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  • Dupont-Aignan, candidat UMP

    Le 13 janvier dernier, Nicolas Dupont-Aignan annonçait qu’il quittait l’UMP, et comme on ne l’avait guère entendu, ce jour du sacre de Sarkozy, il réitérait sa décision le 17. Or le blog Vox Galliae (auquel on se reportera pour les liens permettant de vérifier les informations qui suivent) constate que Nicolas Dupont-Aignan est toujours répertorié comme député UMP à la fois sur le site de l’Assemblée nationale et sur le site du groupe UMP. Qu’il est toujours « conseiller exécutif » de l’UMP sur le site du parti. Qu’il est toujours le candidat investi par l’UMP dans la 8e circonscription de l’Essonne. Que les responsables de son mouvement Debout la République et ses principaux soutiens sont toujours à l’UMP. Que deux de ses proches sont également investis par l’UMP pour les prochaines législatives…

    Cela permet d’apprécier à sa juste valeur le discours qu’il a tenu dimanche devant ses partisans à Paris. Dans lequel il s’est posé comme « le seul candidat républicain du non » à la Constitution européenne, a appelé tous les Français qui ont voté non « à se rassembler derrière » lui, et a rejeté les « appels du pied des partis de l’extrême » (à savoir l’appel à rejoindre l’union patriotique).

  • Radicalisation islamique

    L’institut britannique Policy Exchange a réalisé un sondage auprès des musulmans britanniques, qui montre sans surprise que les jeunes sont de plus en plus engagés dans l’islam.

    37% déclarent qu’ils préféreraient vivre selon la charia islamique, contre 17% des plus de 55 ans.

    37% disent préférer envoyer les enfants dans les écoles musulmanes publiques, contre 19% des plus de 55 ans.

    74% disent préférer que les musulmanes soient voilées en public, contre 28% des plus de 55 ans.

    Et 7% des personnes interrogées, tous âges confondus, déclarent « admirer des organisations comme Al Qaïda qui sont prêtes à combattre l’Occident ». Le taux monte à 13% chez les jeunes.

    Un sondage en France donnerait sans doute des résultats comparables. A ceci près qu’il n’y a pas encore chez nous d’écoles musulmanes publiques.

  • L’euro malfaisant

    L’Institut britannique Harris Interactive a réalisé pour le Financial Times un sondage sur l’euro dans quatre pays qui font partie de la « zone ».  La majorité des personnes interrogées regrettent leur monnaie nationale, avec un pic à 60% en Allemagne. Plus des deux tiers des Français, des Italiens et des Espagnols, et une majorité d’Allemands, considèrent que la monnaie unique a eu un impact négatif sur l’économie de leur pays. Néanmoins une majorité d’Italiens, d’Espagnols et d’Allemands considèrent que l’euro a eu un impact positif sur l’économie de la zone. Mais seulement 5% des Français, qui se montrent ainsi beaucoup plus lucides et cohérents : si ce n’est pas bon pour chacun des pays, on en voit pas comment ce pourrait être bon pour l’ensemble. Il est réconfortant de voir que les Français sont insensibles à la propagande selon laquelle ce qui ne nous paraît pas bon est en fait bénéfique pour l’Europe…

  • Pas de cochon à la télé chinoise

    La censure communiste ne suffisait pas à la Chine. Elle y ajoute la censure du politiquement correct occidental : alors que c’est l’année du cochon, la télévision d’Etat a interdit de son antenne toute image de porc. Pour ne pas choquer les musulmans, bien sûr. On n’avait pas remarqué jusqu’ici un quelconque respect de la religion de la part des communistes chinois… Mais les catholiques restent en prison ou dans leurs caves, bien sûr.

  • Négationnisme

    Interrogée dans La Croix sur la réunion en Espagne des pays qui ont ratifié la Constitution européenne, Catherine Colonna, ministre déléguée aux Affaires européennes, souligne que c’est « seulement tous ensemble que l’on pourra trouver la solution ou bien on ne la trouvera pas ». Que ceux-là souhaitent se réunir, « pourquoi pas », poursuit-elle, mais « la famille européenne rassemble aujourd’hui des pays qui ont dit oui, des pays qui ont dit non, et des pays qui ne se sont pas prononcés : c’est une réalité qui s’impose à tous, sachant que pour entrer en vigueur, un traité doit être ratifié par chacun des Etats membres ». De ce fait, « la priorité doit être de forger un nouveau consensus, à 27 ».

