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  • Etrange affaire à Bordeaux

    Sud Ouest révèle que trois personnalités « proches de la mairie de Bordeaux » et une cartomancienne ont été placées en garde à vue dans le cadre d’une plainte pour abus de faiblesse et vols. Les trois personnalités sont François-Xavier Bordeaux, président de la caisse sociale de développement local et chargé de mission auprès du maire Alain Juppé, Martine Moulin-Boudard, adjointe au maire chargée du patrimoine, et Jean-François Lhérété, directeur des affaires culturelles. La cartomancienne est dite « proche des milieux politiques ». La plainte émanerait du tuteur d’une octogénaire placée sous curatelle renforcée, et porterait sur des faits présumés d’abus de faiblesse sur cette femme propriétaire de plusieurs immeubles de grande valeur, de biens mobiliers d’objets d’art. La police et la justice sont muettes. La mairie de Bordeaux a cru nécessaire quant à elle de publier un communiqué pour souligner que cette affaire « n’a rien à voir avec la gestion municipale »…

  • Le hochet de Taubira

    Christiane Taubira a renoncé la mort dans l’âme à être candidate à la présidentielle, le PS ayant promis trente circonscriptions au PRG. En récompense de son sacrifice, Christiane Taubira vient d’être nommée « déléguée à l’expression républicaine » (sic) pour la campagne de Ségolène Royal. Elle aura la lourde tâche d’expliquer que les prises de position de Marie-Bécassine sont ancrées dans les principes républicains…

  • Objurgation allemande

    Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, est un grand démocrate, mais il ne supporte pas que des peuples osent dire non à la Constitution européenne. Ceux-là, dit-il, vont devoir rapidement modifier leur position : « Si compromis il doit y avoir en fin de présidence allemande, certains devront bouger… Eu égard au fait que les deux tiers des pays ont déjà ratifié le traité constitutionnel, nous devons prendre conscience que certains pays devront bouger plus que d’autres. » Car les gouvernements qui ont dit oui ont raison, les peuples qui ont dit non ont tort, et ils vont devoir le reconnaître. Ainsi va la démocratie européenne…

  • L’abbé Pierre

    La France est paraît-il bouleversée par la mort de l’abbé Pierre, à 94 ans. Sans doute le croyait-on immortel. Chirac a décrété un « hommage national ».

    De l’abbé Pierre, on se souviendra sans doute de son appel de l’hiver 54 et de la création d’Emmaüs.

    Pour l’heure on ne peut aussi que se rappeler qu’il a commencé sa vie publique en étant résolument de gauche, compagnon de route des communistes tant en ce qui concerne la chasse impitoyable aux « collabos » que le soutien aux ennemis de la France dans les colonies et en Algérie. Et qu’il a terminé sa vie publique en étant le complice, le soutien et le haut-parleur des pires groupuscules gauchistes, comme le DAL et les « collectifs de sans-papiers ».

    Les hommages qui se multiplient louent son « humilité ». C’est à se tordre de rire. Pour prendre un seul exemple, je me souviens de ce numéro du Figaro Magazine, il y a quelques années, qui évoquait sur plusieurs pages l’abbé Pierre parti quelque temps en ermite au Sahara. Absolument seul dans le désert, pour méditer, loin du monde. Et ces pages étaient des pages de superbes photographies, montrant l’abbé Pierre sous toutes les coutures, avec des éclairages étudiés et des poses de mannequin…

    Ce prêtre ne croyait pas en l’immaculée conception (ni au péché originel), ni en l’assomption, ne voyait pas de raison de s’interdire de penser que le Christ ait eu des relations sexuelles avec Marie-Madeleine, était contre le célibat des prêtres, pour le sacerdoce des femmes, pour l’« alliance » homosexuelle, contre la « tutelle romaine » sur les Eglises locales, etc.

    Mais on se souviendra aussi qu’il avait été sifflé à la télévision et avait déclenché une campagne de haine contre lui lorsqu’il avait osé dire à la télévision que le meilleur préservatif est la fidélité.

    Dans un autre domaine, au moment de l’explosion des « nouveaux pauvres » du socialisme, il avait pris le contrepied de la pensée unique, à l’approche de Noël, en demandant aux riches de dépenser leur argent dans des produits de luxe, car cela donne du travail et relance l’économie, ce qui ne peut que bénéficier aussi aux pauvres.

    On ne peut que le confier à la miséricorde de Dieu, en quoi il croyait, semble-t-il, réellement.

  • Elle se prend pour de Gaulle ?

    Suite des gaffes de Marie-Bécassine. A l’issue d’un entretien à Paris avec André Boisclair, chef du Parti québécois, Ségolène Royal s’est entretenue avec des journalistes du Québec. « Quelles sont vos affinités avec la souveraineté du Québec ? » lui a-t-on demandé. « Elles sont conformes aux valeurs qui nous sont communes, c'est-à-dire la souveraineté et la liberté du Québec », a-t-elle répondu d'un ton assuré.

