Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Ils insistent

    Les 18 réunis à Madrid (voir ma note précédente: Manigances européistes) sont « disposés à travailler ensemble sur la base du traité constitutionnel », afin de trouver un accord qui respecte « sa substance et ses équilibres », selon la déclaration finale. Il s’agit de la substance et des équilibres qui ont été rejetés par référendum en France et aux Pays-Bas, ce qui a rendu le texte caduc.

    Lors de la conférence de presse finale, le secrétaire d’Etat espagnol pour l’Union européenne a déclaré que les 18 voulaient « savoir ce que les autres leur proposent », et d’ajouter : « Nous sommes prêts à écouter les autres, mais nous voulons commencer par le traité que nous avons tous signé. »

    C’est parti pour le forcing. Sous la direction des Allemands…

  • Les Italiens renoncent à pénaliser le « négationnisme »

    Le nouveau projet de loi du gouvernement italien (de gauche) contre le racisme et les discriminations devait faire du négationnisme un délit puni de prison, comme en France.

    Or le texte du projet de loi, qui vient d’être publié, ne mentionne pas ce délit.

    Quelque 200 historiens avaient vigoureusement protesté, au nom de liberté des recherches historiques, dans un manifeste contre la « vérité d’Etat » qui « délégitime la vérité historique ».

    Certains représentants de la communauté juive s’étaient eux-mêmes opposés à ce projet, rappelant que les juifs avaient déjà fait l’objet de « lois spéciales » dans le passé et qu’ils n’en voulaient plus…

  • Marie-Ségolène largue la Corse

    Mercredi soir, Marie-Ségolène est arrivée en retard au meeting qu’elle tenait dans l’Allier. Elle a indiqué aux participants que c’était parce qu’elle était au téléphone avec le Premier ministre du Québec, Jean Charest, qui d’ailleurs leur donnait le bonjour. Applaudissements.

    En réalité, c’est l’imitateur Gérald Dahan qui s’est fait passer pour le Premier ministre du Québec. Et il a diffusé ce matin un extrait de l’entretien.

    Le faux Charest reproche à la candidate ses propos sur la souveraineté du Québec, et ajoute : « C’est comme si nous on disait : il faut que la Corse soit indépendante. » Marie-Ségolène répond en riant : « Les Français ne seraient pas contre, d’ailleurs », et elle ajoute : « Ne répétez pas cela. Cela va encore faire un incident, ce coup-là en France. C’est secret ! », et de s’esclaffer une nouvelle fois.

    Jack Lang trouve cela très amusant : « Dahan est un type drôle et marrant, les farces, cela existe… »

    Il n’y a là rien d’amusant.

    D’abord le procédé est évidemment malhonnête.

    Et la réponse de la candidate à la présidentielle est plus que consternante. Disqualifiante. Il est plus que temps que les socialistes trouvent un candidat sérieux pour la présidentielle.

  • Manigances européistes

    Les secrétaires d’Etat aux Affaires européennes et ambassadeurs des pays qui ont ratifié la Constitution européenne se sont réunis aujourd’hui à Madrid, dans le but de « faire entendre la voix des pays du oui », et « d’aider la présidence allemande à trouver un consensus sur le processus de réforme de l’Union ». D’emblée, le ministre espagnol des Affaires étrangères, qui était à l’origine de cette réunion, conjointement avec son homologue luxembourgeois, a déclaré que la Constitution européenne est un « magnifique document qui sert bien les besoins de l’Union et de ses citoyens », et que s’il faut le modifier, à cause des ces imbéciles de Français et de Néerlandais, il faudra « rechercher un consensus pour compléter le traité plutôt que pour le démembrer ».

    Ce matin, d’autre part, le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, écrit dans le Financial Times à propos de la Constitution européenne : « Nous appelons tous ceux qui sont concernés à rester suffisamment ouverts pour donner une chance au processus de réforme. Cela nécessite suffisamment de flexibilité au cours des tous prochains mois pour permettre un compromis plus tard. Ce serait bien que dans les pays où des élections sont prévues la Constitution européenne ne devienne pas un thème central de discussions au cours desquelles des positions politiques fermes seraient prises. »

    Autrement dit, M. Steinmeier veut imposer le silence sur la Constitution européenne dans les rangs des candidats à la présidentielle en France. Frank-Walter Steinmeier est l’homme qui disait déjà il y a trois jours : « Si compromis il doit y avoir en fin de présidence allemande, certains devront bouger… Eu égard au fait que les deux tiers des pays ont déjà ratifié le traité constitutionnel, nous devons prendre conscience que certains pays devront bouger plus que d’autres. »

    Jean-Marie Le Pen a publié un communiqué, dans lequel il commente ces deux manigances européistes :

    « Les Etats qui ont ratifié le texte de la Constitution européenne se réunissent entre eux en Espagne pour montrer qu’ils sont majoritaires et qu’ils ont donc raison. Cette démarche est contraire au texte même qu’ils défendent, puisque celui-ci ne parle pas de majorité mais souligne que l’unanimité est nécessaire.

