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Politique française - Page 144

  • La dernière de Bécassine

    Marie-Ségolène a redit vendredi que la première loi qu’elle ferait voter serait consacrée aux violences faites aux femmes. Elle a cru bon de préciser que le cœur du dispositif serait « le droit pour les femmes battues de rester au domicile familial avec les enfants », le conjoint devant « quitter le domicile ».

    C’est un beau cadeau qu’elle a fait là à l’UMP, où l’on rappelle à qui mieux mieux que la loi en question existe déjà, que cette loi des gouvernements Raffarin et Villepin, votée à l’unanimité, promulguée le 4 avril 2006, stipule précisément ce que veut la candidate socialiste. Et l’on ajoute que, il est vrai, Ségolène Royal brillait par son absence à l’Assemblée…

  • Bové oui, Hulot non

    José Bové a déclaré dimanche qu’il annoncerait sa candidature le 1er février. Mais d’ici là il veut estimer la « dynamique » provoquée par cette déclaration. Bové avait mis deux conditions à sa candidature : que la pétition lancée en sa faveur récolte plus de 10.000 signatures avant le 21 janvier, et que Besancenot et Buffet se retirent. La première condition a évidemment été remplie (il annonce 25.000 signatures), mais la deuxième ne l’est pas du tout. Bové passe outre, car « si vous avez envie d’y aller, moi aussi j’ai envie d’y aller, on a envie d’y aller ensemble », a-t-il dit à ses partisans. (dont des membres du PC, de la LCR , des Verts, et divers altermondialistes dont la direction de la Fondation Copernic ). Toutefois, José Bové ajoute qu’un bilan sera fait « toutes les semaines pour savoir si on continue ou pas ». C’est que les sondages ne sont pas bons pour le moment…

    En revanche les sondages étaient flamboyants pour Nicolas Hulot. Mais il ne sera pas candidat. Pour trois raisons, dit-il. La première, c’est qu’il a choisi de « faire confiance à la parole des candidats » qui ont signé son pacte. Sic. On pourrait croire que Hulot est idiot, mais en fait, ensuite, il a dit craindre qu’une fois levée l’hypothèque de sa candidature la campagne « ne retrouve ses priorités conventionnelles, ses joutes et ses fractures usuelles, et ne traite progressivement cet enjeu fondamental que de manière accessoire et non plus de manière essentielle, jusqu’à peut-être l’oublier ». Alors pourquoi prétendre qu’il fait confiance à la parole de candidats qui n’ont évidemment signé son pacte que pour être dans l’air du temps ?

    La deuxième raison est encore plus mystérieuse : c’est « une question d’honnêteté vis-à-vis des militants écologistes », car en se présentant il aurait « entraîné à leur corps défendant tous ceux qui se battent pour la cause », or « un faible score réduirait vulgairement à un chiffre un enjeu aussi magnifique ». Doit-on comprendre qu’il veut sauver les Verts (qui auraient en effet été laminés), ou qu’il a peur de faire un score médiocre ?  Sans doute les deux en même temps. En tout cas Dominique Voynet pousse un énorme ouf de soulagement. Mais pourquoi sauver les Verts ? Parce qu’ils sont le symbole de l’écologie ? C’est n’importe quoi.

    La troisième raison est qu’il se dit « convaincu qu’en restant à l’écart des jeux du pouvoir l’élan du pacte va se transformer en véritable lobby des consciences ». Le lobbying contre la démocratie. Hulot participe de l’idéologie si répandue aujourd’hui selon laquelle la loi se fait dans la rue et dans les médias et non au Parlement. Mais on ne donne pas cher, pour autant, de l’élan de son pacte…

  • Le Pen et la famille

    Voici quelques extraits significatifs du discours de Jean-Marie Le Pen sur la famille, hier à Saint-Denis.