    Il s’agit d’un sujet très sensible. La position officielle de la France est « ni ingérence, ni indifférence ». La petite phrase de Marie-Ségolène a immédiatement fait la une de l’information au Canada, et le Premier ministre canadien Stephen Harper a publié un communiqué dénonçant l’ingérence de la candidate socialiste dans les affaires canadiennes. Le Premier ministre du Québec, quant à lui, a déclaré qu’il n’avait pas eu connaissance des propos de Mme Royal qui, a-t-il précisé, n’est jamais venue au Québec, et que c’était aux Québécois de décider de leur avenir.

    Après chacune de ses sorties désastreuses, Marie-Bécassine tente de se justifier. Cette fois, elle affirme qu’elle n’a fait preuve « ni d’ingérence ni d’indifférence », et que d’ailleurs elle n’a évoqué à aucun moment, avec André Boisclair, les réformes institutionnelles, mais que… « si ces réformes arrivent, je le répète, ces deux principes seront appliqués, de souveraineté et de liberté », deux principes qui « ne me paraissent absolument pas contestables ».

    Interrogée sur la célèbre exclamation de de Gaulle « Vive le Québec libre ! », elle a dit que c’était une « belle phrase » mais qu’elle ne le dirait pas de cette façon-là…

    Elle l’a dit autrement, en effet. Reste à savoir, du reste, ce qu’elle entend par souveraineté et liberté. En fait, les Canadiens ne devraient pas s’alarmer. La position canadienne officielle est que les Québécois « forment une nation au sein d’un Canada uni ». C’est la même « souveraineté et liberté » que Marie-Ségolène revendique pour la France : une nation au sein d’une Europe unie, régie par une Constitution fédérale.

  • Marie-Bécassine et les femmes assassinées

    Merci à Olivier qui m’a fait remarquer l’autre propos, celui-là parfaitement délirant, de Marie-Bécassine sur les femmes battues. On peut en voir la vidéo sur Vox Galliae. Voici le texte :

    «  Et quand dans un pays comme la France il y a ce chiffre épouvantable : une femme sur trois aujourd’hui est assassinée sous les coups de son conjoint, là, dans la France dans laquelle nous vivons, et que ce chiffre-là et que ces crimes-là ne sont même pas évoqués dans les médias, tellement ça fait partie de la quotidienneté, c’est un combat quand même majeur ! »

  • Sainte Emérentienne

    Sainte Agnès est fêtée le 21 janvier. Cette année, c’était dimanche, donc sainte Agnès a dû céder la place à son Seigneur. C’est l’occasion de mettre en lumière sainte Emérentienne, fêtée deux jours après sainte Agnès.

    Emérentienne était une petite esclave de sainte Agnès (qui elle-même n’avait que 13 ans au moment de son martyre). Elle avait embrassé la foi chrétienne en même temps que sa maîtresse, et elle resta fidèle à l’une et à l’autre jusqu’au bout. Elle ne fit rien d’autre que remplir ses tâches de petite servante. Dans l’humilité, et dans la prière.

    Un jour qu’elle se rendit sur la tombe d’Agnès, dans une catacombe de la Via Nomentana , elle fut lapidée.

    On la représente avec des pierres sur le ventre.

    Alors que sainte Agnès est infiniment plus connue que sainte Emérentienne, il y a de par le monde davantage d’églises dédiées à l’humble petite servante qu’à l’intrépide jeune héroïne de la foi.

  • La mosquée de Genevilliers

    Plus de 400 personnes ont assisté samedi à la pose de la première pierre de la mosquée de Gennevilliers. Puis les « fidèles, élus et représentants des différents cultes » se sont retrouvés dans une salle pour assister à la signature du bail emphytéotique du terrain, d’une durée de 99 ans, offert par la municipalité pour un euro symbolique. Quelqu’un a-t-il vérifié que ce bail n’était pas seulement un détournement de la loi de 1905, mais en contradiction avec la loi ? (voir la note précédente sur Roubaix).

  • Echec à la municipalité islamophile de Roubaix

    Une belle victoire du Front national à Roubaix : le tribunal administratif de Lille a annulé la délibération du conseil municipal de Roubaix qui autorisait le maire à signer un bail emphytéotique avec une association musulmane en vue de la construction d’une mosquée.

    Le tribunal a constaté que le terrain qui devait être loué à l’association devait être acquis par la municipalité pour un montant de 127.696 euros, qu’une subvention devait être demandée pour couvrir 50% du coût, et que le solde serait financé par un emprunt. Or, remarque le tribunal, au regard du loyer : 1 euro par an pendant 99 ans, le montant du bail ne pourra évidemment pas couvrir le coût du terrain. Par conséquent ce bail « ne peut qu’être considéré comme une subvention directe, accordée pour favoriser l’exercice du culte musulman », ce qui est contraire à l’article 2 de la loi de 1905.

