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  • Bécassine et la mondialisation

    Devant des ouvrières du textile dont l’usine se délocalise en Chine, Marie-Ségolène a livré sa solution : qu'une loi interdise aux entreprises de déménager une marque en détruisant l'outil de production en France, et elle a ajouté : « Cela fera réfléchir à deux fois les patrons. » Na ! Si Marie-Ségolène réfléchissait, elle laisserait ce genre de démagogie de cour de récréation gauchiste à ses concurrents trotskistes, et comprendrait peut-être qu’une interdiction ne peut pas être la riposte appropriée aux méfaits du mondialisme.

  • Le Pen et l’abbé Pierre

    Jean-Marie Le Pen, s'est dit mercredi sur France 24 « choqué par l'exploitation éhontée du cadavre de l'abbé Pierre par le monde politique », indiquant qu'il ne « s'associait pas à ce genre de démonstration ». Les dirigeants politiques viennent rendre hommage à l'abbé Pierre « pour se montrer », et « montrer le cœur qu'ils portent en bandoulière en toute circonstance », a-t-il ajouté.

    Invité à donner son opinion sur le personnage, Jean-Marie Le Pen a estimé qu'il avait « apporté une notion affective dans la vie politique », et qu'il avait « aidé les siens, ce qui n'était quand même pas très étonnant de la part d'un prêtre catholique ».

    « Il arrive que les hommes de Dieu soient injustes quelquefois », a-t-il également déclaré, alors qu'on lui rappelait que l'abbé Pierre l'avait comparé à Mussolini.

    Il y a un autre propos célèbre de l’abbé Pierre à propos de Le Pen : « Je lui ai dit deux fois : Ta gueule !, et je le répéterai indéfiniment, tant que j’aurai un souffle de vie. » On ne sait pas s’il l’a effectivement répété à son dernier souffle.

  • Une nouvelle tête au CSA

    Michel Boyon a été nommé par le président de la République président du Conseil supérieur de l’audiovisuel. Ami de trente ans de Jean-Pierre Raffarin dont il a été le directeur de cabinet à Matignon, il avait été auparavant directeur de cabinet de François Léotard ministre de la Culture, et PDG de Radio France (1995-98). Conseiller d’Etat, il a été aussi président du conseil de lutte contre le dopage. En 2005, au changement de gouvernement, il a été recasé à Réseau ferré de France… En un méchant raccourci, on peut donc dire que c’est le patron des infrastructures ferroviaires qui prend la tête du CSA. Il est vrai que dans l’audiovisuel on consomme beaucoup de rails, mais pas du même métal…

    Il aura notamment pour tâche, comme son prédécesseur Dominique Baudis, de gémir sur les stations de radio et les chaînes de télévision qui ne respectent pas l’équité politique…

    Deux nouveaux membres du CSA ont été également nommés : le présentateur Rachid Arhab, par le président de l’Assemblée nationale, et le conseiller d’Etat Alain Méar par le président du Sénat (dont il est l’ancien directeur de cabinet).

  • Bayrou et le troisième homme

    Les médias tentent de faire de François Bayrou le troisième homme de la présidentielle. Un sondage bidon de l’IFOP l’a même confirmé, mais aucun autre sondage n’est allé dans ce sens depuis lors.

    Néanmoins Bayrou y croit. Et il observe que le troisième homme de janvier, en 1995, était Jacques Chirac, et qu’il fut élu.

    Il oublie d’ajouter que le troisième homme de janvier, en 2002, était Jean-Pierre Chevènement. Et il fut sixième… Tandis que Bayrou, à qui on refusait alors ce titre, fut quatrième.

    Et bla bla bla.

    P.S. Bayrou avait sans doute connaissance d'un sondage BVA à paraître où il est aussi le troisième homme. Mais en même temps a paru un sondage contraire d'Ipsos. Cela dit, il est vraisemblable que Bayrou profite en ce moment des déboires de Marie-Ségolène.

  • Une semaine de plus pour les parrainages

    Comme cela avait été annoncé le 19 janvier par une « source gouvernementale » anonyme, les candidats à la présidentielle auront une semaine de plus que prévu pour la quête des parrainages effectifs. Un communiqué de Matignon fait savoir que le décret de convocation des électeurs sera publié le 22 février, et rappelle que cette publication déclenche l’envoi des formulaires de parrainage aux élus. La date du 1er mars avait été initialement retenue.

