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Berlusconi et l’avortement

« Je pense que la reconnaissance du droit à la vie de sa conception à la mort naturelle pourrait être un principe de l’ONU, comme pour le moratoire sur la peine de mort adopté après un long et difficile débat. »

Cette déclaration de Silvio Berlusconi au supplément culturel d’Il Giornale, au tout début de la campagne des législatives, ne passe pas inaperçue.

Pour la gauche, Berlusconi ouvre immédiatement la chasse aux voix catholiques, et cherche à tranquilliser les évêques. Mais la sénatrice Paola Binetti, appartenant au parti du candidat en chef de la gauche Walter Veltroni... et aussi à l’Opus Dei (sic), se félicite du propos de Berlusconi : « Il a dit au monde catholique qu’il ne faut pas avoir peur de lui et que la vie ne subira pas d’agressions de la part de son parti. » Avec des partisans comme ça, Veltroni a du souci à se faire...

On retiendra surtout que Berlusconi reprend explicitement l’idée lancée par le journaliste (agnostique) Giuliano Ferrara, soutenue par diverses personnalités ecclésiastiques au Vatican, en Italie et dans le monde, et quelques personnalités laïques. Berlusconi est le premier homme politique important à prendre position en faveur de ce moratoire.

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