    Saisi par Stéphanie Rondeau, au nom des élus du groupe FN au conseil municipal, le tribunal a ainsi donné raison aux seuls élus qui s’opposaient au projet. Le groupe FN « se félicite de cette décision, véritable camouflet pour le maire et sa majorité UMPS qui avaient voté comme un seul homme cette délibération ».

    En effet les élus FN avaient été les seuls à s’opposer à ce projet. Et il est instructif de lire le compte-rendu de la réunion du conseil municipal consacré à ce sujet. C’est le groupe des Verts qui l’avait mis en ligne, si fier de montrer comment tous les groupes dits républicains étaient d’accord entre eux pour favoriser l’islam.

    Et c’est le groupe FN qui était le seul à défendre la loi de la République…

    Chacun des intervenants, à commencer par le communiste Duriez (délégué à l’interculturalité…) qui présentait le projet, soulignait qu’ils étaient en train de poser un « acte fondateur », à « haute portée symbolique ». Duriez était particulièrement lyrique, concluant ainsi son exposé : « Dans un pays laïque, où chacun a la liberté de croire ou de ne pas croire à ce qu’il veut, autour des valeurs universelles portées par toutes les religions monothéistes, rassemblons-nous, ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas, pour plus d’égalité et de fraternité ! »

    L’opposition de « droite » avait délégué pas moins de trois intervenants. Le plus enthousiaste, se réclamant de la démocratie chrétienne, non seulement voulait une (nouvelle) mosquée, mais se félicitait d’être en accord avec les communistes. Le deuxième critiquait le bail emphytéotique, non en ce qu’il contrevient à la laïcité, mais parce qu’il n’est pas assez avantageux pour les musulmans, laissant au locataire la charge des gros travaux ! Le troisième soulignait qu’il s’agit d’une « délibération fort importante, comme rarement notre conseil municipal en a eue sous les yeux ». Et de bavasser sur « l’origine commune des religions monothéistes », dont il ne sait manifestement rien, puisque cette expression ne veut strictement rien dire. Quant au chevènementiste, il étalait magnifiquement et longuement sa méconnaissance de la loi de 1905, tant en ce qui concerne l’Eglise catholique, qu’en ce qui concerne le projet de mosquée : « Il faut considérer la loi de 1905 comme un événement fondateur, tellement fondateur qu’aujourd’hui on peut la reprendre stricto sensu et l’appliquer à une situation à laquelle, sans aucun doute, le législateur de l’époque n’avait pas pensé. » Suivent une série d’exclamations sur les bienfaits de la loi de 1905, sur l’application de cette loi « dans ce qu’elle a de plus concret et de plus novateur »…

    Et vlan. Le tribunal administratif a rayé d’un trait de plume toutes ces envolées et toutes ces considérations. Le conseil municipal était dans l’illégalité. Il violait la loi de 1905. Bravo le groupe FN.

  • Vaclav Klaus et les européistes

    A quelques jours de la visite d’Angela Merkel à Prague, le président tchèque Vaclav Klaus écrit dans le quotidien Dnes à propos de la construction européenne à marche forcée : « Un petit groupe organisé et fortement motivé de pro-européens triomphe de centaines de millions de gens, toujours persuadés que rien d’essentiel n’est en jeu. »

    A propos des manœuvres sur la Constitution européenne, il écrit : « La question est de savoir si la voie où l'on s'engage conduit à bloquer, par des efforts quotidiens, l'unification détournée que pratiquent en permanence les politiques et les bureaucrates européens, ou s'il est possible de définir une fois pour toutes (ou du moins pour longtemps) la séparation optimale entre ce qui est national et communautaire, par un document qui peut ou non s'appeler constitution. » La deuxième solution est assurément préférable, mais alors ce serait un texte « complètement différent » de celui qui a été rejeté par référendum en France et aux Pays-Bas.

    C’est le contraire de ce que proposent aujourd’hui nombre d’européistes : appeler autrement la Constitution européenne, dont on sauvegarderait l’essentiel du contenu…

    Avant de rencontrer Angela Merkel, Vaclav Klaus va s’entretenir avec son homologue polonais, Lech Kaczynski, qui n’est guère plus europhile que lui. Histoire de bien montrer à la présidente du conseil européen qu’il n’est pas seul…

    La République tchèque est, avec la Pologne, l’un des sept pays qui ont reporté sine die la ratification de la Constitution européenne. Le président tchèque, dont les convictions souverainistes sont bien connues, n’a que peu de pouvoirs. Mais il se trouve que le « parti démocrate civique » du Premier ministre, pourtant favorable à la construction européenne, est également opposé à la Constitution européenne sous sa forme actuelle.