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  • Analyse sociologique des élections polonaises

    « Jeunes, éduqués et citadins ont voté massivement contre les Kaczynski. »

    Les électeurs du PiS sont massivement des vieux, des demeurés et des ploucs.

    (On connaît le refrain ; il avait déjà été servi, massivement, entre les deux tours de la présidentielle française de 2002.)

  • La fiction et la réalité...

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Mathieu Lindon, son éditeur, et Serge July de Libération, étaient allés se plaindre devant la Cour européenne des droits de l’homme que la justice française ait osé les condamner pour diffamation envers Jean-Marie Le Pen.

    Mal leur en a pris. La Cour européenne des droits de l’homme a jugé la réalité et non la fiction. Et la réalité est que Mathieu Lindon, son éditeur, et Serge July, sont des diffamateurs.

  • Les législatives suisses et polonaises

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le Front National se félicite de la victoire de l’UDC aux élections législatives suisses. Nos voisins ont ainsi dit non à l’immigration, et manifesté leur ferme refus d’une Union européenne destructrice des souverainetés nationales.

    Il regrette en revanche qu’en Pologne la plateforme libérale ait obtenu une majorité relative, dans la mesure où ce parti politique affiche une position européiste.

    Le Front National continue plus que jamais de se battre, notamment avec ses partenaires du groupe ITS au Parlement européen, contre une Europe supranationale soumise aux diktats du mondialisme.

  • Historique : la Cour européenne des droits de l’homme confirme la diffamation envers Le Pen

    La Cour européenne des droits de l’homme a renvoyé dans les cordes Mathieu Lindon, son éditeur, et Libération, qui s’étaient plaints d’avoir été condamnés par la justice française pour diffamation envers Jean-Marie Le Pen.

    « Assimiler un individu, fût-il un homme politique, à un “chef de bande de tueurs“ outrepasse les limites admises même si la critique à l’égard d’un homme politique peut être plus large que pour un particulier », observe la CEDH ; même si Jean-Marie Le Pen s’expose « à une critique sévère », croit-elle judicieux d’ajouter, en profitant pour rappeler les condamnations du président du Front national pour délit d’opinion.

    La CEDH précise que la décision de justice française « trouve sa base légale dans des textes clairs », dont l’article 29 de la loi sur la presse, qui « couvre la fiction lorsqu’il s’agit de l’atteinte à l’honneur d’une personne clairement désignée » (Mathieu Lindon tentait de faire valoir que son écrit était un roman, avec des personnages fictifs, mais son titre est « Le procès de Jean-Marie Le Pen »...).

    Serge July, alors directeur de Libération, avait été condamné pour avoir publié une pétition de soutien à Mathieu Lindon qui reproduisait les passages incriminés.

  • Stopper l’immigration

    « En raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leur familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables. La cote d’alerte est atteinte. C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration. Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficiles leurs relations avec les Français. Quand la concentration devient très importante, la crise du logement s’aggrave ; les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y accéder. Les charges d’aide sociale nécessaires pour les familles immigrées plongées dans la misère deviennent insupportables pour les budgets des communes. »

    Qui a dit cela ?

    Réponse ici.

  • Le faux hall est parti

    Fin août avait été installé dans un quartier « sensible » du Havre un faux hall d’immeuble, avec digicode, boîtes aux lettres, départ d’escalier, fausse porte sur la cave, etc. C’était l’idée géniale, c’est-à-dire stupide, d’un « bailleur social » : puisque les « jeunes » occupent les halls d’immeuble, donnons-leur un hall à eux tout seuls...

    Naturellement, il s’est passé la même chose que dans les vrais halls. Il a été copieusement vandalisé, à trois reprises : vitres brisées, intérieur saccagé, début d’incendie...

    Le bailleur a fait retirer le faux hall (un conteneur rouge vif du plus bel effet...) vendredi dernier.