    Voilà une réaction mesurée mais ferme, et conforme à la réalité, pensera-t-on. Mais il y a la suite. Une fois ces vérités rappelées, Catherine Colonna dit exactement comme les conjurés de Madrid !

    Il faut, dit-elle, « partir de la base qui existe, celle du projet de traité constitutionnel, qui est le fruit d’un long travail », et il faut « préserver les équilibres qui sont ceux du texte ». C’est presque mot pour mot le texte de la déclaration finale de Madrid.

    Bref, ils sont tous d’accord pour nous resservir le même texte, plus ou moins modifié, plus ou moins enrichi, mais essentiellement identique.

    Ce n’est pas une surprise, dans la mesure où le gouvernement auquel appartient Mme Colonna est politiquement le même que celui qui a signé le texte. Il n’empêche que c’est un énorme déni de démocratie. Si la quasi-totalité de la classe politico-médiatique faisait campagne pour le oui au référendum, les Français ont dit non. Ce n’est pas pour qu’on leur resserve le même texte, plus ou moins fardé de ci de là.

    Mais l’Europe doit continuer d’avancer contre les peuples, et les référendums français et néerlandais doivent n’être que des incidents de parcours qui ne remettent pas en cause le beau travail accompli. Et l’on fait mine de ne pas se souvenir que si deux pays seulement ont rejeté le texte, ceux qui l’ont ratifié ont soigneusement omis (à l’exception de l’Espagne et du Luxembourg) de demander l’avis de leur peuple, et que d’autres ont sauté sur l’occasion pour geler le processus…

    Dans cette optique, on relèvera la fin d’une interview à Libération de l’Allemand Martin Schulz, président du groupe socialiste au Parlement européen. Evoquant le futur nouveau référendum en France, il affirme être « sûr » que « si toute la gauche se mobilise en faveur du oui » la réponse sera positive… Et un non est de toute façon « inimaginable ». S’il y a un deuxième non « après que toute l’Europe a essayé de trouver des compromis avec la France, il faudra poser la question de son appartenance à l’Union ».

    Sic. Que voilà une belle menace… Mais elle n’a aucun sens. Car ce n’est pas « avec la France » qu’il faut trouver un « compromis ». C’est avec tous les pays qui n’ont pas ratifié le traité et qui sont vis-à-vis du texte exactement dans la même situation (car sur la plan juridique il n’existe que les pays qui ont ratifié et les pays qui n’ont pas ratifié). Rappelons qu’une déclaration annexée au traité imagine comme seule difficulté l’hypothèse extrême que deux ans après la signature du traité, donc en octobre 2006, les quatre cinquièmes des Etats membres auraient ratifié le traité et que de rares pays seraient à la traîne. En janvier 2007, on est loin des quatre cinquièmes…

  • Saint François de Sales

    Saint François de Sales est tombé en agonie un 27 décembre et il est mort le 28. Voici ce que cela a inspiré à Dom Guéranger.

    « Quand on cherche parmi les disciples du Sauveur le type de sainteté qui fut départi à notre admirable Prélat, l'esprit et le cœur ont tout aussitôt nommé Jean, le disciple bien-aimé. François de Sales est comme lui l'Apôtre de la charité; et la simplesse du grand Evangéliste pressant un innocent oiseau dans ses mains vénérables, est la mère de cette gracieuse innocence qui reposait au cœur de l'Evêque de Genève. Jean, par sa seule vue, par le seul accent de sa voix, faisait aimer Jésus; et les contemporains de François disaient : O Dieu! si telle est la bonté de l’Evêque de Genève, quelle ne doit pas être la vôtre !

    « Ce rapport merveilleux entre l'ami du Christ et François de Sales se révéla encore au moment suprême, lorsque le jour même de saint Jean, après avoir célébré la sainte Messe et communié de sa main ses chères filles de la Visitation, il sentit cette défaillance qui devait amener pour son âme la délivrance des liens du corps. On s'empressa autour de lui ; mais déjà sa conversation n'était plus que dans le ciel. Ce fut le lendemain qu'il s'envola vers sa patrie, en la fête des saints Innocents, au milieu desquels il avait droit de reposer éternellement, pour la candeur et la simplicité de son âme. La place de François de Sales, sur le Cycle, était donc marquée en la compagnie de l'Ami du Sauveur, et de ces tendres victimes que l'Eglise compare à un gracieux bouquet d'innocentes roses ; et s'il a été impossible de placer sa mémoire à l'anniversaire de sa sortie de ce monde, parce que ces deux jours sont occupés par la solennité de saint Jean et celle des Enfants de Bethléhem, du moins la sainte Eglise a-t-elle pu encore placer sa fête dans l'intervalle des quarante jours consacrés à honorer la Naissance de l'Emmanuel. »

  • 4e dimanche après l’Epiphanie

    L’évangile est celui de la tempête apaisée.

