Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Polynésie

  • Polynésie : la routine

    L’Assemblée de Polynésie a adopté une motion de défiance qui a renversé Gaston Flosse, élu à la présidence du territoire il y a deux mois après son alliance avec les indépendantistes d’Oscar Temaru. Et Gaston Tong Sang, l’ancien poulain de Flosse devenu son ennemi juré, a été élu président de la Polynésie...

  • Polynésie

    Gaston Flosse, de nouveau président de la Polynésie française depuis samedi dernier, et son vieil ennemi Oscar Temaru ont présenté leur gouvernement : le parti de Flosse a cinq ministères, celui de Temaru en a dix (dont la fille du chef indépendantiste, Teua, 26 ans). Oscar Temaru devient président de l’Assemblée de Polynésie française, en remplacement d’Edouard Fritch, un fidèle de Flosse, qui a démissionné pour laisser la place à Temaru et devient vice-président...

    Gaston Tong Sang, qui avait remporté les élections, se retrouve donc dans l’opposition. Mardi, Gaston Flosse et Oscar Temaru ont même créé un groupe commun à l’Assemblée, l’UDSP, qui ne veut pas dire union pour le détournement des suffrages populaires, comme disent les méchantes langues, mais « Union pour le développement, la stabilité et la paix ». Le groupe n’a qu’une voix de majorité, dans une Assemblée où les changements de camp sont fréquents...

    Quand on demande à Temaru, dont le parti se bat depuis 30 ans contre celui de Flosse, comment l’impossible alliance avec son ennemi de toujours peut tenir, il répond : « Cette union va aller jusqu’au bout, j’en suis convaincu, c’est aussi la volonté de Dieu : que les hommes se rencontrent, partagent et fassent la paix. »

    C’est pas beau, ça ?

  • Polynésie : Gaston Flosse !

    Devant l’imbroglio polynésien, le secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer Christian Estrosi avait voulu organiser des élections anticipées, en changeant le mode de scrutin pour que puisse se dégager une majorité stable.

    Aux élections, qui se sont tenues les 27 janvier et 10 février, Gaston Tong Sang, l’ancien poulain de Gaston Flosse, faisait élire 27 de ses partisans, l’indépendantiste Oscar Temaru 20 des siens, et Gaston Flosse, qui revenait à la charge, obtenait 10 sièges.

    Et samedi, c’est le perdant Gaston Flosse qui a été élu président de la Polynésie , grâce à une alliance avec son ennemi Temaru contre son ancien poulain...

    Gaston Flosse, 76 ans, sénateur UMP, proche de Jacques Chirac, a déjà gouverné la Polynésie pendant 16 ans.

    L’UMP a dénoncé une « alliance contre nature » et rompu « tout lien » avec le parti polynésien de Gaston Flosse qui lui était « associé »...

    Estrosi a complètement raté son coup. Non seulement il n’a pas réussi à installer Gaston Tong Sang aux commandes, mais en outre la réforme électorale est inopérante : Gaston Flosse a une « majorité » théorique et hétéroclite d’une seule voix.

    Dans le même temps, le président de l’Assemblée, Edouard Fritch, un proche de Gaston Flosse, qui venait d’être élu à ce poste, a démissionné, afin qu’il revienne à un homme d’Oscar Temaru. Car il faut bien renvoyer l’ascenseur...

    Bref, tout continue comme devant...

  • Polynésie : revoilà Temaru

    Oscar Temaru, chef des indépendantistes, a été élu, comme prévu, président de la Polynésie française. Son ennemi juré Gaston Flosse s’était allié à lui pour renverser le président qu’il avait fait élire, Gaston Gaston Tong Sang...

    Bref, c’est chacun son tour. Et on recommence...

    Cette élection a été rendue possible grâce à la décision in extremis du Conseil d’Etat que le deuxième tour devait se dérouler à la majorité relative et non à la majorité absolue.

    En trois ans, la Polynésie aura connu « 5 présidents et 7 gouvernements », comme titre le quotidien local Les Nouvelles : « un véritable record digne de figurer au Guinness »...

  • Polynésie : c’est reparti

    En décembre dernier, Gaston Flosse avait mis fin au règne éphémère des indépendantistes d’Oscar Temaru, et à la longue crise politique qui secouait la Polynésie , en faisant élire son poulain Gaston Tong Sang. Mais celui-ci a été de plus en plus contesté au sein même de son parti. Au point que Gaston Flosse s’est allié avec son ennemi Temaru pour faire tomber son poulain... La motion de censure a été votée par 35 voix, alors que 29 étaient nécessaires. La prochaine élection du président du gouvernement aura lieu le 10 septembre. Ce pourrait être Oscar Temaru...