    Si cette mesure éloigne de quelques millimètres le couteau sous la gorge des candidats qui ont du mal à trouver des parrainages, notamment Jean-Marie Le Pen, ce n’est évidemment en rien un début de commencement de la nécessaire réforme de ce système inique qui permet à l’UMPS de tout bloquer.

  • Liban : le spectre de la guerre civile

    A la veille de la conférence Paris III sur l’aide au Liban, le pays des cèdres a été paralysé par une « grève générale » insurrectionnelle organisée par le Hezbollah et ses alliés aounistes, qui ont bloqué les axes routiers. De rudes bagarres ont fait trois morts (par balles) et 130 blessés, et les images des rues où brûlaient des pneus, des manifestants en venant aux mains, des policiers débordés et des chars de l’armée impuissants rappelaient les pires souvenirs. Les opposants prétendent vouloir la démission du gouvernement afin de redonner le pouvoir au peuple libanais. Mais « ce qui se passe n’a rien à voir avec la démocratie, c’est un véritable coup d’Etat », a déclaré Samir Geagea. Dans la soirée, le blocus a été levé, alors qu’on s’attendait à une action plus longue. Mais « la balle est maintenant dans le camp du pouvoir, qui s'il s'obstine sera confronté à une nouvelle escalade », a menacé le Hezbollah.

  • Et maintenant contre les chiites…

    Le vrai tournant de la guerre américaine en Irak est que les Américains s’en prennent désormais aux chiites. Après avoir désigné de façon obsessionnelle « Al Qaïda » et ses relais sunnites comme les uniques responsables des attentats, tandis que les chiites, qu’ils mettaient au pouvoir, étaient censés être des alliés, voici que les chiites deviennent à leurs yeux tout autant responsables des troubles. George Bush en a fait sa position officielle dans son discours sur l’état de l’Union : « Les extrémistes chiites et les extrémistes sunnites sont les deux faces d’une même menace totalitaire. » Il y a un mois, le Pentagone avait déclaré dans son rapport trimestriel : « Le groupe qui a actuellement l’impact le plus négatif sur la situation de la sécurité en Irak est l’Armée du Mahdi, qui a remplacé Al Qaïda en Irak comme l’accélérateur le plus dangereux d’une violence confessionnelle potentiellement durable en Irak. »

    Et les actes suivent les propos : plus de 600 miliciens chiites ont été arrêtés ces dernières semaines, parmi lesquels 16 cadres supérieurs de l’Armée du Mahdi de Moqtada Sadr.

    Les Américains ont ainsi fini par prendre conscience que leurs bons alliés chiites étaient d’abord des agents de la pénétration iranienne en Irak et de la prise de contrôle du pays par l’Iran. Et leur lutte contre « l’Armée du Mahdi » est une façon de lutter contre l’Iran, un substitut de la guerre qu’ils hésitent à mener contre le régime de Téhéran.

    Il n’y a pas qu’au Liban qu’il y a des guerres par procuration…

  • Parrainages : une nouvelle initiative de Jean-Louis Masson

    Le sénateur de Moselle Jean-Louis Masson a déposé une proposition de loi visant à instaurer des sanctions pénales à l’encontre des personnes qui exerceraient des pressions ou des représailles sur les maires parrainant un candidat à l’élection présidentielle.

    Jean-Louis Masson (non inscrit, ex-UMP) mène un courageux combat (hélas solitaire) contre les dérives du système des parrainages. En 2002 il avait déposé une proposition de loi supprimant la publicité des parrainages et instaurant la possibilité de se présenter pour tout candidat ayant obtenu 5% des suffrages lors de l’élection précédente. En 2005, il avait déposé une proposition de loi destinée à renforcer le tri des candidats en doublant le nombre des parrainages, tout en permettant à ceux qui sont incontestablement représentatifs de se présenter sans autre barrage qu’un score minimal de leur parti aux législatives. (Celle-ci est contestable, car dans l’esprit de la Ve République ce ne sont pas les partis qui présentent des candidats.)

    En novembre dernier, Jean-Louis Masson avait écrit au Premier ministre une lettre soulignant que « des milliers de maires déplorent le détournement de la procédure des parrainages » par « les grands partis et le microcosme parisien » qui font croire à l’opinion publique que le parrainage est un soutien politique. Il faisait remarquer qu’en 2002 Daniel Gluckstein avait obtenu ses parrainages sans aucune difficulté, tandis que Jean-Marie Le Pen avait failli ne pas pouvoir se présenter, alors que celui-ci recueillit 36 fois plus de suffrages que celui-là. Constatant que de multiples pressions ou menaces avaient alors été exercées, il réaffirmait que le maintien du statu quo est inacceptable.

