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  • Nice : une alliance Peyrat-FN ?

    Jean-Marie Le Pen a déclaré sur Canal Plus que si Jacques Peyrat se présente de nouveau à la mairie de Nice, le Front national pourrait faire liste commune avec lui pour battre Christian Estrosi, qui a officiellement annoncé sa candidature dimanche dernier.

    Jacques Peyrat doit être reçu aujourd’hui par le président de la République (ou plutôt par le président occulte de l’UMP). « Peut-être que M. Sarkozy va lui proposer une ambassade ou ne je sais quel poste intéressant, dit Jean-Marie Le Pen, mais s’il ne fait rien il y a des chances que Peyrat, qui est un battant quand même, puisse ne pas se contenter d’être mis sur la touche. »

    Jean-Marie Le Pen rappelle que Jacques Peyrat est « l’un de nos vieux compagnons ». Les deux hommes s’étaient liés d’amitié en Indochine. Jacques Peyrat a quitté le Front national en 1995 pour devenir maire UMP de Nice. Il a toujours gardé de bons rapports avec le FN local, notamment avec Gérard de Gubernatis qui est aussi un vieil ami...

  • Bus de Sevran : le parquet fait appel

    Comme on pouvait s’en douter, le parquet général de Paris fait appel du double acquittement des deux « jeunes » dans l’affaire du bus incendié de Sevran.

  • Promesses grenellisées

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Comme on pouvait s’y attendre, le « Grenelle de l’environnement » a débouché sur un... discours.

    Une fois de plus sont faites des promesses, qui n’engagent que ceux à qui elles sont faites. Et la plupart de ces promesses n’avaient assurément pas besoin d’une telle mise en scène pour être énoncées.

    La présence tutélaire d’Al Gore ne peut que provoquer un malaise. La France n’a pas besoin d’un chaperon, comme par hasard américain, qui donne son satisfecit au nom d’une quelconque autorité morale, fût-elle celle d’un prix Nobel, d’ailleurs controversé.

    (Sur Canal Plus, Jean-Marie Le Pen a noté que la parmi les mesures anoncées la plus concrète était la taxe carbone. Il a ajouté: "Tout le reste fait partie du rêve dans lequel le petit Harry Potter de l'Elysée entretient la France. Ce genre de manifestation me paraît se rattacher beaucoup plus à la magie qu'à la politique.")

  • Le vin climatiquement correct...

    Rémi Lacombe, propriétaire de quatre châteaux du Médoc (380.000 bouteilles par an), va produire le « premier vin climatiquement neutre ». C’est en tout cas ce que diront les étiquettes.

    Ce viticulteur a fait appel à des experts pour calculer le volume de CO2 que dégage son activité. Les experts ont dit que cela faisait 639 tonnes par an. « Je n’avais jamais pensé auparavant à l’importance de a pollution dans le procédé de vinification », dit-il.

    Alors, comment va-t-il faire pour supprimer les émanations de CO2 afin que son vin soit « climatiquement neutre » ?

    Mais il ne va pas les supprimer. Il va donner 10.000 euros à la société ClimatPartner (celle qui a fait l’expertise), qui va les investir dans des « projets économiseurs de carbone » en lien avec l’agriculture...

    Quand les projets seront identifiés et qu’il aura donné ses 10.000 euros, il pourra mettre sur ses étiquettes « premier vin climatiquement neutre »...

    Morale de l’histoire, selon Rémi Lacombe : « En France, la façon de consommer a changé : le consommateur entend parler de la planète qui va mal et j’ai trouvé intéressant de lui proposer un chemin où on associe un produit à une grande cause, unanime et intelligente, qui le mobilise. »

    Bref, il s’agit de vendre son vin en utilisant un créneau porteur.

  • Sarkozy tel qu’en lui-même

    Si l’on se demande ce qu’il faut penser du « Grenelle de l’environnement » et du discours de Nicolas Sarkozy, on peut se contenter de relever que l’invité d’honneur de la cérémonie de clôture était Al Gore. La présence du prix Nobel de l’imposture planétaire, et son hommage appuyé au président français, suffit à montrer de quoi il s’agit.

    Si l’on va y voir de plus près, on constate que ce « Grenelle » et ce discours s’inscrivent dans la plus parfaite continuité de l’action de Nicolas Sarkozy : des paillettes médiatiques qui tentent de cacher le fait qu’on ne va pas faire ce qu’on a annoncé (et ici, sur certains points, c’est préférable...).

    Un discours « historique », un discours « fondateur », disent les thuriféraires du président. Forcément, puisque d’emblée il annonce une « révolution »...

