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  • Bus de Sevran : deux acquittements

    Les deux « jeunes » accusés d'avoir participé à l'incendie d'un bus à Sevran en 2005, dans lequel une femme handicapée avait été grièvement brûlée, ont été acquittés par la cour d'assises des mineurs de Seine-Saint-Denis.

    L'avocat général, Haffide Boulakras, qui n’avait aucun doute sur leur culpabilité, avait requis des peines de 5 ans dont un avec sursis, et 7 ans de prison ferme…

    Le 2 novembre 2005, une vingtaine de « jeunes » encagoulés avaient stoppé le véhicule près de la gare de Sevran-Beaudottes, l'avaient caillassé et finalement incendié ; une femme handicapée y était restée bloquée.

    C’était pendant les émeutes. Aujourd’hui il faut éviter d’autres émeutes… Et ce n'est pas la femme handicapée et brûlée qui va en faire...

  • L’Union européenne et la Serbie

    Intervention de Carl Lang au Parlement européen

    Au sein des instances européennes et dans le rapport de monsieur Kalcin, la Serbie est généralement traitée, non pas comme un Etat souverain mais comme un mauvais élève, un mauvais sujet auquel l'Union européenne s'attribue le droit de distribuer des bons et des mauvais points. Des bons points lorsque la Serbie se dote d'un gouvernement qualifié de "pro-européen", pro-européen signifiant assujetti et soumis aux dogmes en vigueur à Bruxelles et des mauvais points lorsque les Serbes ne mettent pas beaucoup de zèle à collaborer avec le Tribunal pénal international.

    Il est ici utile de rappeler que ce tribunal bafoue deux principes qui sont à la base du droit : la souveraineté juridique des Etats et la liberté d'opinion. Ainsi, Vojislav Seselj président du parti radical serbe qui représente 28 % des électeurs, est emprisonné à la Haye depuis février 2003 et toujours dans l'attente d'un jugement, alors qu'il s'était présenté lui-même volontairement devant le tribunal. Ce tribunal viole ainsi allègrement les principes affichés par l'Union européenne de respect des droits fondamentaux et des droits de l'homme.

    A la vérité, le seul crime de M.Seselj est d'être un patriote serbe.

    En fait, les dirigeants de l'Union européenne qui veulent désintégrer les nations d'Europe ne pardonnent pas aux Serbes d'avoir résisté au démantèlement de leur Etat et notamment à la sécession  du Kosovo qui constitue pourtant le coeur historique de la Serbie.

    Le traitement infligé aux Serbes au Kosovo constitue un avertissement à tous les peuples d'Europe. Si aujourd'hui les Albanais exigent la création d'un Etat Kosovar c'est parce que l'immigration en provenance de l'Albanie et la dénatalité serbe leur ont donné la majorité dans une province où, il y a 50 ans, ils étaient minoritaires.

    L'exemple du Kosovo doit nous amener à réaffirmer le droit des peuples européens à rester eux-mêmes et à disposer d'eux-mêmes, c'est-à-dire à préserver leur identité et leur souveraineté.
    Et dans cette grande Europe européenne des nations et des patries, le peuple serbe devra légitimement trouver toute sa place.

  • Gaz à effet de serre...

    Des chercheurs britanniques ont établi des bases scientifiques d’une corrélation entre le changement climatique et l’extinction des espèces.

    Ils aboutissent à la conclusion que chacune des cinq périodes de déclin de la biodiversité dans l’histoire de la Terre a correspondu à une période de réchauffement. Et ces périodes de réchauffement étaient dues à des pics de gaz à effet de serre. De ce fait, si le réchauffement climatique actuel et à venir est celui que disent les experts du panel de l’ONU, les extinctions d’espèces vont se multiplier.

    Ce que l’on remarque aussitôt est l’affirmation selon laquelle les cinq périodes de réchauffement sont dus aux gaz à effet de serre, sans que soit donnée la moindre indication sur leur origine.

    Précisons que ces cinq périodes remontent à un temps où l’activité humaine ne pouvait pas en être responsable, pour la bonne raison que l’homme n’existait pas (la dernière période est celle de l’extinction des dinosaures)...

  • Une ultime victoire des Kaczynski

    Le gouvernement polonais des frères Kaczynski a remporté une belle victoire contre les diktats européens. Mais c’est sans doute la dernière...

    Les ministres de la pêche sont arrivés à un « compromis » sur la pêche au cabillaud dans la Baltique. La commission européenne voulait une diminution de 22,65% des prises en 2008 par rapport à 2007 en « Baltique orientale » (dans la zone polonaise), et de 32,84% en « Baltique occidentale » (dans la zone allemande et danoise). La Pologne refusait, comme elle refuse aussi de sanctionner ses pêcheurs en infraction cette année, au grand dam de Bruxelles. Il a été décidé que la diminution serait de 5% en Baltique orientale et de 28% en Baltique occidentale...

