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Politique française - Page 148

  • ITS

    « Identité, Tradition, Souveraineté », tel est le nom du nouveau groupe au Parlement européen, qui sera enregistré le 15 janvier au cours de la prochaine session plénière. Bruno Gollnisch, qui en sera le président, a souligné que ce groupe aura pour principes la reconnaissance des intérêts nationaux, des souverainetés, des identités et des différences, l’engagement en faveur des valeurs chrétiennes et de la famille traditionnelle, et qu’il s’opposera à une « Europe unitaire, bureaucratique, et à un super-Etat européen », ainsi qu’à une politique massive d’immigration.

    Le groupe ITS initial est formé des sept députés du Front national (dont Jean-Marie Le Pen), des cinq députés du parti de la Grande Roumanie , des trois députés belges du Vlaams Belang, des Italiens Luca Romagnoli (MS-FT) et Alessandra Mussolini (Alternative sociale), de l’Autrichien Andreas Mölzer (FPÖ), du Britannique Ashley Mote (ex-UKIP), du Bulgare Dimitar Stoyanov (Ataka).

    Face aux journalistes qui faisaient état avec insistance des réactions des lobbies et de divers politiciens européens s’en prenant évidemment à la « xénophobie », au « racisme », à l’« antisémitisme » de ce groupe « d’extrême droite »,  Bruno Gollnisch a récusé ces accusations « infâmes », dénonçant une fois de plus cet indigne « raccourci fait entre la défense des identités d’une part et le racisme et l’antisémitisme d’autre part. »

    Quand ils ont fini de débiter leur litanie calomnieuse, les « experts » ajoutent que les partis politiques et les personnalités qui se retrouvent dans ITS ont surmonté leurs divergences « dans un intérêt d’ordre matériel », comme dit celui qu’a interrogé l’AFP. En bref, ces gens-là ne sont pas d’accord sur grand-chose, mais ils ont mis leurs divergences de côté pour pouvoir profiter du système.

    Qu’il y ait des différences entre les membres du groupe ITS, ce n’est pas un mystère. Chacun des partis ou personnalités qui le composent ont une histoire différente, des origines doctrinales différentes, dans des contextes différents. Ils s’accordent néanmoins sur l’essentiel, comme le montre le fait qu’ils signent une charte politique commune, et comme le montre d’abord l’intitulé du groupe et l’explication qu’en donne Bruno Gollnisch. A vrai dire, cet intitulé est autrement plus riche de sens que celui de la plupart des autres groupes.

    Quant aux « intérêts d’ordre matériel », il s’agit en effet de profiter de la manne européenne. Non pas pour se la mettre dans la poche, mais pour permettre de rendre plus efficace le combat politique. C’est précisément ce que les gardiens de la pensée unique ne supportent pas : qu’un groupe puisse défendre les souverainetés nationales avec l’argent européen… Et il n’y a pas que les moyens matériels proprement dits (secrétariat, publications, etc.). Le fait d’avoir un groupe permet aussi de bénéficier de davantage de temps de parole, de déposer des amendements, d’avoir accès aux présidences et vice-présidences diverses, de peser sur l’ordre du jour, etc.

    On espère qu’à ses 20 députés viendront s’agréger bientôt d’autres élus, afin que le groupe ITS devienne le grand groupe de défense et de résistance des souverainetés et des identités nationales dans cette assemblée qui a pour vocation de les détruire.

  • Drôle de couple

    Le procès de Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, de sa femme Dominique Le Texier, et du responsable des marchés de la région Dominique Merchez, s’est ouvert à Paris. Le premier est poursuivi pour prise illégale d’intérêts, la deuxième pour recel de prise illégale d’intérêts, le troisième pour favoritisme (et l’on vient d’apprendre qu’il est visé par une nouvelle enquête judiciaire).

    La justice soupçonne Jean-Paul Huchon d’avoir fait attribuer des marchés en 2002 et 2003 à des sociétés en l’échange de l’embauche de son épouse. Ainsi la société Image publique avait remporté le marché de promotion de la région au festival de Cannes, et cette société avait embauché Dominique Le Texier comme régisseur sur ce contrat. Selon l’accusation, Image publique avait été choisie au terme d’une mise en concurrence factice avec deux autres sociétés, dont les devis avaient été antidatés au moyen d’un « caviardage » sommaire, alors que le marché était déjà attribué.