    « Ce même jour, le ministre allemand des Affaires étrangères, M. Steinmeier, du haut de son autorité de représentant de la présidence de l’Union européenne, se permet de demander que la Constitution européenne ne soit pas un thème central de la campagne présidentielle en France.

    « Or bien évidemment la résurrection annoncée de la défunte Constitution européenne doit être un thème central de la campagne. Le peuple français, qui a déjà dit non à la Constitution , doit être alerté de ce que manigancent les eurocrates, et les candidats doivent se prononcer clairement sur ce sujet, qui engage ce qui reste de la souveraineté de leur pays.

    « L’ingérence de M. Steinmeier dans les affaires intérieures françaises est précisément un exemple de l’insupportable dérive supranationale de l’Union européenne qui devait trouver sa consécration dans la Constitution.  »

  • El Baradei et l’Iran

    Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mohamed El Baradei, a déclaré au forum de Davos : « Une intervention militaire contre l’Iran serait contre-productive et catastrophique. J’espère qu’on va cesser de parler d’intervention militaire. »

    Or c’est exactement ce que disait le même El Baradei avant l’invasion de l’Irak…

    Et il a rappelé : « En Irak, nous nous sommes fondés sur de fausses informations, nous nous sommes engagés dans une guerre et cela a été une catastrophe. »

    En disant « nous », il ne parle pas de lui, puisqu’il n’avait cessé de souligner que l’Irak n’avait ni armes atomiques ni programme nucléaire.

    Aujourd’hui il dit de même, à propos de l’Iran : « Nous n’avons pas vu d’installation permettant de produire l’arme nucléaire. »

    Mais à la différence de l’Irak, l’Iran a une capacité nucléaire : « Ont-ils le savoir ? Certainement, ils ont le savoir. Est-ce que vous allez bombarder le savoir ? »

  • Parrainages : trois pas en arrière, un pas en avant

    En commentaire de ma note sur la semaine de plus accordée pour le recueil des parrainages, Olivier (FN-59 Pévèle) avait fait remarquer que le délai était initialement de cinq semaines, et qu’il avait été réduit de trois semaines pour l’élection de 2007: en y ajoutant une semaine, le délai reste réduit de deux semaines par rapport à ce qu’il était en 2002.

    Le Front national a publié un communiqué pour souligner ce fait.

    En 2002, précise-t-il, les formulaires de présentation avaient été envoyés aux élus le mardi 26 février, et devaient être retournés au Conseil constitutionnel au plus tard le mardi 2 avril à minuit, soit un délai de 36 jours. L’envoi de ces formulaires le jeudi 22 février 2007 pour une réception ultime par le Conseil constitutionnel le vendredi 16 mars à 18h00 ramène à 23 jours le délai pendant lequel les élus disposeront des formulaires officiels de présentation. Soit 13 jours de moins qu’en 2002.

    Autrement dit, pour ce qui est de permettre aux candidats de recueillir les parrainages, les pouvoirs publics ont fait un pas en avant après avoir fait trois pas en arrière. Et il faudrait leur dire merci pour ce « cadeau »…

  • La fausse polémique Rebelle

    Le Canard enchaîné ayant « révélé » que les Renseignements généraux avaient « enquêté » sur Bruno Rebelle, un conseiller de Marie-Ségolène, « sur ordre du cabinet » du ministre de l’Intérieur, les hiérarques socialistes sont tous montés au créneau pour stigmatiser les horribles méthodes de Sarkozy et appeler à sa démission, tandis que celui-ci démentait formellement avoir demandé quoi que ce soit. L’affaire est une de ses fausses affaires lancées par le Canard quand il n’a rien d’autre à se mettre dans le bec. Elle arrange bien le camp socialiste, qui peut ainsi faire oublier un temps les ségolénades quotidiennes, tout en portant une virulente attaque « morale » contre l’adversaire prioritaire. Il s’agit donc d’un élément de la campagne de Marie-Ségolène, gracieusement offert par le Canard.

    Les RG font des fiches sur toutes les personnes qui font un peu parler d’elles. Les RG ont donc évidemment une fiche sur Bruno Rebelle, qui est directeur des programmes à Greenpeace International après avoir été directeur exécutif de Greenpeace France. Et cette fiche a évidemment été actualisée lorsque Bruno Rebelle a été nommé conseiller de Marie-Ségolène. Que cette pratique soit normale ou non est une autre question. Ce qui importe ici est qu’il s’agit du travail de routine des RG.

    Reste la question, cruciale, du contenu de la fiche.

