La Commission européenne avait donné un mois au gouvernement polonais, le 26 juillet, pour répondre à ses préoccupations sur les réformes judicaires.
La réponse polonaise est arrivée ce jour à Bruxelles : « Les démarches législatives dont l'objectif principal est de réformer le système judiciaire restent conformes aux standards européens et répondent aux attentes de la population, grandissantes depuis des années dans ce domaine. Aussi les doutes de la Commission européenne restent-ils sans fondement. »
Et le gouvernement polonais espère « poursuivre un dialogue portant sur le fond et dépourvu d'éléments politiques ».
Quant au retard de deux jours, il explique : « Lorsque le délai tombe un jour férié, on considère que celui-ci s'achève le jour ouvrable suivant. » Et quel jour férié ! C’était le 300e anniversaire du couronnement de l’icône de la Reine de Pologne ! Mais cela, à Bruxelles, on ne peut pas comprendre… (Et l'on fait remarquer discrètement, en outre, que le dimanche non plus on ne se livre pas à des opérations de ce genre.)
(Le même jour, la Commission avait donné un mois à la Pologne, ainsi qu’à la Hongrie et à la Slovaquie, pour « se conformer au droit de l’Union » en ce qui concerne l’accueil des « migrants ». On va en réentendre parler…)
Commentaires
L'explication du retard de 2 jours est savoureuse: ces Polonais ont de l'humour. Mais ils ne devraient pas souhaiter continuer un dialogue impossible avec les subversifs européens. Ces derniers sont là pour détruire la chrétienté et les Polonais le savent.
cela n'a rien de savoureux : les jours fériés existent dans tous les pays et jusqu'à présent les autorités communautaires n'ont pas enlevé aux états-membres le droit de les fixer
cet incident risque de leur donner de mauvaises idées