    Mais, devant le tribunal, personne ne sait rien. Le patron d’Image publique ne savait pas que Dominique Le Texier était la femme de Huchon, Dominique Merchez n’a appris cette « embauche inopportune » que pendant le festival de Cannes, et Jean-Paul Huchon quant à lui n’était au courant de rien, ni de l’attribution du marché, ni de ce que faisait sa femme.

    Laquelle ne sait pas non plus du tout ce que fait son mari. « Je suis quelqu’un qui vit dans sa bulle, qui ne parle pas de ce que je fais », a-t-elle affirmé. « Pas même à votre mari ? » demande le juge. « Pas même à mon mari, ni à ma mère. » Et Jean-Paul Huchon de confirmer : « Nos conversations ne sont jamais professionnelles ». Car il s’est « fixé une règle de vie : ne jamais parler ni de ma vie professionnelle ni de la sienne avec ma femme. » Par conséquent il ignorait tout des liens de sa femme avec des sociétés en contrat avec la région dont il est le président…

    Malgré ce magnifique aplomb, qui ne fait guère illusion devant le tribunal, Jean-Paul Huchon a paru toutefois quelque peu déstabilisé, car il a cru bon d’ajouter : « Mon épouse travaille dans le cinéma, c’est un métier respectable. Elle n’est pas strip-teaseuse à Pigalle. » Comme si c’était le sujet. Et surtout, comment peut-il savoir que ce que fait sa femme est respectable, puisqu’il ne sait pas ce qu’elle fait ?

    On suivra avec intérêt (sans prise illégale) la suite de ce joyeux feuilleton que nous offre le couple Huchon.

  • Un groupe au Parlement européen

    C’est confirmé. Bruno Gollnisch a annoncé que 20 députés avaient signé pour constituer un groupe autour du FN au Parlement européen (outre les 19 déjà évoqués, il y a un député bulgare, qui était déjà sur les rangs depuis le début des pourparlers).

  • Ségolène et les quartiers populaires

    Le Cours Florent fêtait lundi son 40e anniversaire, en ses locaux du XIXe arrondissement de Paris. Dans son discours, le fondateur de la célèbre école privée d’art dramatique a raconté cette anecdote : « Un samedi après-midi, une voiture avec chauffeur s’arrête devant nos locaux. Une maman accompagnée de son enfant en descend, demande à l’inscrire en cycle préparatoire : – Vos premières années sont bien quai d’Anjou ? ­– Non, madame, nous n’avons plus le quai d’Anjou, les cours sont ici. – Alors je ne peux pas inscrire mon fils. L’enfant et la maman s’engouffrent dans la berline, direction le soleil couchant. La maman est candidate à la présidence de la République.  » Le quai d’Anjou est l’une des voies les plus huppées de la capitale. Le Cours Florent s’est installé avenue Jean-Jaurès, en plein quartier populaire, afin d’être « équidistant du bois de Boulogne et de Clichy-sous-Bois ». François Florent a ensuite précisé qu’il s’agissait bien de Ségolène Royal, et que ce comportement l’avait choqué.

  • Bové le retour

    José Bové avait claqué très tôt la porte des « collectifs antilibéraux » censés désigner un candidat à la présidentielle. Mais voici qu’une pétition change la donne. Une pétition affirmant que José Bové « peut et doit être le candidat de l’alternative à gauche », et qui a recueilli 2 000 signatures en deux jours, nous dit-on. Alors Bové se dit « prêt » à entrer dans la course, mais il y pose deux conditions. La première est qu’il y ait une « mobilisation populaire » autour de lui, à vrai dire fort modeste, puisqu’il place la barre à 10 000 signatures. La seconde condition est que Marie-George Buffet et Olivier Besancenot se retirent en sa faveur. Là, ça risque d’être beaucoup plus difficile…

  • Le Pen en visioconférence (suite)