    Cette lettre n’eut aucune suite, comme les deux propositions de loi. Mais cela n’entame en rien la détermination de Jean-Louis Masson, qui à défaut de pouvoir faire discuter ses textes s’en sert pour faire connaître à l’opinion publique sa révolte devant ce système inique.

     Dans l’exposé des motifs de sa nouvelle proposition de loi, il reprend le début de sa lettre à Villepin, insistant sur les pressions et représailles exercées à l’encontre des maires. « Ces pratiques ont tendance à se reproduire et c’est inacceptable, ajoute-t-il, car c’est une atteinte intolérable à la liberté des élus. Il ne sert à rien que le vote soit secret pour empêcher les pressions sur les électeurs si dans le même temps, la publicité des parrainages permet des pressions pour empêcher certaines candidatures. »

    Après avoir rappelé que la solution la plus simple serait de supprimer la publicité des parrainages, mais que « les partis dominants au Parlement s’y refusent dans la mesure où ils en sont les premiers bénéficiaires », il rappelle aussi que des sanctions pénales sont prévues à l’encontre des personnes qui exercent des pressions sur les électeurs afin de dénaturer le suffrage universel. Par conséquent, « la moindre des choses serait qu’elles s’appliquent aussi à l’encontre de ceux qui, par des pressions ou des représailles, essayent d’influencer les parrainages aux élections présidentielles. Là aussi, c’est la sincérité du suffrage universel qui est en jeu. »

    S’inspirant des articles ad hoc du code électoral, Jean-Louis Masson propose donc que soient punis de deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 15.000 euros les auteurs de pressions ou de représailles, ainsi que leur non-inscription sur les listes électorales (donc leur inéligibilité) pendant cinq ans.

    Il faut faire connaître ce combat de Jean-Louis Masson, qui est exactement le même que celui de Jean-Marie Le Pen, mais qui a l’avantage pour l’opinion publique d’être totalement désintéressé puisque c’est celui d’un homme qui n’est pas lui-même candidat.

  • Saint Timothée

    La veille de la fête de la Conversion de saint Paul on célèbre saint Timothée, compagnon et disciple de l’apôtre des gentils, qui le fit évêque d’Ephèse et lui écrivit deux lettres qui font partie des Saintes Ecritures.

    Paul, éclatant comme un soleil, t'a lancé comme un de ses brillants rayons, pour illuminer la terre d'une abondante et splendide lumière, pour diriger et confirmer nos âmes, ô Timothée, qui manifestes Dieu !

    Tu as paru comme un char divin, ô Timothée ! portant le nom de Dieu devant les tyrans impies, sans craindre leur cruauté ; car tu as revêtu la force invincible du Sauveur, ô homme chéri de Dieu !

    Tu as reçu la couronne de gloire, ô Timothée, plein de toute félicité ; Apôtre doué d'un esprit divin, tu as ceint dignement le diadème du royaume ; tu assistes devant le trône de ton maître, resplendissant avec Paul dans les tabernacles éternels, ô très heureux !

    (liturgie byzantine)

  • Le SM condamné, plus de cinq ans après

    Clément Schuller, ancien dirigeant du syndicat de la magistrature, a été condamné en appel à 800 euros d’amende pour diffamation de la police. Il s’agit de l’ignoble livre publié par le SM en octobre 2001, intitulé Vos papiers ! Que faire face à la police, dont la couverture représentait, selon la description des juges, « un personnage coiffé d’un képi, aux yeux verts et exorbités, au nez proche d’un groin de porc, bavant discrètement à la commissure des lèvres ». Le directeur de la maison d’édition et le dessinateur ont également été condamnés, respectivement à 1.000 euros et 500 euros d’amende. Les prévenus avaient été relaxés en première instance. Même si les peines sont légères, il s’est donc trouvé tout de même des magistrats pour ne pas cautionner les débordements anti-flics de leurs collègues du SM.

    Dans un communiqué, Jean-Marie Le Pen se félicite de cette condamnation, tout en regrettant qu’elle soit « légère et discrète », et surtout qu’elle « n’intervienne qu’en seconde instance, plus de cinq ans après les faits ». « Et il reste scandaleux, ajoute-t-il, qu’un tiers des magistrats français soient affiliés à un syndicat qui affiche des idées subversives et sape le travail de la police, et qui persiste et signe en engageant un pourvoi en cassation. »