    Quand les juifs prenaient connaissance de ce passage de l’évangile de saint Matthieu, ils pensaient immédiatement à ces versets du psaume 106 :

    Ceux qui descendent sur la mer dans des navires, et qui font leur ouvrage sur les vastes eaux,

    ceux-là ont vu les œuvres du Seigneur, et ses merveilles dans les profondeurs.

    Il a dit, et le souffle de la tempête s’est levé, et les flots de la mer se sont soulevés.

    Ils montent jusqu'au ciel, et descendent jusqu'aux abîmes ; leur âme défaillait dans le malheur.

    Ils ont été troublés et agités comme un homme ivre, et toute leur sagesse a été anéantie.

    Et ils ont crié au Seigneur dans leur tribulation, et il les a sauvés de leur destin.

    Il a changé la tempête en une brise, et les flots de la mer se sont tus.

    Ils se sont réjouis que les flots se soient tus, et Dieu les a conduits au port de leur désir.

    Contrairement à la plupart des versets de psaumes qui racontent quelque chose, ceux-ci ne font allusion à aucun événement relaté dans l’Ancien Testament. Et c’est fort insolite. Ils ne font allusion qu’à l’épisode évangélique de la tempête apaisée, qu’ils prophétisent de façon précise.

    La péricope évangélique se termine ainsi : « Les hommes en étaient émerveillés, et ils disaient : Qui est celui-ci, à qui les vents et la mer obéissent ? »

    La question n’en est pas vraiment une, car la réponse est contenue dans le verset évangélique, en rapport avec le psaume : « Les hommes » se demandent qui est « celui-là » : celui-là n’est pas l’un des hommes, il est beaucoup plus qu’un homme : il est celui qui dans le psaume commande aux vents et à la mer : il est le Seigneur, il est Dieu.

    C’est pourquoi l’épisode de la tempête apaisée est aussi une épiphanie.

  • Les enfants de la République

    Marie-Ségolène a déclaré à la Martinique : « Le métissage est une chance pour la France. Je serai présidente de la République de la France métissée. »

    Mais elle a de la concurrence. Car Sarkozy l’a précédée. Dans son discours du sacre, il a déclaré : « Je veux être le président d’une France qui aura compris que la création demain sera dans le mélange, dans l’ouverture, dans la rencontre, je n’ai pas peur du mot, dans le métissage. » (Le Salon Beige fait remarquer que Sarkozy a effectivement dit cela, mais que ces derniers mots ne figurent pas dans le texte imprimé du discours.)

    Marie Ségolène a poursuivi : « Je n’accepterai plus qu’on parle d’enfants de première génération, deuxième, troisième génération. Nous sommes tous des enfants légitime de cette République qui doit ouvrir ses bras. »

    La première phrase est une nouvelle atteinte à la liberté d’expression, une nouvelle censure imposée aux sociologues et aux historiens.

    La deuxième phrase est quasiment une citation de Jacques Chirac, qui avait proclamé dans son fameux discours sur la laïcité, le 17 décembre 2003 : « Tous les enfants de France, quelle que soit leur histoire, quelle que soit leur origine, quelle que soit leur croyance, sont les filles et les fils de la République. Ils doivent être reconnus comme tels, dans le droit mais surtout dans les faits. »

    Je réponds à Marie-Ségolène comme j’avais répondu à Jacques Chirac (dans Reconquête et dans une conférence) : Eh bien non. La République ne m'a pas donné la vie, elle n'est donc pas ma mère. Je suis l’enfant de mes parents, je suis aussi un fils de l’Eglise qui m’a engendré à la vie surnaturelle, je ne suis pas un fils de la République. La République n’a jamais donné naissance à personne. On peut se dire enfant de la nation (non dans l’acception révolutionnaire du mot, mais dans son sens traditionnel lié à son étymologie : nation et naître ont la même racine), ou enfant de la patrie (même raisonnement, patrie et père). Jean-Marie Le Pen a souvent dit quelle émotion il avait eue quand on l’avait fait « pupille de la nation », et quelle responsabilité cela lui conférait vis-à-vis de la nation. Mais précisément on ne dit pas « pupille de la République ».

