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  • Turquie : la fausse sanction

    Les ministres européens des Affaires étrangères se sont mis d’accord sur la Turquie , alors qu’on prévoyait qu’ils renvoient le dossier au sommet de jeudi. En fait, ils ont repris pour l’essentiel la proposition de la Commission européenne de geler huit des 35 chapitres de négociations tant que la Turquie n’ouvre pas ses ports et aéroports au commerce chypriote.

    Cela a l’apparence d’une sanction. Cet accord, nous dit-on, qui sera sans aucun doute entériné par les 25 jeudi ou vendredi, est un signal fort envoyé aux Turcs, et va « ralentir les négociations ».

    En réalité c’est tout le contraire. Les 25 sauvent la face en faisant croire qu’ils réagissent enfin à la mauvaise volonté turque. Mais dans les faits, ils accélèrent les négociations.

    Ou plus précisément ils font en sorte que ces négociations puissent commencer. Car jusqu’ici, contrairement à ce qu’on nous fait croire, il n’y avait aucune négociation. Un seul chapitre avait été ouvert et conclu le jour même de l’ouverture officielle des négociations. Pour le symbole. Mais depuis lors Chypre a systématiquement opposé son veto à l’ouverture de nouveaux chapitres.

    Or cela n’est plus possible aujourd’hui : l’Union européenne ayant pris des « sanctions » contre la Turquie , Chypre ne peut plus prendre des mesures unilatérales. Autrement dit, les négociations vont pouvoir s’ouvrir sur les chapitres qui ne sont pas gelés. Et l’on nous annonce déjà que trois d’entre eux sont techniquement prêts…

    Certes, aucun chapitre ne pourra être conclu tant que la Turquie n’aura pas fait des « progrès » vers une reconnaissance de facto de Chypre. Mais les négociations proprement dites vont bel et bien pouvoir s’ouvrir. En gelant 8 chapitres, l’Union européenne en dégèle 26…

    Tel est le tour de passe-passe, par lequel, une fois de plus, l’Union européenne trompe l’opinion publique des peuples d’Europe.

  • Rorate cæli (aux vêpres)

    Aux vêpres

    R/- Rorate cæli desuper, et nubes pluant justum.

    V/- Aperiatur terra, et germinet Salvatorem.

    Cieux, faites tomber la rosée d’en haut, et que les nuées fassent pleuvoir le Juste.

    Que la terre s’ouvre, et que germe le Sauveur.

  • La commission Ecclesia Dei « débat »…

    Selon l’AFP citant l’agence I-Média citant des « sources vaticanes »..., une réunion plénière de la commission Ecclesia Dei a été convoquée demain mardi pour débattre de la libéralisation de la messe de saint Pie V, « à la suite des inquiétudes manifestées notamment par les évêques français » devant le projet du pape Benoît XVI.

  • Dénatalité : Poutine réagit

    Dans son discours au Conseil de la Fédération en mai 2006, Vladimir Poutine annonçait la mise en place d'une politique visant à augmenter le nombre de naissances, en permettant notamment aux mères de bénéficier d'une "prime de maternité" considérable (250.000 roubles, soit 7.350 €, l’équivalent d’au moins 14.000 euros pour nous à niveau de vie égal) pour la naissance d'un second enfant et 300.000 roubles (8.825 €) pour le troisième. Cette loi vient d’être votée par la Douma et entrera en application le 1er janvier prochain.

    250.000 roubles, c’est l’équivalent, compte tenu du différentiel de niveau de vie et des salaires, de 14.000 euros chez nous (Moscou exclue).

    Des "Certificats de naissance" ont été introduits dans les maternités déjà depuis février : remplis lors de la naissance d'un enfant, ils permettent à la mère de toucher sa "prime de maternité" et à la sage-femme de bénéficier d'une "prime d'assistance" de 10.000 roubles (294 €) pour chaque enfant né dans son service.