    Bruno Rebelle porte plainte contre X pour « atteinte à la vie privée ». Or les RG ont communiqué à la presse leur « notice » sur Bruno Rebelle. Il n’y est pas question de sa vie privée, sinon la mention qu’il est « marié », ce qui n’est en rien une indiscrétion.

    La fiche est en réalité très élogieuse sur le personnage. Chez Greenpeace France, il a « entrepris une politique de redressement de l’organisation après avoir constaté un certain nombre de carences », il a rétabli la situation financière en assurant une meilleure gestion, qui lui a permis de tripler le nombre de salariés et de quadrupler le budget. Il est décrit comme un « homme de dossiers et de communication », « capable de nouer un véritable dialogue avec les politiques et les industriels », « il était présent dans tous les milieux : industriels, politiques, associatifs et pas seulement écologistes », et il se veut « interlocuteur et non partenaire » de tout élu prêt à s’engager sur les questions d’environnement.

    Ce que l’on peut conclure de cette fiche, c’est qu’il s’agit là d’un homme efficace tant sur le plan de la gestion que sur le plan de la communication, et que Marie-Ségolène a bien eu raison de faire appel à lui. On ne voit vraiment pas où est le problème.

    Reste aussi la confirmation que Greenpeace est bien une organisation de gauche. Cela va de soi, mais va mieux en le disant, puisque certains naïfs croient qu’elle est apolitique. Mais on n’avait pas besoin de la fiche des RG pour le savoir, puisque ce n’était un mystère pour personne que Bruno Rebelle était un dirigeant de Greenpeace…

  • Saint Polycarpe

    Que Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, et lui-même, le grand prêtre éternel, le fils de Dieu, Jésus-Christ, vous fassent grandir dans la foi et dans la vérité, en toute douceur et sans colère, en patience et longanimité, endurance et chasteté ; qu'il vous donne part à l'héritage de ses saints, et à nous-mêmes avec vous, et à tous ceux qui sont sous le ciel, qui croient en notre Seigneur Jésus-Christ et en son Père qui l'a ressuscité d'entre les morts. Priez tous les saints. Priez aussi pour les rois, pour les autorités et les princes, et pour ceux qui vous persécutent et vous haïssent, et pour les ennemis de la croix ; ainsi le fruit que vous portez sera visible à tous, et vous serez parfaits en lui.

    (Saint Polycarpe, épître aux Philippiens)

  • Vanneste : la « justice » persiste et signe

    La cour d’appel de Douai a confirmé la condamnation du député Christian Vanneste à 3.000 euros d’amende pour « injure envers les homosexuels », et a ajouté 500 euros aux 3.000 euros de dommages et intérêts à verser à chacun des trois lobbies homosexuels qui avaient porté plainte.

    Christian Vanneste était poursuivi pour avoir répété ce qu’il avait dit à l’Assemblée nationale, au moment de la discussion de la loi qui allait permettre de le condamner : « L’homosexualité est inférieure à l’hétérosexualité. Si on la poussait à l’universel, ce serait dangereux pour l’humanité. »

    Il est interdit de dire cela. Il est donc également interdit de commenter un tel jugement. On n’en pense pas moins, et aucune loi ne pourra empêcher la liberté de l’esprit. Ni la vérité d’être la vérité.

  • National Hebdo N° 1175

    « Natalité française : une euphorie trompeuse. En Seine-Saint-Denis, 40% des naissances sont de mère étrangère. »

    Tel est le titre, qui correspond à un aspect de mon éditorial, où je tente de résumer le beau discours de Jean-Marie Le Pen sur la famille, lors du banquet patriotique de Saint-Denis.

    Topoline analyse de façon magistrale l’hypocrisie de ceux qui vivent très bien de l’argent de l’Etat et n’aiment pas les riches (à savoir les entreprises privées).

    Michel Limier brosse le portrait de Jacques Godfrain, le député UMP qui a été le premier à parler dans la presse de ce qui circulait depuis des mois sur la SCI Hollande-Royal .

    Alexandre Martin constate que les entreprises sont de plus en plus contraintes de se livrer à des fonctions de répression qui incombent normalement aux pouvoirs publics.

    Jean Roberto se penche sur la corruption en Algérie, que tente de masquer Bouteflika par sa campagne anti-française.

    Béatrice Pereire établit une liste (non exhaustive) des ersatz et faux prophètes devant lesquels s’agenouillent les médias : François Bayrou faux Le Pen, Olivier Besancenot faux facteur, José Bové faux paysan, Nicolas Hulot faux écologiste, etc.

    A noter : National Hebdo organise un dîner-spectacle, le 17 mars, au célèbre cabaret Don Camillo à Paris. Avec Jean-Marie Le Pen. « Pourquoi un dîner-spectacle ? D’abord pour le plaisir, et en même temps pour soutenir National Hebdo. » Participation : 120 €. (National Hebdo, 6 rue Vauguyon, 92210 Saint-Cloud, tél. 01 41 12 04 14.