    Le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer Christian Estrosi est sur place, à l’occasion d’une visite programmée de longue date. Il s’est prononcé en faveur d’élections anticipées, avec un mode de scrutin « plus transparent »...

  • En outre-mer

    Les indépendantistes de Polynésie avaient déposé une motion de censure pour renverser le nouveau président, Gaston Tong Sang, élu le 26 décembre dernier. Seuls les 26 élus indépendantistes l’on votée, et elle n’a donc pas obtenu la majorité absolue (qui est de 29 voix). Le vote avait dû être repoussé de 24 heures, faute de quorum, car seuls les indépendantistes étaient présents. Le lendemain tous les représentants étaient là, et les anti-indépendantistes derrière Gaston Flosse, à l’exception de son successeur Gaston Tong Sang qui était à Paris pour « renouer les liens de la Polynésie avec la République française »…

    Si le grand ami et client de Jacques Chirac en Polynésie était Gaston Flosse, en Nouvelle-Calédonie, c’était Jacques Lafleur, qui a lui aussi perdu le pouvoir en 2004. Aujourd’hui, Jacques Lafleur démissionne de l’UMP, pour protester contre la réforme constitutionnelle instaurant le gel du corps électoral. Cela dit, Jacques Lafleur avait avait déjà claqué la porte du Rassemblement-UMP de Nouvelle-Calédonie et créé en juillet dernier le Rassemblement pour la Calédonie (la formation majoritaire sur le Caillou étant L’Avenir ensemble, qui est également, de fait, une scission de l’UMP…).

  • Polynésie : élection de Gaston le Petit

    Gaston Tong Sang, alias Gaston « Iti », le petit, pour tous les Tahitiens, en référence à son mentor Gaston Flosse, Gaston « Nui », le grand, a été élu président de la Polynésie française au second tour de scrutin. Au premier tour il lui a manqué semble-t-il les voix des quatre élus des Marquises et des Tuamotu, les « îliens », qui avaient été élus sur la liste de Gaston Flosse mais avaient ensuite rejoint l’indépendantiste Temaru, moyennant des postes importants dans le gouvernement et l’administration de ce dernier. Voyant que le vent tourne, ils ont rallié de nouveau le camp Flosse…

    Dès l’ouverture de la séance de l’assemblée, Oscar Temaru avait qualifié le vote de « mascarade », affirmant qu’il n’y avait « pas de démocratie dans un Etat sous tutelle ». C’est pourtant grâce à cette « mascarade » qu’il avait lui-même été élu… Puis il a qualifié l’élection de Gaston Tong Sang de « coup d’Etat » diligenté par l’UMP et Jacques Chirac, l’ami de Flosse… Et il a appelé à faire campagne pour Ségolène Royal, rappelant que c’est la gauche qui est à l'origine des accords de Matignon et de Nouméa en Nouvelle-Calédonie, accords qui doivent mener à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie…

    Gaston Tong Sang a quant à lui rappelé l'attachement de la Polynésie à la République française. Pour l’heure, son élection marque la fin du « taui roa » (grand changement) voulu par Temaru en 2004.

  • Polynésie : la crise

    L’élection du président de la Polynésie française devait avoir lieu aujourd’hui. Mais les élus favorables au président sortant (et surtout sorti) Oscar Temaru ont annoncé qu’ils ne participeraient pas au vote, « en raison des incertitudes politiques persistantes et des discussions en cours ». Le quorum ne pouvait donc pas être atteint. L’élection a été reportée au 26. Le quorum ne sera pas alors nécessaire, mais l’incertitude est totale sur le résultat du scrutin, et la suite…

  • Nouvelle crise en Polynésie

    Le président de la Polynésie française, l’indépendantiste Oscar Temaru, a été renversé par une motion de censure déposée par l’opposition réunie autour de l’ancien président UMP Gaston Flosse. La petite majorité relative de Temaru s’est effilochée au fil des mois, au point que Flosse a trouvé une majorité absolue pour renverser celui qui avait osé lui prendre en 2004 le fauteuil qu’il occupait depuis vingt ans. Cela dit, cette majorité contre Temaru n’est pas une majorité pour Flosse ou son poulain Gaston Tong Sang. Le président de l’Assemblée, qui a voté la motion de censure, a prévenu qu’il ne voterait pas pour un président issu de la plateforme du parti Tahoeraa Huiraatira de Flosse. L’élection aura lieu le 21 décembre.