  • N’importe quoi

    C’est Libération qui a lancé la chose. Selon le moribond rothschildo-joffrinien, l’une des nouvelles affiches de la campagne de Jean-Marie Le Pen aurait provoqué des remous dans la « vieille garde » du Front national, et plus particulièrement chez les « derniers représentants de l’aile catholique traditionaliste encore présents dans les coursives du paquebot » (sic). Cette affiche est celle dont le personnage est une jeune femme, dont il est difficile de savoir si c’est une beurette ou une Française d’outre-mer, avec pour slogan : « Nationalité, assimilation, ascenseur social, laïcité… Droite, gauche, ils ont tout cassé ».

    Les agences de presse se sont emparées de « l’affaire », suite à la conférence de presse de Marine Le Pen, où elle a été longuement interrogée sur la question.

    C’est tout bonnement ahurissant de bêtise. Lorsqu’il a été élu député en 1956, Jean-Marie Le Pen avait pour suppléant un Antillais noir. Il a été le premier dirigeant politique à faire élire une Française d’origine algérienne dans un conseil régional, après avoir fait élire aussi Sid Ahmed Yayaoui. Pendant plusieurs années ses meetings s’ouvraient par la prestation d’une chanteuse d’origine malgache. Et faut-il évoquer de nouveau ces élus du Front national appelés Stéphane Durbec, Farid Smahi, Huguette Fatna, ces deux derniers étant membres du bureau politique ?

    Comment peut-on trouver incongru qu’une jeune femme d’origine nord-africaine ou antillaise ou réunionnaise soit porte-parole du Front national pour dénoncer l’échec de la politique d’intégration ?

    Sans doute les adversaires du Front national voient-ils avec dépit que leur mensonge massif sur le « racisme » de Le Pen est en train de voler en éclats, enfin, pour de bon. Et ils n’ont évidemment pas digéré que Dieudonné aille faire un tour aux BBR et dénonce ensuite la diabolisation dont Le Pen est victime.

    Tant pis pour eux. Le Front national n’a jamais été raciste, pour la bonne raison que ce serait contraire à son intitulé, contraire au parcours personnel d’un certain nombre de membres de la « vieille garde », et contraire à la foi des « représentants de l’aile catholique traditionaliste ». Son but est de rassembler tous les Français, quelle que soit leur origine. Et c’est plus que jamais son but dans la campagne présidentielle.

    Et, comme l’a souligné Marine Le Pen, c’est encore plus d’actualité aujourd’hui qu’hier. Car « un certain nombre de Français d’origine immigrée sont conscients de cet échec et entendent obtenir des réponses, et pour beaucoup d’entre eux se tournent vers le candidat Jean-Marie Le Pen ».

    C’est le même FN qui dénonce régulièrement l’immigration, s’étonne l’AFP. Mais oui. Il dénonce la politique d’immigration suivie depuis trente ans, et il se trouve que de plus en plus de Français d’origine immigrée (voire même d’immigrés tout court) le rejoignent dans son analyse, précisément pour les raisons indiquées sur l’affiche. Ce n’est pourtant pas si difficile à comprendre…

  • La saine laïcité et le laïcisme

    Le pape Benoît XVI a prononcé samedi, devant le congrès des juristes catholiques italien, une importante allocution sur la laïcité. Le texte n’est aujourd’hui disponible qu’en italien sur le site du Saint-Siège. En voici de larges extraits, donnés par l’agence APIC.