     (…) Si nous ne faisons pas assez d'enfants, si la France se prive de 200.000 naissances chaque année, si les couples sans enfants dépassent les couples avec enfants comme ce sera bientôt le cas, alors nous serons submergés. L'immigration sera présentée par les mercantiles comme un besoin économique. Elle illustrera en réalité une règle essentielle de l'humanité : l'occupation des espaces vides, la soumission des peuples vieux.
    (…) Sarko et Ségo ne le diront jamais : les Français subissent un véritable déracinement dans leur propre pays. Ce phénomène est d'autant plus fort que dans notre société fondée sur le matérialisme, il n'y a plus de valeurs transcendantes, et donc plus de structures morales solides.
    Naguère, quatre piliers supportaient l'édifice national : la famille, l'école, la religion, l'armée. Depuis 68 surtout, la révolution silencieuse de l'anarchie et du mondialisme les ont ruinés.
    La famille a été une des premières victimes de la désintégration morale des piliers institutionnels de notre pays. Oui, il faut le dire : la famille traditionnelle, au cœur de la transmission des grandes valeurs morales et sociales qui structuraient notre peuple, est en train de disparaître, encore qu'elle reste la structure à laquelle les Français restent globalement les plus attachés.
    La cause essentielle de ce déclin est que l'idéologie de l'argent-roi oblige les familles à sacrifier le bonheur familial au besoin d'argent. Le coût de la vie et la dégradation du pouvoir d'achat des allocations familiales depuis 50 ans expliquent la nécessité pratique de travailler pour les femmes, ce qui, souvent, hypothèque leur rôle de mère. Or, c'est dans la famille que dans les premières années de la vie de l'enfant s'acquièrent par mimétisme et par éducation les fondements sociaux et affectifs de la vie. L'école maternelle, quels que soient le dévouement et la compétence des personnels, ne peut remplacer le cadre familial.
    (…) La politique du gouvernement organise la préférence étrangère ou la préférence individuelle au détriment de la préférence familiale.
    Pour les politiciens qui nous gouvernent, la famille française n'est plus, en effet, la valeur essentielle à défendre. Dès lors, en la matière, l'inaction des pouvoirs publics accentue les tendances spontanées de la société.
    En abandonnant la famille, on a contribué à dévaloriser le mariage. Ainsi, le pouvoir d'achat des familles s'est dégradé considérablement par rapport à celui des célibataires et des couples sans enfant, encourageant le célibat ou diminuant le désir d'enfants.
    En 30 ans, le nombre des mariages a chuté de 30 % et le nombre de divorces a été multiplié par 3. Le temps passé dans le cadre familial ne cesse de se réduire. Il y a à ce jour 8 millions de personnes vivant seules, soit deux fois plus qu'il y a trente ans. (…) C'est la conséquence de la dévalorisation de la famille depuis 68, de l'hyper-individualisme contemporain et du refus des engagements durables.
    Malheureusement, les premiers à en souffrir sont les enfants, dont l'équilibre est toujours perturbé par la séparation des parents : chez ces enfants-là, les troubles affectifs et les échecs scolaires sont bien plus nombreux que chez les autres. L'équilibre social s'en ressent, au travers de la multiplication des transgressions des jeunes, au travers de la délinquance des mineurs.
    L'homme ou la femme ne peuvent pas vivre seuls. La nature humaine est sociable, familiale, et pousse chacun à la stabilité.
    D'ailleurs, la difficulté à vivre dans une telle société est patente dans toutes les catégories de la population. De plus en plus souvent, nos compatriotes cherchent à fuir le quotidien dans des paradis artificiels, et les signes cliniques du désarroi de la population se multiplient.
    La dévalorisation de la valeur morale du travail, le développement, encouragé par l'Etat, des jeux sportifs ou de hasard, dégrade l'esprit de responsabilité, de prévision, de solidarité.
    Permettez-moi de vous rappeler aussi que : Notre pays détient le record du monde de consommation de tranquillisants. En 25 ans, les admissions en hôpitaux psychiatriques ont été multipliées par 3. Il y a environ 12.000 suicides réussis chaque année, sur environ 160.000 tentatives. Le suicide est la 1ère cause de mortalité chez les 25-34 ans. Et que dire de l'aggravation de l'alcoolisme ou de la toxicomanie ?

