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Substitution

Il y a deux ans, le tribunal administratif avait rejeté le référé islamique contre le maire de Chalon-sur-Saône qui avait décidé de supprimer les menus sans porc dans les cantines. Le jugement ne concernait que « l’urgence », pas le fond.

Le tribunal administratif a rendu son jugement sur le fond ce matin. Il a suivi l’avis du rapporteur public qui, à l’audience de vendredi, avait lui-même suivi l’avis de la Commission nationale consultative des droits de l'homme et celle du Défenseur des droits. Autrement dit il a renversé l’opinion commune et la jurisprudence, en annulant la décision de la ville de Chalon-sur-Saône et en donnant raison au lobby islamique.

Jusqu’ici, tant le « défenseur des droits » que les tribunaux, jusqu’au Conseil d’Etat (qui avait donné raison à Jacques Bompard à Orange), avaient souligné qu’aucun texte de loi n’oblige les municipalités à aménager les repas en fonction des convictions religieuses (ce serait d’ailleurs contraire à la l’esprit de la loi de 1905) et une circulaire de 2011 précise que « le fait de prévoir des menus en raison de pratiques confessionnelles ne constitue ni un droit pour les usagers ni une obligation pour les collectivités ».

Désormais tout cela a changé. La laïcité, c’est garantir le respect des coutumes islamiques à l’école de la République…

Mais ce combat pour des repas de substitution au porc est déjà obsolète. Et la prochaine revendication ne va pas tarder : il faut que la viande soit halal. C’est d’ailleurs ce que disait le maire de Chalon en 2015 : « A Chalon, 40% des enfants ne mangent plus de viande parce que ce n’est pas halal. »

Il était donc évident que l’action à propos du porc n’était qu’une première étape.

Il paraît que c’est maintenant 50% des enfants qui étaient « discriminés » par la décision de la municipalité… Il est clair que si la majorité des enfants exigent de la viande halal, la municipalité devra s’incliner. Au nom de la démocratie. Et les autres enfants seront des dhimmis. Du moins tant qu’il y en aura d’autres. Un ancien principal de Marseille vient de publier un livre sur ce qui se passe dans les collèges et lycées de la ville. Il écrit que « le refus de manger de la viande qui n'était pas halal était devenu la norme en 2013, lorsque j'ai quitté le collège Izzo », et que si en 2000 la moitié des élèves respectaient le ramadan, « en 2013 nous étions à 90% ou 95% ».

Ce n’est plus le menu qui est de substitution…

Commentaires

  • Je bosse dans un établissement scolaire. Il y a là un CPE qui parle en arabe aux élèves musulmans, qui traite le proviseur de "porc", de "chien" en arabe lors des échanges avec des parents d'élèves musulmans, et qui peut couvrir des élèves pour des raisons douteuses, ainsi celui-ci qui refusait de suivre le cours dispensé par une prof juive : à la prof, le CPE a dit que l'élève était sanctionné pour son attitude, à l'élève il lui a dit que le prof croyait qu'il était sanctionné...
    Ce CPE insulte aussi par derrière un prof, ex-musulman converti au christianisme. Et par devant, ce CPE est pour le vivre-ensemble, la liberté d'opinion.
    Et pendant le ramadan, ce CPE accorde du repos à ses subordonnés coreligionnaires.
    Et officiellement, ce CPE combat la discrimination... Moi, j'appelle ça en créer.

    Et vous savez quoi ? Ce CPE n'est absolument pas radicalisé, mais c'est dans sa culture.

  • Au fond,ce n'est peut-être pas une si mauvaise chose, à condition de traiter les Catholiques de la même façon...

    Au nom de quoi peut-on maintenant refuser aux Cathos le poisson les vendredi ? La laïcité à sens unique ( toujours anti-catho, dans les cantines, la presse, les organisations droitdelhommistes, les femens, etc. ) sera désormais battue en brèche si les tribunaux sont conséquents.

    Au diable la Loi de 1905 persécutrice, qui a traumatisé les Catholiques au point que les évêques n'osent plus s'exprimer et vont même jusqu'à s'aplatir devant les autorités maçonniques par peur du retour de bâton, ce que les Mahométans ne font pas.

  • ce qui est grave, c'est que cela dénote une islamisation de ces populations
    les Nord-Africains que j'ai connus chez eux buvaient de l'alcool sas problème, le seul problème venant de ce qu'ils ne le supportaient pas après quelques siècles d'abstinence; il n'était jamais question de viande halal; quant au ramadan, qui n'a rien d'un jeûne, tout le monde le faisait le premier jour; dans l'armée, dès le second jour, le chef de poste faisait venir une délégation du BMC et il n'était plus question de l'observer; le seul tabou était celui du porc, encore que les Kabyles aient raconté leurs chasses au sanglier; il existait pour les militaires musulmans des rations M dont les bénéficiaires étaient très malheureux parce qu'elles ne contenaient pas d'alcool; mise à part la question du cochon, ils en auraient plutôt demandé la suppression

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