    Jean-Marie Le Pen a tenu lundi une conférence de presse par visioconférence depuis son siège de campagne à Saint-Cloud. Ayant à ses côtés Huguette Fatna, secrétaire nationale aux DOM-TOM, et Marine Le Pen, il s’est exprimé pendant une heure devant la presse martiniquaise réunie dans un hôtel de Fort-de-France. Il a notamment rappelé sa proposition, déjà formulée lors de sa précédente visioconférence (avec La Réunion ), d’instituer une zone franche en outre-mer afin d’y développer l’économie. Et il a traité du problème de l’immigration clandestine dans les départements français d’Amérique (qui atteint des proportions dramatiques en Guyane), « un des phénomènes principaux car c’est celui qui pèse extrêmement lourd sur le niveau social et l’équilibre social et financier de nos collectivités ».

  • Un groupe au Parlement européen

    A l’automne dernier on évoquait la possibilité pour le Front national et ses alliés de constituer de nouveau un groupe au Parlement européen. L’affaire se précise, selon Bruno Gollnisch, bien qu’entre temps les quatre députés de la Ligue du Nord qui étaient pressentis aient rejoint un autre groupe.

    « Pour le moment, c’est en bonne voie. Ce n’est pas encore fait mais je suis assez optimiste », a déclaré Bruno Gollnisch à l’AFP.

    Pour constituer un groupe politique, il faut réunir au moins 19 députés de cinq Etats membres. C’est l’arrivée des députés roumains et bulgares, dont les pays font partie de l’Union européenne depuis le 1er janvier, qui doit permettre de franchir le seuil.

    Le groupe doit comprendre les sept députés FN, les trois du Vlaams Belang, les cinq du parti de la Grande Roumanie , l’Autrichien du FPÖ Andreas Mölzer, le Britannique Ashley Mote (dissident de l’UKIP), les Italiens Luca Romagnoli (MS-FT) et Alessandra Mussolini (Alternative sociale). Il pourrait être présidé par Bruno Gollnisch.

    « Si ce groupe se fait, j’espère qu’il aura une fonction de catalyseur et que d’autres s’y joindront », ajoute celui-ci, qui espère le ralliement d’autres députés, notamment de Polonais de la Ligue des familles.

    Le groupe devrait être constitué la semaine prochaine, lors de la session plénière qui verra le renouvellement d’une grande partie des postes, dont celui du président de l’assemblée.

    L’importance de l’existence d’un groupe, tant en ce qui concerne les temps de parole que les financements européens et diverses facilités, n’échappe à personne. Notamment à la gauche, qui s’en « inquiète » à haute voix. « Je ne peux que regretter que l’extrême droite progresse et fasse entendre plus sa voix, parce que c’est une voix extrêmement dangereuse pour la démocratie et les droits humains », se lamente la socialiste Martine Roure. Car pour ces gens-là la démocratie ne consiste pas à donner la parole à tous les représentants élus du peuple.

    Le « Réseau européen contre le racisme », qui regroupe de nombreux lobbies « antiracistes » et démocrates à la façon socialiste, appelle carrément les autres groupes à « refuser de travailler avec le groupe proposé ou avec chacun de ses membres », car « nous ne pouvons pas accepter que de telles opinions deviennent des voix politiques légitimes ». C’est pourtant la voix de ces gens-là qui est illégitime, puisqu’ils ne sont pas élus et qu’ils n’ont pour tout argument que la calomnie et le mensonge.

  • Vœux à la presse

    Jean-Marie Le Pen présentait en fin de matinée ses vœux à la presse. La grande salle du paquebot, rue Dantan, était quasiment pleine de journalistes. C’était une nuée de perches et de caméras. Du jamais vu depuis… depuis le premier tour de l’élection présidentielle de 2002.

    Saisissant contraste entre cette marée médiatique et ce que devait dénoncer une fois de plus Jean-Marie Le Pen : « Le Front national et moi-même n’avons eu au cours des huit premiers mois de 2006 que 1,24% du temps de parole politique total dans les journaux télévisés » des chaînes hertziennes.