    Les spécialistes en sociologie disent que la société française s'atomise, terme froid qui n'évoque rien, ni les souffrances ressenties, ni les transgressions qui se banalisent.
    Appelant un chat un chat, je dis pour ma part que la France se décompose.
    La destruction de la famille traditionnelle entraîne d'abord un affaiblissement de la morale sociale, puisque les valeurs fondamentales qui structurent la société sont moins transmises ou moins bien transmises aux jeunes. Le déclin de la famille accentue également notre affaiblissement démographique, portant préjudice à notre puissance politique et économique, ainsi qu'aux équilibres sociaux.
    Il faut le rappeler sans cesse : la famille est la cellule de base de notre société.
    Elle est le socle de l'identité de la Nation et de son avenir. Elle est le lieu privilégié de l'éducation des enfants et de la transmission des patrimoines matériels et culturels, ainsi que des valeurs morales.
    Mesdames et Messieurs, les gouvernements successifs depuis 30 ans sont responsables de cette situation, parce qu'ils ont imposé ce modèle de société, et parce qu'ils sont incapables de prendre les décisions de bon sens qui permettraient de remettre le pays sur les rails.
    Le vrai bilan démographique montre l'exigence cruciale d'une politique résolue contre la déferlante migratoire, pour la natalité française et le dynamisme du peuple Français.

    (On peut lire l’intégralité du discours sur le blog lepen2007 ou sur le site du Front national.)

  • Le Ségomaton

    Cela ressemble à une blague d’un des multiples sites qui moquent la candidate de la bravitude, mais ce n’en est pas une. Ségolène a réellement inventé le « Ségomaton ». C’est un monospace blanc, orné d’une photographie de la candidate de la « force souriante tranquille » qui fait de « l’ordre juste ». La voiture fait les marchés, en Poitou-Charente. Entre les fruits et les fromages, deux militants ségoléniens invitent les braves Français qui font leurs courses à venir à l’intérieur. Là, ils peuvent raconter ce qu’ils veulent face à une caméra. C’est participatif en diable. On reste le temps qu’on veut, sans contrôle, et cela est diffusé sur le site internet du PS sans montage, nous affirme-t-on. Et les réponses sont en ligne quelques jours plus tard, certaines apportées par Ségolène elle-même. Mais oui.

    En fait, le Ségomaton, qui n’avait pas encore défrayé la chronique, existe depuis cinq semaines. Et en cinq semaines, il a eu… une quinzaine de clients, pour la plupart des retraités, précise perfidement l’AFP.

  • L’équité selon TF1

    TF1 annonce une série de quatre émissions en première partie de soirée, en février, présentées par PPDA, dans lesquelles chacun des candidats à la présidentielle sera confronté en direct aux questions de cent électeurs présents sur le plateau.

    Et voici le détail.

    La première émission aura pour unique invité Nicolas Sarkozy.

    La deuxième aura pour invités Jean-Marie Le Pen, Marie-George Buffet et Olivier Besancenot.

    La troisième aura pour unique invitée Ségolène Royal.

    La quatrième aura pour invités François Bayrou, Dominique Voynet, Arlette Laguiller, Philippe de Villiers.

    Un tiers d’émission pour Le Pen : trois fois moins que pour Ségolène et Nicolas. Et TF1 a le front de prétendre qu’elle fait tout pour éviter la bipolarisation…

    Sans doute Le Pen est-il censé être satisfait de voir qu’il a plus de temps de parole que Villiers et Bayrou…

  • En outre-mer

    Les indépendantistes de Polynésie avaient déposé une motion de censure pour renverser le nouveau président, Gaston Tong Sang, élu le 26 décembre dernier. Seuls les 26 élus indépendantistes l’on votée, et elle n’a donc pas obtenu la majorité absolue (qui est de 29 voix). Le vote avait dû être repoussé de 24 heures, faute de quorum, car seuls les indépendantistes étaient présents. Le lendemain tous les représentants étaient là, et les anti-indépendantistes derrière Gaston Flosse, à l’exception de son successeur Gaston Tong Sang qui était à Paris pour « renouer les liens de la Polynésie avec la République française »…

