Le porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée ex-nationale, André Vallini, a poussé un ouf de soulagement en déclarant que le vote de ratification du traité de Lisbonne, c’était « la fin du chemin de croix » pour le parti socialiste.
Il y a quelques jours, le porte-parole du PS Julien Dray qualifiait le rapport Attali d’« étouffe chrétien ».
Encore un peu, ils vont finir par porter la bonne parole.
Plus sérieusement, on a là des exemples de l’absurdité de ne pas reconnaître les racines chrétiennes de la France. Mais aussi de reléguer la religion dans la « sphère privée ».
Commentaires
Nier les origines des racines chrétiennes peut en effet sembler absurde, ne m'en déplaise, je suis bien obligé de partager ce que l'on nomme communément « les valeurs judéo-chrétiennes ».
Par contre, je ne vois pas très bien en quoi cela permet de juger absurde le fait de « reléguer la religion dans la « sphère privée ». »
Ce lourd héritage est déjà suffisamment présent, sans, en plus, que l’Etat n’en favorise ses manifestations et nous l’impose davantage.
Ce serait contraire à la liberté de croire et de ne pas croire, et donc aux Droits de l’homme, n’est-ce pas ?
[Ce n'est pas moi qui parle de chemin de croix. S'ils veulent reléguer la religion dans la sphère privée, qu'ils inventent d'autres expressions. Je les prends en flagrant délit d'hypocrisie, c'est tout.
YD]
C'est simplement que ces expressions sont passées dans le vocabulaire courant, je les emploie moi-même, c'est vous dire !
C’est justement là que s’illustre très bien la notion d’héritage chrétien, même pour les plus athées d’entre nous.
"Chemin de croix", "calvaire", "judas",...et tant d'autres...
Ne pas employer ces expressions et s'évertuer à en inventer d'autres pour le principe, ça me rappelle un peu la loi Toubon qui voulait qu’ "aire de stationnement" remplace "parking".
Ce serait pousser le bouchon un peu loin.
Nul besoin d’aller jusque là pour pouvoir exiger en toute légitimité, et sans hypocrisie, que la religion reste cantonnée à la sphère privée.
Ce ne serait plus une exigence de laïcité mais un ridicule laïcisme, qui prendrait dans ce cas précis, enfin, son sens.