    C’est une véritable schizophrénie. Les médias savent que c’est autour de Le Pen qu’il se passe quelque chose d’important. Mais ils ne doivent pas le dire, et leur tâche est de continuer d’endormir l’opinion avec le « match Ségo-Sarko ».

    La question est maintenant de savoir jusqu’à quand ils vont pouvoir continuer cette fiction désinformatrice. L’inquiétude perce depuis la série de vœux de Jacques Chirac. Le président de la République a gravement déstabilisé le paysage, en évoquant plusieurs réformes qui, mises bout à bout, font une sorte de programme présidentiel, surtout quand il précise que la baisse des impôts sur les sociétés se fera en cinq ans : le temps d’un mandat. En outre, cette promesse est typiquement une promesse du candidat Chirac : bien grosse, bien frappante, et parfaitement illusoire.

    Dès les vœux du 31 décembre, Jean-Marie Le Pen avait remarqué qu’il s’agissait de « vœux de candidat à la présidentielle ».

    Même si les cercles élyséens affirment que Chirac ne sera pas candidat, le résultat est là. Surtout, qu’il soit ou non candidat, il est manifeste qu’il fera tout pour empêcher Sarkozy d’être élu. Et qu’il a commencé son travail de sape tambour battant.

    De ce point de vue, la reprise (dès le 31 décembre) de l’idée du droit au logement opposable, dont Villepin a aussitôt fait un projet de loi, est significative. C’est Sarkozy qui en avait fait un cheval de bataille. Le voilà tout à coup déshabillé. On oublie souvent de constater que ce droit opposable était une revendication de Christine Boutin. Sarkozy avait repris l’idée à son compte, phagocytant Christine Boutin et la réduisant à néant. Chirac utilise le même procédé vis-à-vis de Sarkozy…

    Et il convient de remarquer qu’il s’agit d’une idée de gauche, voire d’extrême gauche. Faire du « droit » au logement un droit absolu opposable en justice, c’est une négation du droit de propriété, et une idée faussement généreuse qui ne pourrait qu’aboutir à des catastrophes si par malheur elle était appliquée. C’est le genre de « droits » qui étaient appliqués dans les pays communistes. On a vu ce que donnait le droit au logement (des appartements minuscules dans d’horribles barres de béton, un avenir de pénurie figé dans la grisaille), et le droit au travail qui, en effet, faisait qu’il n’y avait pas de chômeurs : c’était la misère pour tous, sauf pour la nomenklatura.

    « Au moment où la démagogie coulant à pleins bords, les politiciens se proposent de créer de nouveaux droits, il en est un, essentiel en démocratie, qu’il faudrait respecter, c’est le droit de savoir, le droit à la vérité dont sont frustrés les citoyens français », a remarqué Jean-Marie Le Pen. La vérité sur le déclin de la France, sur l’état de la France, sur sa disparition dans le magma euro-mondialiste. La vérité sur ce qu’il faut faire pour en sortir. La vérité sur la possibilité de le faire, à condition d’avoir la lucidité et le courage, deux mots martelés par Jean-Marie Le Pen.

    Reste aux médias à avoir la lucidité et le courage de présenter à l’opinion publique le candidat de la renaissance française, qu’ils font semblant d’ignorer alors qu’ils le mitraillent de leurs flashes et le bombardent de questions.

  • Bécassine au pays du Laogai

    Marie-Ségolène a plusieurs cordes à son arc. Quand elle ne fait pas la Mère Ubu , elle sait faire Bécassine. On l’avait déjà remarqué, mais en Chine elle s’est surpassée.

    On a beaucoup daubé sur sa « bravitude », sans doute en chinois dans le texte. Un lapsus est toujours possible, encore que « bravitude » en soit un très laid. Mais Bécassine, au lieu de glisser sur l’accroc, s’est enfoncée dans le ridicule, en prétendant assumer pleinement le vilain mot : «  La Grande Muraille m’a inspirée, c’est de la poésie, de la philosophie », a-t-elle commenté après coup. La poésie et la philosophie de la bravitude, voilà qui pourra faire un sujet du bac, quand on aura de nouveau au ministère de l’Education Jack Lang, qui se dit « un peu envieux » de Marie-Ségolène car il aurait « aimé inventer ce beau mot »…