    Donnons un seul exemple : la « taxe carbone ». C’était la mesure phare réclamée par Nicolas Hulot, la clef de tout, l’élément principal du « pacte » signé en grande pompe par la plupart des candidats à la présidentielle. Or Nicolas Sarkozy ne s’engage pas à la créer, il s’engage « à ce que la révision générale des prélèvements obligatoires se penche sur la création » de cette taxe « en contrepartie d’un allègement de la taxation du travail »... On verra bien si la révision s’y penche ou non. Nicolas Sarkozy s’était engagé aussi, par exemple, à arrêter les négociations d’adhésion de la Turquie.. . Le plus fort est que Nicolas Hulot est satisfait...

    On note aussi que Nicolas Sarkozy s’engage à geler le nombre des sites nucléaires. L’association Sortir du nucléaire relève que les projets de nouvelles installations sont « tous sur des sites déjà existants ». Qu’on soit pour ou contre l’énergie nucléaire, il est clair que le président se moque du monde.

    Pour le reste, on cherche en vain la « révolution ». Il y a seulement des orientations, dont certaines sont de bon sens, comme la réduction de l’usage des pesticides, mais qui ne nécessitent en aucun cas un « Grenelle » et de tels effets de manche...

  • Le livre du cardinal Biffi

    A lire sur le blog de Sandro Magister, une fort intéressante recension du livre que publie le cardinal Biffi, ancien archevêque de Bologne, qui a quelquefois défrayé la chronique, notamment sur l’islam et l’immigration. Ce sont ses mémoires, et il dit sans langue de bois ecclésiastique ce qu’il pense d’un certain nombre de personnages et d’événements (Sandro Magister relève aussi d’éloquents silences).  Quelques extraits du livre sont donnés ensuite : sur sa perplexité devant Jean XXIII dénonçant les « prophètes de malheur », appelant à voir « ce qui nous unit plus que ce qui nous divise », et à « distinguer l’erreur et celui qui se trompe », sur les pièges du concile (« aggiornamento », « pastoral », silence sur le communisme), sur Jean-Paul II et la repentance, et le texte de ce qu’il a dit « au futur pape » lors du dernier conclave. Les deux derniers paragraphes de ce texte (c’est presque la moitié de la brève allocution) sont consacrés à l’importance de la déclaration Dominus Jesus et aux vifs remerciements qu’il adresse à son auteur : le cardinal Ratzinger...

    J’attire particulièrement l’attention sur sa très fine analyse des propos de Jean XXIII, dont il montre ce qu’ils ont de vrai et en quoi ils sont critiquables. (Même chose en ce qui concerne « aggiornamento » et « pastoral », mais la réflexion a déjà été faite dans le même sens à plusieurs reprises. Même chose sur la repentance.)

    NB 1. On est surpris de la surprise de Sandro Magister découvrant que, archevêque de Bologne, le cardinal Biffi « a logé un groupe important de maghrébins sans domicile dans une église pendant de nombreuses nuits au plus froid de l’hiver, lui qui a été tellement critiqué pour avoir dit qu’il valait mieux accueillir en Italie des immigrés chrétiens plutôt que musulmans ». C’est pourtant là un exemple très clair de ce qu’est la véritable charité chrétienne, et de la distinction (que refusent les évêques français dans leur récente déclaration) entre le devoir personnel d’être un bon Samaritain, et le devoir politique de refuser une immigration dommageable au bien commun. (A rebours, les politiciens immigrationnistes sont des gens qui ne portent jamais secours au moindre immigré.)

    NB 2. C'est au cardinal Biffi que le pape Benoît XVI avait demandé les homélies pour la retraite du dernier carême au Vatican.

  • Jubilate Deo omnis terra

    Jubilate Deo, omnis terra ; servite Domino in lætitia.

    Introite in conspectu ejus in exsultatione !

    Scitote quoniam Dominus ipse est Deus ; ipse fecit nos, et non ipsi nos :

    Populus ejus, et oves pascuæ ejus. Introite portas ejus in confessione ; atria ejus in hymnis : confitemini illi.

    Laudate nomen ejus, quoniam suavis est Dominus, in æternum misericordia ejus, et usque in generationem et generationem veritas ejus.

