Les RG font des fiches sur toutes les personnes qui font un peu parler d’elles. Les RG ont donc évidemment une fiche sur Bruno Rebelle, qui est directeur des programmes à Greenpeace International après avoir été directeur exécutif de Greenpeace France. Et cette fiche a évidemment été actualisée lorsque Bruno Rebelle a été nommé conseiller de Marie-Ségolène. Que cette pratique soit normale ou non est une autre question. Ce qui importe ici est qu’il s’agit du travail de routine des RG.
Reste la question, cruciale, du contenu de la fiche.
Bruno Rebelle porte plainte contre X pour « atteinte à la vie privée ». Or les RG ont communiqué à la presse leur « notice » sur Bruno Rebelle. Il n’y est pas question de sa vie privée, sinon la mention qu’il est « marié », ce qui n’est en rien une indiscrétion.
La fiche est en réalité très élogieuse sur le personnage. Chez Greenpeace France, il a « entrepris une politique de redressement de l’organisation après avoir constaté un certain nombre de carences », il a rétabli la situation financière en assurant une meilleure gestion, qui lui a permis de tripler le nombre de salariés et de quadrupler le budget. Il est décrit comme un « homme de dossiers et de communication », « capable de nouer un véritable dialogue avec les politiques et les industriels », « il était présent dans tous les milieux : industriels, politiques, associatifs et pas seulement écologistes », et il se veut « interlocuteur et non partenaire » de tout élu prêt à s’engager sur les questions d’environnement.
Ce que l’on peut conclure de cette fiche, c’est qu’il s’agit là d’un homme efficace tant sur le plan de la gestion que sur le plan de la communication, et que Marie-Ségolène a bien eu raison de faire appel à lui. On ne voit vraiment pas où est le problème.
Reste aussi la confirmation que Greenpeace est bien une organisation de gauche. Cela va de soi, mais va mieux en le disant, puisque certains naïfs croient qu’elle est apolitique. Mais on n’avait pas besoin de la fiche des RG pour le savoir, puisque ce n’était un mystère pour personne que Bruno Rebelle était un dirigeant de Greenpeace…
Commentaires
Yves Daoudal le dit très bien : "Ce qui importe ici est qu’il s’agit du travail de routine des RG." Oui, mais le PS, relayé par les médias, a besoin d'un leurre et d'un rideau de fumée pour masquer le vide abyssal de la pensée de la candidate et détourner l'attention des électeurs gogos. Et le pire, c'est que ça marche !
Les (mentors) socialistes sont persuadés que 'la victimisation, ça marche'. Surtout en France se répètent-ils. Sont verts de jalousie envers notre JMLP, sensé 'surfer dessus', sont persuadés que c'est 'le fond de commerce de Jean-Marie Le Pen'. Alors voilà, Mère Ubu, femme, en un sacré, un gros calibre, de canon à victimisation...
Après le canon à sourires, destiné en fait à 'nous faire envie', car ce sourire elle va brutalement l'effacer jusqu'à ce que... jusqu'à ce qu'elle soit élue, pas avant ! Manque ! Cette impression de gouvernance qui nous échappe ! souhaitons inconsciemment le retour du sourire etc. En attendant : Krupps, Deutsch de la Meurthe, Browning ; vous m'avez compris, c'est parti pour la bordée Vivendi-socialiste, le barrage Suez-Haliburton, la risée blanche et mauve et avec 'obus spéciaux', l'averse de printemps, victimisante et victimisationnelle, victimiste, victimolâtre, victiméfiée, victigmate, victimolée, victiminée, victimisisationnuriste, un véritable projet de société que ça va être moi j'vous l'dis... et ce n'est pas les appels à La Mémoire De L'Abbé Pierre qui vont arranger le tableau...
'Espionnée par les RG', c'est parti...
Ah, les pronostics sur la Ségolocampagne...