    Mettre la république au-dessus, et en fait à la place de la nation, à savoir un régime politique au-dessus, et en fait à la place de la communauté charnelle et historique, c’est une radicale subversion, typique d’une certaine idéologie de gauche, qui est désormais l’idéologie de la pensée unique. Il est vrai que c’est celle de la Révolution française, à laquelle chacun se réfère. Or la république (au contraire de la nation) est par vocation la république universelle, elle ne connaît pas de frontières : c’est la république qui se fond dans l’Union européenne et dans le mondialisme, et dont l’avenir est donc forcément le métissage, qui est l’une des façons de détruire la nation. (Ce n’est pas un hasard si Condoleezza Rice a eu des propos très forts sur cette nécessité de métisser les sociétés européennes afin de parvenir à la démocratie mondiale du melting pot.)

  • Le devoir de l’Etat

    Jean-Marie Le Pen a prononcé aujourd’hui, lors d’un banquet patriotique à Yvetot, un discours sur l’insécurité sous toutes ses formes. En voici la conclusion :

    La première mission de l'autorité constituée, de l'Etat, la raison du respect que l'on a pour lui, c'est qu'il assure à chacun la sécurité de sa vie, de ses proches, de ses biens.

    Supprimez cela, et vous retournez à la barbarie.

    Le devoir fondamental de l'homme politique, ce n'est donc pas de permettre que demain on rase gratis, qu'on vivra sans travailler, que les autres paieront.

    Non, c'est d'assurer qu'on ne vous assassinera pas, qu'on ne vous dépouillera pas, de votre portefeuille ou de votre emploi, qu'on ne vous empoisonnera pas, avec de la nourriture avariée ou des produits médicaux infectés.

    Cela, c'est la base de la civilisation, le but ultime de la politique, et pour cela, il faut contrôler, réglementer quand c'est nécessaire et empêcher les dangers extérieurs de pénétrer dans le pays.

    Eh bien nous, mes chers camarades, nous qui ne rêvons que d'être les serviteurs du peuple Français, nous acceptons de passer pour réactionnaires ou pour " fascistes ", lorsque nous disons qu'il faut savoir stopper certaines dérives politiques, économiques et sociales.

    Nous acceptons de laisser la compassion aux moralistes, pour nous astreindre à notre devoir d'état, celui de protéger et de défendre nos compatriotes d'abord.

    Nous voulons rendre à l'homme politique sa dignité, mais aussi sa responsabilité, afin que plus jamais, le peuple Français ne puisse souffrir des erreurs de politiques économique, de politique familiale, de politique d'immigration, de politique de sécurité.

    L'objectif n'est pas de faire du passé table rase pour reconstruire une société nouvelle qui ne peut être qu'une utopie meurtrière et une réalisation injuste et désordonnée.

    Nous en appelons simplement au bon sens.

    Il faut agir, et simplement garder raison, au plus proche de la terre, des paysages, des hommes et de leurs attaches naturelles, afin que les pages à écrire de l'Histoire de France ne soient pas les dernières.

    (On peut lire le texte intégral du discours sur le site du Front national ou sur le blog de Jean-Marie Le Pen.)

  • Saint Jean Chrysostome

    L’Eglise latine a adopté le 27 janvier pour la fête de saint Jean Chrysostome. Dans le calendrier byzantin (celui de la « liturgie de saint Jean Chrysostome »), ce jour est celui de la fête de la translation de ses reliques, lorsque, en 438, l’empereur et le patriarche firent rapatrier ses cendres d’Arménie, où il avait été exilé. On dit que le peuple alla à sa rencontre sur des barques si nombreuses que la mer paraissait la terre ferme, illuminée par d’innombrables flambeaux couvrant le détroit du Bosphore.

    Ceci est le tropaire de la fête de saint Jean Chrysostome, le 13 novembre ; il est également chanté pour la fête de la translation :

    « La grâce de ta bouche, resplendissante comme un flambeau, a illuminé le monde. Elle y a déposé les trésors de la pauvreté, elle a démontré la grandeur de l’humilité. En nous instruisant par tes discours, ô Jean Chrysostome notre père, prie le Verbe, le Christ Dieu, de sauver nos âmes. »