    Interdire les symboles religieux dans les lieux publics ne correspond pas à une idée "saine" de la laïcité, a martelé samedi le pape Benoît XVI en recevant en audience les participants à une conférence nationale des juristes catholiques italiens.Le pape a ainsi fustigé le laïcisme et donné la définition d’une "laïcité saine", devant ces juristes.
    Benoît XVI a condamné la “dégénérescence“ de la laïcité en “laïcisme“, lors d’une intervention devant plusieurs centaines de juristes catholiques italiens, le 9 décembre 2006 au Vatican. Dénonçant “l’exclusion des symboles religieux des lieux publics“, le pape a donné la définition d’une “laïcité saine“ où l’Eglise ne soit pas confinée dans la sphère privée, où elle puisse se prononcer sur les questions morales et exercer librement le culte.
    “L’hostilité à toute forme d’importance politique et culturelle de la religion, particulièrement à la présence de tout symbole religieux dans les institutions publiques, n’est certainement pas une expression de la laïcité, mais de sa dégénérescence en laïcisme“, a ainsi affirmé le pape devant les participants au 56e congrès de l’Union des juristes catholiques italiens, reçus en audience au Vatican. “Refuser à la communauté chrétienne et à ceux qui la représentent légitimement le droit de se prononcer sur les problèmes moraux qui interpellent aujourd’hui la conscience de tous les êtres humains, particulièrement des législateurs et des juristes, n’est pas non plus le signe d’une laïcité saine“, a ajouté Benoît XVI. A ses yeux, “sans Dieu, l’homme est perdu“ et “l’exclusion de la religion de la vie sociale, en particulier la marginalisation du christianisme, mine les bases mêmes de la coexistence humaine“.
    Benoît XVI a noté qu’aujourd’hui “la laïcité est communément considérée comme l’exclusion de la religion des divers domaines de la société et comme son confinement dans le domaine de la conscience individuelle“. Ainsi, a-t-il regretté, “la laïcité s’exprimerait dans la totale séparation entre l’Etat et l’Eglise, sans que cette dernière n’ait le droit d’intervenir sur des thématiques relatives à la vie et au comportement des citoyens“. De même, “la laïcité comporterait aussi l’exclusion des symboles religieux des lieux publics destinés au déroulement des fonctions propres à la communauté politique : les bureaux, les écoles, les tribunaux, les hôpitaux, les prisons…"
    A partir de ces multiples manières de concevoir la laïcité, a encore expliqué le pape, “on parle aujourd’hui de pensée laïque, de morale laïque, de science laïque, de politique laïque“. Il s’agit selon lui d’une “vision dans laquelle il n’y a pas de place pour Dieu“ et il semble que cette laïcité soit devenue “l’emblème qui qualifie la post-modernité, en particulier la démocratie moderne“. Pourtant, selon Benoît XVI, “le devoir de tous les croyants“, en particulier des chrétiens, est de “contribuer à élaborer un concept de laïcité qui, d’une part, reconnaisse à Dieu et à sa loi morale, au Christ et à son Eglise, la place qui leur revient dans la vie humaine, individuelle et sociale, et, de l’autre, qui affirme et respecte l’autonomie légitime des réalités terrestres“.
    Le pape a alors proposé la définition d’une “laïcité saine“. “L’Eglise, a-t-il expliqué, ne peut indiquer quel système politique et social il faut préférer, mais c’est le peuple qui doit décider librement les modalités les meilleures et les plus aptes à organiser la vie politique“. “Toute intervention directe de l’Eglise dans tel domaine serait une ingérence illégitime“. D’un autre côté, selon Benoît XVI, “une ‘laïcité saine' implique que l’Etat ne considère pas la religion comme un simple sentiment individuel que l’on pourrait confiner uniquement dans la sphère privée“.
    “Ceci implique que le libre exercice des activités de culte - spirituelles, culturelles, éducatives et caritatives - de la communauté des croyants soit garanti pour chaque confession religieuse (tant qu’elle n’est pas contraire à l’ordre moral et n’est pas dangereuse pour l’ordre public)“, a encore souligné le pape devant les juristes catholiques italiens.
    Dans sa longue intervention autour du thème choisi par les juristes italiens lors de leur congrès - ‘la laïcité et les laïcités’ - le pape a indiqué qu’il n’y avait pas “une seule laïcité, mais plusieurs“, et même “de multiples manières de considérer et de vivre la laïcité, des manières parfois opposées et même contradictoires entre elles“. Benoît XVI a ainsi expliqué qu’au Moyen-Âge, la laïcité marquait “l’opposition entre les pouvoirs civils et les hiérarchies ecclésiastiques“. “A l’époque moderne“, a précisé le pape, elle prend le sens de “l’exclusion de la religion et de ses symboles de la vie publique au moyen de leur confinement dans la sphère du privé et de la conscience individuelle“. Selon le pape, “c’est ainsi qu’a été attribué au terme de laïcité une acception idéologique opposée à celle qu’il avait à l’origine“.
    La distinction entre laïcisme et laïcité revient souvent dans la bouche de Benoît XVI. Il avait aussi déjà établi cette distinction avant même d’être élu pape. Plus récemment, dans l’avion qui le menait en Turquie, le 28 novembre dernier, Benoît XVI avait affirmé devant les journalistes qui l’accompagnaient que le laïcisme était “une idée qui sépare totalement la vie publique de toutes les valeurs des traditions“ et “une voie sans issue“. Il invitait alors à “redéfinir le sens d’une laïcité qui souligne et conserve la vraie différence et l’autonomie des sphères mais aussi leur cohérence et leur responsabilité commune“.