    Si le grand ami et client de Jacques Chirac en Polynésie était Gaston Flosse, en Nouvelle-Calédonie, c’était Jacques Lafleur, qui a lui aussi perdu le pouvoir en 2004. Aujourd’hui, Jacques Lafleur démissionne de l’UMP, pour protester contre la réforme constitutionnelle instaurant le gel du corps électoral. Cela dit, Jacques Lafleur avait avait déjà claqué la porte du Rassemblement-UMP de Nouvelle-Calédonie et créé en juillet dernier le Rassemblement pour la Calédonie (la formation majoritaire sur le Caillou étant L’Avenir ensemble, qui est également, de fait, une scission de l’UMP…).

  • Marie-Ségolène dans le texte

    A propos de la punition infligée à l’insolent petit Montebourg : « Quand le moment vient, je rétablis de l’ordre juste, j’exerce mon autorité juste, sans laisser passer un certain nombre de choses. » Et elle montre que pour rétablir « de l’ordre juste » il faut une justice rapide. Comme en Chine.

    Vous n’avez pas bien compris ? Alors elle remet ça : « J’entends exercer ma juste autorité, dans le cadre du respect de chacun et d’un ordre juste. »

    L’ordre juste, c’est l’ordre ségolénien. Et les éléphants et les éléphanteaux n’ont qu’à bien se tenir. La mère Fouettard entre en action : « Même si quelques-uns rechignent, ricanent, se moquent de moi, il faut aussi qu’un certain nombre d’hommes acceptent l’autorité différente d’une femme, c’est pas forcément facile, il va bien falloir qu’ils s’y habituent. »

    En conclusion, elle va continuer « avec une force souriante tranquille ». C’est pas joli, ça ? Et il est interdit de dire que son sourire artificiel permanent est de plus en plus crispé. Car c’est le sourire de l’ordre juste. Et implacable.

  • Fécondité et islam

    Mark Steyn est un chroniqueur et essayiste canadien néo-conservateur qui écrit dans plusieurs grands journaux américains et européens. On se rappellera qu’il était frénétiquement favorable à la guerre en Irak, car, affirmait-il, la possession d’armes de destruction massive par Saddam Hussein ne faisait aucun doute et il fallait abattre le dictateur irakien avant qu’il les utilise. Cela dit, ses analyses sur l’autodestruction de l’Europe sont hélas lucides.

    Sur le blog du site internet de la National Review , Mark Steyn commente les chiffres de la natalité en France (merci au Salon Beige). Ces chiffres, souligne-t-il, ne montrent pas une hausse de la natalité française, mais confirment la montée de l’islam. Voici ce qu’il écrit :

    « Est-ce qu’il y a généralement une corrélation entre les musulmans et les taux de fécondité en Europe ? Oui. Les seules nations du continent qui ont un taux permettant le renouvellement de la population sont la Turquie , l’Azerbaïdjan et l’Albanie. Est-ce que des minorités significatives de musulmans accroissent le taux de fécondité ? Oui. De toutes les nations du continent qui sont en dessous du taux de renouvellement, la plus féconde est la Macédoine , dont la population est musulmane à 30%, ce qui est la plus importante minorité musulmane dans une nation européenne (j’exclus de cette analyse la Bosnie ravagée par la guerre, ce qui altère les statistiques).

    « Bien. Oublions la Macédoine et restons-en à l’Europe de l’Ouest. Quel est le pays qui a le meilleur taux de fécondité ? La France.

    « Quel est le pays qui a le plus de musulmans ? La France.

    « Quel est le pays qui a le deuxième meilleur taux de fécondité ? Le Danemark.

