Première Ode de l’Acathiste à la Mère de Dieu
J’ouvrirai la bouche, et elle sera remplie de l’Esprit, et prononcerai des discours en l’honneur de la Reine Mère ; on me verra la célébrer avec éclat, et, joyeux, je chanterai ses merveilles.
Voyant en vous le livre vivant du Christ, scellé par l’Esprit, le Grand Archange, ô Pure, vous parla ainsi :
Salut, réceptacle de la joie par laquelle a disparu la malédiction de notre première mère.
Très Sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.
Salut, Vierge épouse de Dieu, relèvement d’Adam et mort de l’enfer. Salut, tout immaculée, palais du Roi unique. Salut, trône de feu du Tout-Puissant.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit.
Salut, vous qui, seule, avez produit la rose inflétrissable. Salut, vous qui avez produit le parfum du seul Roi. Salut, délivrance du monde, vous qui n’avez pas connu le mariage.
Maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.
Salut, trésor de pureté, vous qui nous avez relevés de notre chute. Salut, Reine, lys odoriférant qui embaumez les fidèles, encens de bonne odeur et parfum de grand prix.