Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 9

  • Regem venturum Dominum

    Regem venturum Dominum, venite adoremus.

    Venite exsultemus Domino, jubilemus Deo salutari nostro, pæoccupemus faciem ejus in confesssione, et in psalmis jubilemus ei.

    Regem venturum Dominum, venite adoremus.

    Le roi qui vient, le Seigneur, venez, adorons-le.

    Venez, réjouissons-nous devant le Seigneur; poussons des cris de joie vers Dieu, notre sauveur. Empressons-nous de nous mettre en sa présence en le confessant, et chantons des psaumes à sa gloire.

    (Aux matines, invitatoire et premier verset du psaume 94)

  • Nouvelle-Calédonie : un triple forfait

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La prétendue adoption par les députés du projet de loi constitutionnel sur la Nouvelle-Calédonie est un triple forfait, à l’égard de la Nation , de la République, et de la Démocratie

    A l’égard de la Nation , puisque c’est un pas de plus vers une sécession d’une partie du territoire national.

    A l’égard de la République, puisque ce texte viole directement le principe d’égalité des citoyens.

    A l’égard de la Démocratie , puisqu’il exclut certains citoyens du droit de vote, mais aussi puisque le texte a été déclaré adopté sans que soit organisé un scrutin public ni même un vote à main levée !

    Pour masquer les divisions de l’UMP, le pouvoir a supprimé le vote. Cela s’appelle une dictature.

  • Propagande pour l’avortement

    Au Portugal paraît une « étude » sur les avortements clandestins, qui, souligne l’AFP, « a révélé l’ampleur d’une réalité mal connue jusqu’à présent et ouvert un débat à deux mois d’un référendum sur la dépénalisation de l’avortement ».

    Car c’est la première fois qu’une telle « étude » est réalisée, nous dit-on. Elle « révèle » que 18.000 Portugaises ont avorté en 2005, et que 350.000 ont déjà avorté une fois au moins dans leur vie. Cela est agrémenté de divers détails horrifiques, et a évidemment pour seul but de peser sur le vote.

    L’« étude » a été réalisée par le Planning familial, sur la base (unique) d’entretiens avec 2.000 femmes…

  • Une idole nommée Naceri

    Samy Naceri, devenu célèbre par les films Taxi, vedette du film Indigènes, et icône de l’idéologie dominante (antiracisme, intégration, minorités visibles, etc.), a été condamné à six mois de prison ferme et 8.000 euros d’amende pour outrages et injures racistes envers des policiers. Interpellé en état d’ivresse très avancée, il avait insulté les policiers, mais surtout, après sa nuit en cellule de dégrisement, il avait réitéré ses insultes et traité l’un d’eux de « sale nègre ».

    Samy Naceri a déjà été condamné à sept reprises pour violences, outrages, conduite en état alcoolique, excès de vitesse, possession de cocaïne.

    Il comparaîtra de nouveau le 18 décembre pour avoir frappé un jeune homme dans un restaurant.

    On a les idoles qu’on peut.

  • Borloo voudrait élever le débat…

    Une fois n’est pas coutume, Jean-Louis Borloo a dit quelque chose d’intelligent, dans un entretien au Parisien. C’est à propos de la campagne présidentielle : « Pour l’instant, c’est un débat qui relève plus des élections législatives. » Pour la présidentielle, il faut débattre de « sujets fondamentaux », et non des recettes particulières des uns et des autres. «  Il serait faux de croire que l’élection présidentielle se résumera à un jeu tactique et traditionnel entre l’offre de l’UMP et celle du PS. Si on ne change pas de catégorie, de grandes surprises électorales sont à prévoir. » Il veut en fait parler d’une surprise, qui l’est de moins en moins : Jean-Marie Le Pen ne fait pas une campagne de législatives, mais une campagne présidentielle axée sur les sujets fondamentaux, et elle porte.

    Cela dit, Borloo prêche dans le vide. Si le débat relève des élections législatives, c’est que le PS et l’UMP sont incapables de traiter des « sujets fondamentaux », qui pour eux sont réglés soit par les sondages soit par Bruxelles.

  • Nouvelle crise en Polynésie

    Le président de la Polynésie française, l’indépendantiste Oscar Temaru, a été renversé par une motion de censure déposée par l’opposition réunie autour de l’ancien président UMP Gaston Flosse. La petite majorité relative de Temaru s’est effilochée au fil des mois, au point que Flosse a trouvé une majorité absolue pour renverser celui qui avait osé lui prendre en 2004 le fauteuil qu’il occupait depuis vingt ans. Cela dit, cette majorité contre Temaru n’est pas une majorité pour Flosse ou son poulain Gaston Tong Sang. Le président de l’Assemblée, qui a voté la motion de censure, a prévenu qu’il ne voterait pas pour un président issu de la plateforme du parti Tahoeraa Huiraatira de Flosse. L’élection aura lieu le 21 décembre.

  • La démagogie Sarkozy

    Des centaines de « jeunes des quartiers populaires » se sont réunis hier dans la salle des fêtes du ministère de l’Intérieur, et ont participé à diverses tables rondes. Nicolas Sarkozy a fait une apparition dès la mi-journée, alors qu’il n’était attendu qu’à la fin des « travaux » : il tenait à démentir toute « volonté de récupération politique »… Or les thèmes des tables rondes annoncées n’avaient rien à voir avec les missions du ministère de l’Intérieur. Il s’agissait évidemment d’une opération de propagande du candidat Sarkozy, utilisant éhontément sa fonction à ses fins personnelles.