    « Quel est le pays qui a la deuxième plus grande proportion de musulmans ? Le Danemark.

    « Prenez la France et ses voisins, et classez-les dans l'ordre de taux de fécondité décroissant (statistiques officielles Eurostat 2005) :

    « 1 : France, 2 : Pays-Bas, 3 : Belgique, 4 : Suisse, 5 : Autriche, 6 : Allemagne, 7 : Italie, 8 : Espagne.

    « Maintenant, classez-les dans l'ordre décroissant de leur proportion de population musulmane (pas de source centrale, mais compilation à partir de statistiques nationales et de chiffres de groupes musulmans européens, de l'ONU et du Département d'Etat) :

    « 1 : France, 2 : Pays-Bas, 3 : Belgique, 4 : Suisse, 5 : Autriche, 6 : Allemagne, 7 : Italie, 8 : Espagne. »

    Certes, on ne suivra pas Mark Steyn quand il place la Turquie , et même l’Azerbaïdjan, dans le continent européen… Et l’exactitude de sa deuxième liste est peut-être sujette à caution. Il n’en demeure pas moins que la démonstration est globalement juste.

  • Le Pen et la CFTC

    Suite au propos du président de la CFTC sur ses prochaines rencontres avec les candidats à la pésidentielle, Jean-Marie Le Pen a publié le communiqué suivant, intitulé «  La CFTC pratique l'exclusion ».

    Le président de la CFTC , Jacques Voisin, fait savoir que sa confédération va rencontrer les « principaux favoris » à l’élection présidentielle, mais n’a « pas l’intention d’aller voir M. Le Pen ».

    Pourtant Jean-Marie Le Pen est à l’évidence l’un des principaux favoris, il fut même l’un des deux candidats du second tour de 2002.

    Il est stupéfiant de voir un syndicat chrétien se faire ainsi apôtre de l’exclusion, et de façon aussi brutale.

    Nul doute que les adhérents de la CFTC souhaiteront demander à leur président des explications sur cette négation inopinée des principes élémentaires de la démocratie.

  • Une grave dérive de la police de la pensée

    Voici le communiqué de Bruno Gollnisch, suite à sa condamnation à trois mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende, et 55.000 euros de dommages et intérêts aux lobbies de l'antiracisme. 

    La condamnation qui vient de me frapper pour avoir estimé qu’un débat historique, ouvert par des questions de journalistes, relevait du travail des historiens, souligne une grave dérive de la police de la pensée.
    De fait, la loi du communiste Gayssot, censée protéger la mémoire, n’aboutit qu’à interdire toute discussion sur l’histoire. De la même façon que la loi Pleven aboutit à interdire tout débat sur la politique d’immigration et la loi Perben toute prise de position en faveur de la famille traditionnelle.
    Ce scandale va au-delà de mon cas personnel dans un pays autrefois le plus avancé au monde dans le domaine de la liberté d’expression.
    Il atteint aussi la liberté et la déontologie des journalistes qui, requis de déposer contre celui à qui ils ont posé des questions, doivent se comporter, bon gré mal gré, en supplétifs de la police de la pensée, et non plus en serviteurs de l’information.
    L’incroyable jugement répressif prononcé par le tribunal correctionnel de Lyon, et notamment par son président le juge Schir se disant investi d’une mission, a été rendu, sur réquisition d’un ministère public qui a publiquement reconnu agir aux ordres d’un de mes adversaires politiques, Dominique Perben, alors ministre de la Justice. Ce dernier, donnant l’ordre de me poursuivre malgré l’avis contraire de la police et du parquet, a perdu à cette occasion toute chance de conquérir la mairie de Lyon puisqu’il peut être certain de me trouver sur sa route pour l’en empêcher.
    Rien n’est plus insupportable que l’injustice de la justice. Je fais naturellement appel de ce jugement.
    Que mes adversaires soient certains que cette persécution n’aura aucune incidence sur mes activités politiques, bien au contraire. Elle décuple ma volonté de mettre à bas un système politique oppressif et corrompu.