  • Mauvaise nouvelle pour l’Europe

    Les libéraux de Donald Tusk ont remporté les législatives anticipées en Pologne. Ils obtiennent plus de 41% des voix et 208 sièges à la Diète (sur 460). Le parti des frères Kaczynski obtient 32% et 164 sièges. La gauche obtient 13% et 52 sièges, le parti paysan 8,8% et 35 sièges. Autodéfense et la Ligue des familles polonaises, qui avaient été les très turbulents alliés des Kaczynski, sont laminés, à 1,5 et 1,3%.

    La plateforme libérale de Donal Tusk et le parti Droit et Justice des frères Kaczynski sont deux partis de droite. Après les dernières législatives il y avait eu des pourparlers pour une coalition, qui avaient échoué.

    La différence entre les deux est que la plateforme libérale est, comme son nom l’indique, libérale. Elle prône un libéralisme économique pur et dur. Sur ce qu’il est convenu d’appeler les « sujets de société », il en va différemment. Les libéraux polonais n’ont aucune intention de revenir sur l’interdiction de l’avortement, ils sont contre l’euthanasie et ne légaliseront pas le « mariage » homosexuel. D’autre part ils sont comme le PiS pour une vraie lutte contre la corruption, et pour la « décommunisation » (mais de façon moins spectaculaire).

    La plateforme libérale est souvent accusée d’être « eurosceptique », ce qui est une erreur de perspective. Les libéraux critiquent la bureaucratie européenne et tout ce qui va contre le libéralisme dans l’Union européenne. Mais ils sont de farouches partisans de l’Union européenne, et d’une Union européenne sans frontières (ils sont partisans de l’adhésion de la Turquie ), et d’une Union européenne qui ne soit pas concurrente mais partenaire des Etats-Unis : ce sont des euromondialistes convaincus.

    Qu’ils le veuillent ou non, cette position ne peut qu’entraîner une dérive sur les « sujets de société », puisqu’ils se veulent des Européens exemplaires... Déjà, ils ont déclaré que leur gouvernement adhèrera à la Charte des droits fondamentaux, alors que Lech Kaczynski venait d’obtenir à Lisbonne une dérogation pour son pays.

    Nous allons donc avoir un gouvernement polonais européiste. L’un des très rares pays qui gênait un peu la construction du magma totalitaire européen rentre dans le rang. C’est une très mauvaise nouvelle pour l’Europe réelle, celle des peuples et des nations.

    Cela dit, les libéraux n’ont pas la majorité absolue à la Diète , et Lech Kaczynski reste président. D’autre part, Donald Tusk n’est pas un personnage plus « facile » que nombre de ses concurrents. Il s’est fâché avec les personnalités avec lesquelles il avait créé son parti, puis avec d’autres compagnons de route. La victoire de la plateforme libérale est sa victoire personnelle (et sa revanche) contre les frères Kaczynski. Nul ne peut dire ce qui en sortira vraiment.

  • Suisse suisse

    L’UDC de Christoph Blocher a encore augmenté son score et conforte sa place de premier parti de Suisse, avec 29% des voix (+2,7), remportant 62 sièges au Conseil national, soit 7 de plus, tandis que le parti socialiste, à 19%, perd plus de 4 points et perd 9 sièges (43).

    L’UDC avait axé sa campagne sur la lutte contre l’immigration, et le sujet fut au cœur de la campagne.

    Plus généralement, l’UDC est nationaliste et opposée à l’Union européenne. « L’adhésion de la Suisse à l’Union européenne devra disparaître de la tête » des européistes, a aussitôt déclaré Ueli Maurer, le président du parti. Voilà les Suisses faisant figure d’irréductibles Gaulois. Bravo.

    Reste à savoir ce que va devenir le fameux consensus qui régit le gouvernement helvétique, et qui était déjà secoué par la présence de Christoph Blocher comme ministre de la Justice et de la Police... La désignation du nouveau gouvernement aura lieu le 12 décembre.

  • In convertendo Dominus captivitatem Sion

    Quand le Seigneur a ramené les captifs de Sion, nous avons été consolés.