    Dans son discours de clôture, Sarkozy a affirmé : « J’entends qu’on reprenne toutes vos propositions et qu’on voie dans quel délai on puisse les traduire dans les faits. » Il a dit : toutes les propositions. Sans même savoir ce qu’elles sont, puisqu’il ne participait pas aux tables rondes. Et comme si, par principe, elles étaient toutes excellentes. Il a ajouté : « On fera un calendrier pour voir vos priorités et comment on les met en œuvre. » Et il a annoncé un premier rendez-vous la semaine prochaine, et un rendez-vous « plus public à la fin du mois de janvier pour suivre pas à pas l’avancée des décisions qu’on aura prises ». Décisions dont la mise en œuvre ne dépend pas du ministère de l’Intérieur…

  • Démocratie UMP

    Les députés ont paraît-il adopté hier soir, à une large majorité, le projet de loi constitutionnel visant à geler au 8 novembre 1998 le corps électoral en Nouvelle-Calédonie.

    Les projets de loi sont normalement adoptés à main levée, sauf si un président de groupe ou le président de l’Assemblée demande un scrutin public, ce qui est fréquent, surtout pour les textes importants. Personne n’a demandé de scrutin public, alors qu’il s’agit d’une modification de la Constitution. Donc il n’y a pas de comptage des voix. Mais ce qui est beaucoup plus fort est que Jean-Louis Debré a conclu à l’adoption du texte sans même appeler la petite centaine de députés présents à se prononcer à main levée…

    Certes, il y avait une majorité de députés en faveur du texte, puisque tous les orateurs PS, UDF et PC avaient appelé à voter pour, ainsi que le président du groupe UMP Bernard Accoyer. Mais le procédé est stupéfiant.

    Il s’agissait bien évidemment de ne pas montrer la profonde division de l’UMP sur la question.

    Dans son discours d’ouverture des débats, Dominique de Villepin n’avait pas craint d’affirmer que « la majorité et le gouvernement sont parfaitement unis » sur ce texte. Alors qu’en commission des lois la moitié des députés UMP (six sur douze) s’étaient prononcés contre, et que le texte n’a pu venir en discussion que grâce aux députés UDF et PS. A la fin de son discours, Villepin a été applaudi par la gauche, les rangs UMP sont restés de marbre…

    Au cours de la discussion, on a entendu l’UMP Jacques Lafleur conjurer le gouvernement de reporter le texte, l’UMP Pierre Frogier dénoncer une « monstruosité juridique », un « véritable apartheid avec deux catégories de citoyens », l’UMP Jacques Myard fustiger un « projet révisionniste » et un « assassinat constitutionnel ». Dans un communiqué, l’UMP Nicolas Dupont-Aignan avait déclaré refuser de « se joindre à cette mascarade » par laquelle le gouvernement « demande aux élus de la nation d’aller encore plus loin dans le délire institutionnel et électoral ». De source parlementaire, on estimait qu’une trentaine de députés UMP auraient pu voter contre le texte. Essentiellement des députés sarkozystes. Et l’on a constaté que le ministre de l’Intérieur (le ministre des élections) a quitté l’hémicycle dès la fin de l’allocution de Villepin…

    Le Premier ministre a affirmé aussi que la réforme irait à son terme avant la fin de la législature. Grâce à la gauche et à Chirac réunis.

  • National Hebdo N° 1169

    « La peur Le Pen : PS, ULMP achètent ralliements à tout prix. Front des magouilles contre Front national. » Ce titre correspond à mon éditorial sur les ralliements de Taubira, Chevènement et Boutin (en attendant la suite), motivés par la peur de voir Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle.

    On notera dans ce numéro un article sur Marine Le Pen et la Nouvelle-Calédonie , avec le texte de la lettre qu’elle a envoyée aux parlementaires pour leur demander de ne pas voter le projet de loi constitutionnelle visant à geler le corps électoral sur ce territoire.

    J’évoque aussi le procès en diffamation intenté à Jean-Jack Queyranne : « Face à la justice, Gollnisch a toujours tort ».

    Topoline se penche sur les « services publics ». Elle fait part de son « vécu » sur les lignes de métro : des galères à répétition. Et elle fait le point sur le service de la Poste (à destination des entreprises) indiquant quotidiennement les perturbations du trafic. Sur six mois, il y a eu quatre jours sans perturbation…

    Michel Limier scrute la Mitterrandie au service de Ségolène. Jean-Claude Martinez fait le bilan de la Marche verte. Etc.

  • Jerusalem, cito veniet salus tua

    Jerusalem, cito veniet salus tua ; quare mœrore consumeris ? Numquid consiliarius non est tibi, quia innovavit te dolor ? Salvabo te et liberabo te : noli timere. Ego enim sum Dominus Deus tuus, Sanctus Israël, Redemptor tuus.

    Jérusalem, ton salut va venir vite ; pourquoi te consumer de chagrin ? N’as-tu pas de bon conseiller, que tu sois revenu à ta douleur ? Je vais te sauver et te libérer : n'aie pas peur. Car je suis le Seigneur ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Rédempteur.

    (répons des matines, variante du dernier couplet du Rorate Caeli)