    Acclamez Dieu, toute la terre ; servez le Seigneur avec joie. Entrez en sa présence avec allégresse ! Sachez que c'est le Seigneur qui est Dieu ; c'est lui qui nous a faits, et non pas nous-mêmes. Nous sommes son peuple, et les brebis de son pâturage. Franchissez ses portes avec des louanges, ses parvis en chantant des hymnes; célébrez-le. Louez son Nom, car le Seigneur est suave, sa miséricorde est éternelle, et sa vérité demeure de génération en génération.

    Psaume 99

    (Sur saint Evariste, voir ma note de l’an dernier)

  • La France n’a rien à faire en Afghanistan

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Au lendemain de la très médiatique mais nébuleuse incantation de Nicolas Sarkozy sur l’Union méditerranéenne, son ministre de la Défense a discrètement mais concrètement promis à l’OTAN des renforts pour l’Afghanistan, répondant ainsi aux exigences formulées par le secrétaire américain à la Défense Robert Gates.

    Confirmant les informations qui avaient filtré, Hervé Morin ajoute que cet « effort » de la France est « clairement destiné à indiquer aux 37 pays membres de l’Isaf que ce n’est pas le moment de baisser les bras ».

    Hervé Morin se fait le perroquet de Robert Gates. Le gouvernement de Nicolas Sarkozy se met ouvertement au service des Etats-Unis.

    Mais la France n’a rien à faire en Afghanistan. Surtout si c’est pour y manifester son alignement sur le gouvernement de George W. Bush.

  • L’unique télévision chrétienne de Palestine contrainte à fermer

    « C’est avec un grand regret que nous vous annonçons que nous sommes obligés de fermer la télévision de la Nativité , ‘al Mahed’, à partir du 1er novembre 2007, malgré l’inestimable service rendu à l’Eglise et à la communauté chrétienne présente en Terre sainte », a annoncé le directeur de la chaîne palestinienne Samir Qumsieh, un grec-orthodoxe qui l’a fondée en 1996.

    Al Mahed est la seule télévision chrétienne de Terre Sainte, captée dans toute la Cisjordanie , en Jordanie et en Israël. Il y a plus d’un an, l’agence AsiaNews.it de l’Institut pontifical des Missions Etrangères (PIME), s’était fait l’écho de constantes menaces de mort pesant sur Samir Qumsieh, de vexations de la part de l’autorité palestinienne, et des risques de fermeture de la télévision pour manque de fonds.

    Samir Qumsieh a annoncé la décision forcée de la fermeture de la télévision lors d’un entretien au journal italien « Il Foglio », dans lequel il confie ses craintes de voir la communauté chrétienne abandonner définitivement la Terre Sainte d’ici les quinze prochaines années. L’émigration est très forte. La propre famille de Samir Qumsieh confirme ce phénomène. Le journaliste est en effet le seul des six enfants de sa famille à être resté sur place, et il prévoit de quitter le territoire palestinien après la fermeture de la télévision.

    (information de ZENIT.org)

  • Dans un village chaldéen sur la ligne de front

    Patrick Kamenka, de l’AFP, est allé faire un reportage dans « l’ultime village kurde avant les lignes turques ». En fait de village kurde, il s’agit d’un village chaldéen, Dashtetakh. A deux kilomètres, en surplomb, on voit les redoutes turques. Un grand drapeau turc a été dessiné sur la montagne. Entre le village et les redoutes, c’est un no man’s land. « La situation est insoutenable, dit le maire adjoint, Mikhail Gouriel, sous une photo de Benoît XVI. Tous les jours les militaires turcs tirent des obus de mortier. Ils disent qu’ils visent le PKK, mais les hommes du PKK ne sont pas venus ici depuis au moins un an. » Le village est presque désert : « Les femmes et les enfants sont partis se réfugier à Zakho car ils avaient peur des bombardements. Il ne reste que 10 à 15 hommes et quelques très rares femmes. » « Cette année la récolte a été perdue car nos prairies ont été incendiées par les tirs de l’armée turque », dit un paysan.

    Les maisons dans lesquelles se terrent les habitants sont des casemates mises à leur disposition  par le gouvernement du Kurdistan. « Nous sommes tous des réfugiés chrétiens venus de Bagdad ou de Bassorah, explique l’un d’eux. Nous avons fui le terrorisme et maintenant ce sont les Ottomans qui nous attaquent. »

    « Nous avons peur des Turcs, mais où aller ? C’est le village de nos ancêtres, nous sommes revenus pour le meilleur ou pour le pire », dit une des trois femmes qui sont restées, pour « nourrir les hommes ». Le village de nos ancêtres : car en effet ces chaldéens habitaient là, autrefois, avant d’en être chassés par les Kurdes et de se réfugier à Bagdad ou ailleurs...