  • Chronique de la mère Ubu

    Ségolène Royal est capable, comme on l’a vu lors de son voyage en Israël, de proférer plusieurs propos ubuesques dans le même discours. A Porto, on a relevé sa charge ahurissante contre l’indépendance de la Banque centrale européenne, indépendance garantie par le traité de Maastricht dont elle est une fervente partisane. Dans le même discours, a révélé Jeanne Smits, elle a félicité le Premier ministre portugais d’avoir eu le « courage » d’organiser un référendum sur l’avortement. Elle a souligné qu’il était « bon » de dépénaliser l’avortement, car « le Portugal est le seul pays d'Europe qui ne l'a pas encore fait ».

    Ségolène Ubu ne sait pas que l’avortement est interdit en Irlande, en Pologne et à Malte.

  • Non à la grande mosquée de Marseille

    Bruno Gollnisch a tenu samedi une conférence de presse à Marseille sur le projet de grande mosquée. Il a dénoncé le fait qu’une « partie du financement de cette grande mosquée cathédrale est imposée au contribuable marseillais », par le biais d’un loyer de 300 euros pour le terrain alors que la valeur de celui-ci est estimée par les pouvoirs publics à 4 millions d’euros. Il s’agit d’une « donation déguisée », et la délibération du conseil municipal est un « détournement de procédure ». Bruno Gollnisch et Jackie Blanc (secrétaire départemental du FN) ont annoncé avoir déposé auprès du tribunal administratif une requête en annulation de cette délibération.

    Bruno Gollnisch a rappelé que le Front national est « favorable à la liberté de conscience et de culte pour tous », mais que l’édification d’une très grande mosquée, dans une ville qui en compte déjà 66 dont quatre grandes, a un côté « provocateur ». En tout état de cause, a-t-il ajouté, « nous entendons que nos paysages soient respectés : une « certaine discrétion architecturale » est de mise, afin de respecter  l’identité de la France.

  • Pinochet

    Face à la meute « antifasciste », Bruno Gollnisch a dit l’essentiel sur Augusto Pinochet : « Quoi que l’on en dise, le général Pinochet restera dans l’histoire comme celui qui,  mandaté par la majorité du Parlement chilien et par le Tribunal constitutionnel de son pays, a sauvé du communisme, non seulement le Chili, mais sans doute toute l’Amérique latine. Il est aussi celui qui, après avoir restauré l’ordre, a remis le pouvoir aux civils. C’est tout cela que ne lui pardonneront pas les marxistes et leurs alliés objectifs dans cette partie du monde comme dans la nôtre. »

  • Le Pen affiche le peuple

    medium_Affiches-Le-Pen-7.jpgUne nouvelle campagne d’affiches du candidat Jean-Marie Le Pen est lancée cette semaine. Elle a été présentée ce matin lors d'une conférence de presse par Marine Le Pen.

    Ce sont six affiches soulignant que la gauche et la droite ont « tout cassé », et que toutes les catégories de Français sont touchées. Une septième affiche montre Jean-Marie Le Pen avec les personnages qui figurent sur les six autres, image de la volonté du candidat de rassembler tous les Français pour relever la France.