Le Conseil de l’Europe a décidé de faire du 10 octobre, chaque année, la « Journée européenne contre la peine de mort », sans attendre une éventuelle décision de l’Union européenne...
Les ambassadeurs plénipotentiaires réunis au sein du comité des ministres du Conseil de l’Europe (pour être précis) ont pris cette décision hier soir, selon leur procédure de vote à la majorité simple, alors que l’Union européenne doit la prendre à l’unanimité.
Les ambassadeurs ont exprimé « l’espoir que l’Union européenne se joigne dès que possible à cette initiative »...
On sait que la décision de l’UE devait être prise le 18 septembre, afin que la Journée contre la peine de mort puisse être proclamée en même temps par l’UE et le Conseil de l’Europe. Mais la Pologne a tenu bon jusqu’au bout, avec sa proposition alternative d’une Journée de défense de la vie (incluant l’interdiction de l’avortement, de l’euthanasie et de la peine de mort). Au Conseil de l’Europe, son ambassadeur n’a pas pris part au vote.
Dans une résolution adoptée aujourd’hui par 504 voix contre 45 et 14 abstentions, le Parlement européen, très vexé par cet impair, a appelé l’UE à se joindre au Conseil de l’Europe et demandé « au futur gouvernement polonais de soutenir pleinement cette initiative ».
Sic. C’est sans doute la première fois que le Parlement européen s’adresse à un « futur gouvernement ». (Ce qui est une insulte caractérisée vis-à-vis de l’actuel gouvernement.) Et si le gouvernement issu des élections du 21 octobre est le même ?
Commentaires
Il n'y a qu'une seule solution il faut une loi qui dissolve le peuple polonais et une autre loi qui incrimine les opinions en faveur de la peine de mort (interdiction de dire que l'on est pour et encore plus de dire pourquoi et interdiction de contester cette interdiction et de contester l'interdiction de la contestation), il faut une troisième loi qui interdise de défendre les foetus, une autre loi qui interdise de dire pourquoi il faut défendre les foetus et une autre loi qui interdise de contester cette interdiction.
Oh ! et puis zut, il suffirait d'une loi qui interdise l'amour, la raison et la justice au nom des droits de l'homme. Comme ça tout ceux qui invoqueraient l'amour, la raison et la justcie iraient dans des camps de concentration où ils seraient rééduqués jusqu'à ce que mort s'en suive. Et là les droits de l'homme seraient enfin respectés, le premier droit étant de tuer ses voisins gênants comme le faisait si bien observer abad.
Et les voisins les plus génants seraient ceux qui feraient observer que les droits de l'homme non informés par la justice et par l'amour sont des droits devenus fous. Donc mise en camp de concentration immédiate des Polonais les plus dangereux... (et même des autres... flute ! après tout), jusqu'à ce morts s'ensuivent. Ces mises en camps de concentration et massacres seraient justifiés par la confession obligatoire qu'il s'agit de "militants d'extrême droite extrêmement dangereux pour les droits de l'homme qui n'ont eu que ce qu'ils méritent, de nazis hitlérophiles qui voulaient faire des autodafés et opprimer la liberté d'expression et la liberté d'avortement par des autodafés comme l'Eglise au Moyen-Age !". Ces confessions publiques et privées seront rendues obligatoires pour tous sur la place Tien An Men, heu pardon... je m'égare... sur la place de l'Europe à Bruxelles.
Je semble rire comme cela, mais vous savez lorsque l'on renonce à la vérité et à la justice et à l'amour, on peut tout faire. Il n'y a que le premier pas qui coûte.
Cette Eurocommune explosera un jour comme a explosé le bloc communiste de l'Est. On ne construit pas sur le monsonge et par la force.
Dans "Les Echos", il y a 2, 3 jours, un article d'un professeur polonais, selon laquelle, les polonais sont de plus en plus pro-UE du fait de la prospérité née (bien sur) de l'adhésion à l'UE (et non - bien entendu - de la fin du communisme).
Méthode coué des partisans de l'UE avant les élections, ou vraie menace ? J'espère que les pratiques "démocratiques" de l'Europe aideront les polonais à garder le cap.
Je trouve quand même très étrange cet acharnement qu’ont certains responsables politiques à vouloir sauver, à tout prix, la vie des grands criminels.
Ce problème de la peine de mort ne devrait pas agiter le monde politique et devrait rester au niveau d’un débat moral, juridique, philosophique ou religieux au sein de chaque peuple, les politiques se contentant de prendre acte de l’opinion majoritaire (le plus simple étant un référendum), même si certains estiment important de donner leur opinion, qui sur ce sujet n’a pas plus de valeur que celle du premier venu. Cela aurait pour eux l’avantage de ne pas se « mouiller » sur cette épineuse question et personne ne leur en voudra, car en agissant ainsi ils feraient exactement ce qu’on attend d’eux. Quel est leur intérêt ?
Bonne question, cher abad. Excellent commentaire.
Oui excellente question où est leur intérêt ? Puisqu'ils restent indifférents aux innombrables attentats contre la vie humaine, et contre la liberté religieuse commis tous les jours dans l'UE. Où est leur intérêt ?