    (On appréciera les décimales de la Commission européenne : les experts avaient défini les baisses qu’ils voulaient au centième de point près...)

  • Missions, commissions, comités...

    Cela faisait de longs jours qu’on n’avait pas eu connaissance de la création d’une nouvelle « mission ». L’imagination gouvernementale était-elle en panne ? Mais non. Voici une nouvelle mission, sur « l’Europe dans la globalisation ». Confiée par l’avocat d’affaires international Christine Lagarde (actuellement ministre de l’Economie) à l’avocat d’affaires international Laurent Cohen-Tanugi, euromondialiste et atlantiste, administrateur et membre fondateur du lobby « Notre Europe » de Jacques Delors.

  • La dérive sans fin de la Cour de cassation

    La Cour de cassation a cassé l’arrêt de la cour d’appel rendu le 21 mars 2006 par la cour d’appel d’Aix-en-Provence, qui déclarait illégale la longue grève dans la Régie des transports de Marseille à l’automne 2005. En bref, la Cour de cassation justifie la grève politique, contrairement aux règles du droit du travail et à sa propre jurisprudence.

    La Cour de cassation juge que « la défense du mode d’exploitation du réseau des transports urbains constituait, pour les employés de la RTM , une revendication d’ordre professionnel et que les capacités de l’employeur à satisfaire  les revendications des salariés est sans incidence sur la légitimité de la grève ».

    En première instance, puis en appel, la justice avait constaté que le motif de la grève ne pouvait pas être résolu par la direction de l’entreprise puisqu’elle avait pour origine une décision de la communauté urbaine de Marseille, et que par conséquent cette grève était politique, donc illégale. (Il s’agissait d’une délégation de service octroyée à un opérateur privé pour ouvrir l’exploitation du futur tramway.)

    Ceci est le droit français. C’est dans le Code du travail. Une grève est illégale quand elle répond à une décision politique, simplement parce que l’employeur n’a pas prise sur une décision politique et se trouve donc dans l’impossibilité de satisfaire la revendication.

    C’est clair, c’est simple à comprendre, et c’est le bon sens. Il est à noter que les syndicats, qui connaissent bien le droit de grève, avaient parfaitement intégré cette question dans leurs préavis. Ils avaient indiqué quatre motifs de grève, dont trois étaient professionnels. Mais il était évident que ces motifs avaient été ajoutés « artificiellement », comme l’avaient constaté le tribunal, puis la cour d’appel.

    La Cour de cassation ne revient d’ailleurs pas sur ce point. Elle se focalise précisément sur la question de la grève politique : elle décide que le fait que la direction ait ou non la capacité de satisfaire les grévistes n’a pas d’incidence sur la légalité de la grève.

    En réalité, la Cour de cassation s’aligne sur la pratique actuelle des gouvernements. On constate que les pouvoirs publics ne dénoncent jamais plus les grèves illégales. Donc c’est que les grèves illégales sont légales. Et désormais, avec le sceau de la Cour de cassation.

    Désormais, les syndicats n’auront plus besoin de se cacher derrière des revendications professionnelles artificielles. Ils pourront déclencher impunément des grèves ouvertement politiques. Des grèves légales contre un employeur qui n’a d’autre choix que d’appliquer la loi. Ce n’est plus l’état de droit, c’est Ubu.

  • Petits arrangements entre amis

    Le gouvernement a fait inscrire en urgence à l'Assemblée nationale, ce matin, une proposition de loi du « Nouveau Centre » visant à modifier les règles du financement public des partis politiques, afin que le pseudopode centriste de l’UMP puisse en bénéficier.

    Le président du Nouveau Centre, Hervé Morin (récompensé de sa fidélité par le portefeuille de la Défense ), s’offusque des réactions du PS et du MoDem dénonçant le « cadeau » que l’UMP va faire à ses centristes. Et son bras droit Maurice Leroy s’exclame : « Qu’est-ce qu’il y aurait de démocratique à ce que Jean-Marie Le Pen, Arlette Laguiller ou Olivier Besancenot soient éligibles au financement politique et pas nous ? »

    D’abord ce ne sont pas les personnes citées qui bénéficient du financement, mais leurs organisations. Et si celles-ci en bénéficient, c’est parce qu’elles obtiennent plus de 1% des voix dans au moins 50 circonscriptions.

    Il est difficile de dire qu’un parti a une représentativité nationale quand il ne répond pas à ce critère.