    Mais la bravitude ne doit pas masquer l’essentiel. La candidate socialiste à l’élection présidentielle a été « invitée » en Chine par le parti communiste chinois. Plus précisément, comme elle ne pouvait pas se faire inviter par le gouvernement, elle s’est fait inviter par le parti. Le parti unique, le parti de la répression communiste, le parti du très réel et atroce goulag chinois qui s’appelle le Laogai, le parti qui ne tolère aucune dissidence de quelque sorte qu’elle soit, et qui marie le totalitarisme idéologique le plus rigide avec le capitalisme le plus débridé : le « modèle » le plus inhumain de la planète.

    Je ne sais pas qui je rencontrerai, avait avoué Marie-Ségolène, car c’est le parti communiste qui déterminera le programme. Arborant en permanence son sourire de Bécassine,  elle a donc suivi le programme qu’on lui avait préparé. Sans surprise, c’est le circuit obligé : Bécassine sur la Grande Muraille , Bécassine à la Cité interdite, Bécassine au centre de Pékin, Bécassine sur le site des Jeux Olympiques de la honte, le thé de Bécassine dans une famille modèle… « Une famille chinoise tout à fait typique, mais très harmonieuse et qui est heureuse », précise le traducteur du parti. Et Bécassine de s’exclamer : « C’est important d’être au contact de la population, y compris dans la vie quotidienne, je tiens toujours à avoir un contact dans les quartiers. » Il s’agissait d’un quartier résidentiel, et la population se réduisait à un couple de fonctionnaires exemplaires et à leur fille unique elle aussi fonctionnaire et tout aussi exemplaire, selon les critères du parti communiste.

    Marie-Ségolène s’est également réjouie d’avoir pu converser longuement avec des membres de l’association des femmes migrantes, qui lui ont expliqué comment elles avaient quitté la campagne pour la ville, ignorant tout de leurs droits, et comment elle avaient conquis le respect de ces droits. Bécassine était émerveillée de cette conquête de la « dignité » par ces femmes elles-mêmes, et elle a vu « comme un signe positif » que les autorités chinoises lui aient « facilité » cette rencontre, comme celle aussi avec des « militants de la défense de l’environnement ». Alors que bien entendu il s’agissait toujours du programme officiel concocté par le parti communiste.

    Lequel parti a ainsi réussi une belle opération de propagande. En faveur de Marie-Ségolène, mais aussi et surtout en sa propre faveur : nos médias ont repris sans sourciller la propagande communiste véhiculée par Marie-Ségolène.

    Car c’était, aussi, Bécassine à la télé…

  • MAM a « très envie »

    Grand émoi à l’UMP : Michèle Alliot-Marie déclare qu’elle n’est « pas candidate au soutien financier et logistique de l'UMP », donc elle n’est plus candidate à la candidature UMP, mais qu’elle pourrait bien se présenter en dehors du parti : « J’en ai très envie », souligne-t-elle.

    Sarkozy sera donc le seul candidat à la candidature de l’UMP, mais il pourrait bien trouver quand même MAM sur sa route (et aussi Nicolas Dupont-Aignan, qui réaffirme sa candidature face à un Sarkozy qui « ne pourra en aucun cas, avec son projet atlantiste, européiste et libéral, rassembler les gaullistes »).

    Rappelons que le 15 décembre, ce n’est pas si vieux, Michèle Alliot-Marie affirmait : « Face à une gauche avide de revanche, face à un Front national élevé, nous ne devons pas prendre le risque de la division devant les électeurs. Je dis clairement : je suis par principe pour une candidature unique. » Mais elle ajoutait que « la situation serait différente » si Le Pen n’obtenait pas ses 500 parrainages et que « nous devrions alors réfléchir à notre stratégie ».

    Cela voudrait-il dire que MAM est sûre que Le Pen n’aura pas ses signatures ?

    Il est plus probable que cela ne veuille rien dire, comme le laisse voir le coup du « principe » à géométrie variable…

    En tout cas, à l’UMP, c’est le spectre de Le Pen qui revient en force : c’est le seul argument des sarkozystes contre une candidature de Michèle Alliot-Marie…