    Alors notre bouche a été remplie de joie, et notre langue d'allégresse. Alors on disait parmi les nations: Le

    Seigneur a fait de grandes choses pour eux.

    Le Seigneur a fait pour nous de grandes choses; nous en avons été remplis de joie.

    Ramène, Seigneur, nos captifs, comme un torrent dans le midi.

    Ceux qui sèment dans les larmes moissonneront dans l'allégresse.

    Ils allaient et venaient en pleurant, en jetant leurs semences. Mais ils reviendront avec allégresse, portant leurs gerbes.

    (Psaume 125, 7e cantique des degrés, à None)

    In convertendo captivitatem… Converte captivitatem… Il s’agit en effet des Israélites que Dieu fait revenir de la captivité de Babylone. Il n’en demeure pas moins que, littéralement, « converte captivitatem » veut dire aussi : convertis-nous de notre captivité (du péché), et que ce sens sous-tend le psaume. Que c’est son vrai sens spirituel. D’où l’intérêt du latin, qui donne tous les niveaux du texte.

  • 21e dimanche après la Pentecôte

    Le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulait faire rendre compte à ses serviteurs. Et ayant commencé à le faire, on lui en présenta un qui lui devait dix mille talents. Mais, comme il n’avait pas de quoi lui rendre, son maître commanda qu’on le vendît, lui, sa femme et ses enfants et tout ce qu’il avait. Ayant enfin trouvé grâce auprès de son maître, il ne fut pas plus tôt sorti que, rencontrant un de ses compagnons qui lui devait cent deniers, il le prit à la gorge et l’étouffait presque en lui disant : Rends-moi ce que tu me dois. Et son maître, ému de colère, le livra entre les mains des bourreaux jusqu’à ce qu’il payât tout ce qu’il devait. Remarquez, mes frères, dans ces paroles, quelle est la différence des péchés qui regardent Dieu d’avec ceux qui ne regardent que les hommes, et qu’il y a encore beaucoup moins de proportion entre ces péchés qu’il n’y en a entre dix mille talents et cent deniers. Cette inégalité si grande vient de la grande différence des personnes, c’est-à-dire de Dieu et des hommes; et de la grande multitude des fautes que nous commettons contre Dieu presque à tout moment. Nous rougissons au moins de pécher devant les hommes, lorsqu’ils nous voient, mais nous ne rougissons point de pécher devant Dieu, qui est toujours présent, et qui pénètre jusqu’au fond de notre coeur. Nous ne craignons point de dire et de faire devant lui ce qui l’offense et ce qu’il condamne. Il est aisé de voir par là quelle est la grandeur de nos péchés. Mais les dons et les grâces infinies dont Dieu nous a honorés, les augmentent beaucoup encore.

    (…)

    Le serviteur se jetant à ses pieds, le conjurait en lui disant: Seigneur, ayez un peu de patience et je vous rendrai tout. Alors le maître de ce serviteur étant touché de compassion, le laissa aller et lui remit sa dette. Admirez cet excès d’amour et de tendresse. Le serviteur ne demande qu’un peu de délai, et son maître lui donne plus qu’il ne demande en lui remettant toute sa dette. Il avait résolu d’abord de lui faire cette grâce, mais il voulait qu’il contribuât de sa part à l’obtenir par ses prières, afin qu’il ne demeurât pas sans récompense. Ce n’est pas que cette miséricorde ne soit toute gratuite, et qu’elle ne soit due tout entière à la bonté du maître; car, bien que le serviteur se jette à ses pieds, et qu’il lui demande miséricorde, on voit assez néanmoins par l’Evangile même, quelle est la cause du pardon qu’il reçoit : le maître, dit l’Evangile, étant touché de compassion, lui remit toute sa dette. Il voulait néanmoins que ce serviteur parût avoir contribué pour quelque chose à la remise de sa dette, afin d’épargner sa pudeur; et que sa propre expérience lui apprît à être charitable envers ses frères.

    (Saint Jean Chrysostome, sermon 61)