    Aussi le Nouveau Centre ne conteste-t-il pas cette disposition. Il demande qu’on y ajoute un critère alternatif : « ou dont au moins 15 des candidats présentés ont été élus députés ». Car lorsqu’on a 15 députés, c’est qu’on est représentatif...

    Cela ne fait que souligner l’anomalie : comment un parti qui ne fait pas 1% des voix peut-il avoir 15 députés ? Bien sûr, c’est parce que ces députés ont été élus par les voix de l’UMP.

    On peut facilement renvoyer la question à Maurice Leroy : « Qu’est-ce qu’il y a de démocratique à ce que le Nouveau Centre ait 15 députés et que Jean-Marie Le Pen, Arlette Laguiller ou Olivier Besancenot n’en aient pas ? »

    Addendum. Le gouvernement a décidé d’ajourner l'examen de la proposition de loi après une série d'incidents de séance, notamment une demande de quorum par le président du groupe NC François Sauvadet, afin de permettre une mobilisation des partisans du texte, alors minoritaires dans l'hémicycle… Peu auparavant, une motion d'irrecevabilité, défendue par François Bayrou, avait été rejetée. Mais à la demande de Bayrou, la commission des Finances a été saisie du texte, en vertu de l'article 40 qui régule les incidences d’un texte sur les recettes ou les dépenses de l'Etat. 

  • Beati omnes qui timent Dominum

    Bienheureux tous ceux qui craignent le Seigneur, qui marchent dans ses voies.

    Parce que tu mangeras des travaux de tes mains, bienheureux es-tu, et ce sera bien pour toi.

    Ta femme sera comme une vigne féconde sur les flancs de ta maison.

    Tes enfants seront autour de ta table comme de jeunes plants d'olivier.

    C'est ainsi que sera béni l'homme qui craint le Seigneur.

    Que le Seigneur te bénisse de Sion, et puisses-tu voir la prospérité de Jérusalem tous les jours de ta vie !

    Et puisses-tu voir les enfants de tes enfants, et la paix sur Israël !

    (Psaume 127, 9e cantique des degrés, à None)

  • Vers une autre guerre en Irak ?

    Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que Condoleezza Rice lui avait téléphoné dimanche, et il a compris « qu’elle voulait faire une opération conjointe » contre le PKK en Irak. « Nous pouvons mener une opération commune contre le PKK », a-t-il ajouté.

    Hier, George Bush a assuré le président turc Abdullah Gül de l’engagement américain à coopérer avec la Turquie pour combattre les rebelles. Mais cela s’inscrit dans un contexte où Bush a également appelé le Premier ministre irakien, tandis que Condoleezza Rice appelait Bagdad et le gouvernement du Kurdistan irakien à prendre des « mesures immédiates » pour mettre un terme aux opérations du PKK.

    Le Chicago Tribune croit savoir que George Bush a dit à Abdullah Gül qu’il envisageait des frappes aériennes.

    Mais Robert Gates a dit quant à lui qu’il fallait d’abord obtenir des renseignements « pour trouver ces gens » avant de lancer une opération. Le chef kurde (pardon, le président du Kurdistan irakien), Massoud Barzani, a déclaré de son côté qu’il était impossible de savoir où ils étaient, et encore moins de les combattre, dans les montagnes escarpées du Kurdistan... Pour l’heure, ses pechmergas montent la garde à  la frontière turque...

    Toutes ces déclarations, et bien d’autres, montrent qu’il se prépare quelque chose. Manifestement les Turcs cherchent à entraîner leurs grands alliés et amis américains avec eux dans des actions au Kurdistan irakien. Ou plutôt à leur faire faire le travail. L’attaque de dimanche, où le PKK a tué 12 soldats turcs, est selon certains la goutte d’eau qui peut faire déborder le vase. Il sera intéressant si de voir si les Américains se lancent dans un nouveau bourbier en Irak...

  • Emmanuelli veut un référendum

    Pour Henri Emmanuel il faut un référendum sur le traité de Lisbonne :

    « Est-ce qu’on respecte les principes de base d’une démocratie, ou est-ce qu’on les fabrique en fonction des besoins ? De quel droit le président de la République va substituer au vote du peuple français un vote parlementaire ? »

    Henri Emmanuelli est à ma connaissance le premier responsable socialiste à réclamer un référendum. La direction du PS s’est rangée à la ratification parlementaire (pour ne pas se déchirer...) et hésite entre le oui et (plus probablement) l’abstention. Le sénateur Jean-Luc Mélenchon a cependant déclaré qu’il voterait non et qu’il ne serait « pas le seul ».