible de trouver ce qui serait un arrangement constructif avec certains aspects de la loi islamique comme nous le faisons déjà avec des aspects d’autres lois religieuses », a-t-il affirmé, citant les tribunaux juifs orthodoxes ou le fait que les opinions anti-avortement des chrétiens sont « prises en compte par la loi ».

    Sic.

    Par exemple, ajoute-t-il, dans les conflits conjugaux, des tribunaux islamiques « sembleraient plus appropriés » que les tribunaux civils.

    Comme on lui demandait s’il jugeait nécessaire l’application de la charia pour la cohésion sociale, il a répondu : « Cela semble inévitable. Certains préceptes de la charia sont déjà reconnus dans notre société et dans notre droit, donc ce n’est pas comme si on introduisait un système étranger et concurrent. »

    Re-sic.

    Tout récemment, un évêque anglican a demandé la protection de la police après avoir reçu des menaces de mort suite à la parution d’un article dans lequel il affirmait que certains quartiers des villes britanniques étaient devenues des « zones interdites » aux non-musulmans.

    Réaction de Rowan Williams : « Notre société est fragmentée actuellement. Beaucoup de musulmans pourraient dire que certaines parties de la société britannique sont des zones interdites pour eux. »

    Re-re-sic.

    Et pour défragmenter la société, il veut des tribunaux islamiques...

    Le porte-parole de Gordon Brown a aussitôt réagi : « Le Premier ministre considère que la loi britannique doit s’appliquer dans ce pays, basée sur les valeurs britanniques. Notre position générale est que la charia ne peut justifier la violation de la loi anglaise et que les principes de la charia ne peuvent être reconnus devant un tribunal civil pour résoudre les différends contractuels. »

    Mais en ajoutant qu’il n’excluait pas qu’il soit possible « au cas par cas » d’envisager certains ajustements...