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Bové

  • Surréalisme à la Bové

    José Bové a tenu un meeting à Saint-Denis. Il a été accueilli par ses partisans au cri de « Libérez Bové ». A première vue, il n’était pourtant pas en prison…

    L’autre grand slogan qui avait les faveurs de la salle était « Tous ensemble ». Alors que le camp « antilibéral » est plus éclaté que jamais, grâce en partie à José Bové. Un militant a lancé : « Buffet et Besancenot ont leur place parmi nous dans la salle ». Quelques applaudissements, et surtout des huées, et tout le monde de reprendre en chœur : « Tous ensemble, tous ensemble »…

    Et vive Guignol.

  • L’inflation Bové

    L’équipe de campagne de José Bové évalue le coût des 125 mesures présentées par le candidat à 160 milliards d’euros. Tant Nicolas Sarkozy que Ségolène Royal évaluent le coût de leurs projets à 30 ou 35 milliards, et des experts indépendants à 50 milliards. Ce qui est déjà absurde dans le contexte actuel. Bové, c’est donc au moins trois fois plus. Trois fois plus absurde. On mesure ici le sérieux du personnage. Son modèle, ce n’est décidément pas Antigone, c’est une caricature de Robin des Bois aux couleurs de l’archéo-communisme : il s’agit tout simplement de prendre l’argent des riches pour le donner aux pauvres...

  • Bové : 20 porte-parole et… Antigone

    José Bové a présenté ses porte-parole de campagne qui sont au nombre de 20, dix femmes et dix hommes (Patrick Braouezec, Francine Bavay, Claire Villiers, Yves Salesse, etc.) et son directeur de campagne le communiste Jacques Perreux.

    Il a affirmé qu'il disposait de 232 promesses de parrainages et s'est montré inquiet à un mois de la date butoir de la remise des signatures.

    Il a également annoncé qu’il avait choisi pour « symbole » de sa campagne Antigone, figure de « résistance au pouvoir absolu », « symbole de quelqu'un qui a osé lutter et a préféré ses valeurs à la logique du pouvoir » et « a préféré mourir en prison que d'accepter le diktat du roi ».

    C’est évidemment une usurpation. Bové n’a rien à voir avec Antigone. L’héroïne de Sophocle oppose aux décrets du roi la loi non écrite des dieux, autrement dit la loi morale naturelle. Et elle témoigne, en martyre, qu’il y a une loi supérieure aux lois civiles, une morale qui prime la loi civile, pour reprendre l’expression utilisée par Chirac pour le nier. Antigone s’exprimait avant-hier par la bouche de Benoît XVI lors du congrès sur la loi morale naturelle. Elle ne s’exprime certainement pas par la bouche de José Bové, qui ne croit pas une seconde à la loi non écrite des dieux, et la bafoue par de nombreux points de son « programme ».

  • Bové « prisonnier politique » ?

    La Cour de cassation ayant rejeté son pourvoi, José Bové est condamné à quatre mois de prison ferme pour destruction de cultures en 2004 (sa condamnation en appel date de novembre 2005). La France entière retient son souffle en attendant la décision du juge d’application des peines. Va-t-il oser mettre en prison un si médiatique candidat à l’Elysée ? « Je serai peut-être le premier prisonnier politique à être en même temps candidat à l'élection présidentielle », se délecte le condamné vedette… qui insulte la justice en prétendant qu’elle l’a condamné pour raison politique.

  • Bové « accepte » d’être candidat

    José Bové, comme prévu, a annoncé aujourd’hui officiellement sa candidature à la présidentielle. Euh, non. Suite à la pétition qu’il a lancée et qui a recueilli quelque 30.000 signatures, il a modestement accepté d’être candidat : « J’ai décidé d’accepter que mon nom incarne la volonté commune de battre la droite et l’extrême droite et de redonner l’espoir d’une alternative à gauche. » Lui aussi, de nombreuses années après Jean-Marie Le Pen, et avec un peu de retard sur Bayrou et Marie-Ségolène, se présente comme le « porte-parole des sans-voix »…

  • Joffrin et la voile

    Dans Libération, Laurent Joffrin (contre lequel ses salariés ont voté hier une motion de défiance…) fait l’éloge de José Bové. A un moment, il écrit ceci : « En fait, on ne le connaît pas bien. On dit que c’est un homme de la terre. Non, c’est un homme de la mer. Il a construit lui-même un bateau. Et un leader qui fait de la voile ne peut pas être entièrement mauvais : un marin est toujours bon dans la tempête. »

    S’il y a un candidat qui « fait de la voile » et qui est un vrai marin, c’est bien Jean-Marie Le Pen, comme peut en témoigner par exemple Kersauson. Alors, Monsieur de Libération, Le Pen ne peut pas être entièrement mauvais, parce qu’un marin est toujours bon dans la tempête ?

  • Bové oui, Hulot non

    José Bové a déclaré dimanche qu’il annoncerait sa candidature le 1er février. Mais d’ici là il veut estimer la « dynamique » provoquée par cette déclaration. Bové avait mis deux conditions à sa candidature : que la pétition lancée en sa faveur récolte plus de 10.000 signatures avant le 21 janvier, et que Besancenot et Buffet se retirent. La première condition a évidemment été remplie (il annonce 25.000 signatures), mais la deuxième ne l’est pas du tout. Bové passe outre, car « si vous avez envie d’y aller, moi aussi j’ai envie d’y aller, on a envie d’y aller ensemble », a-t-il dit à ses partisans. (dont des membres du PC, de la LCR , des Verts, et divers altermondialistes dont la direction de la Fondation Copernic ). Toutefois, José Bové ajoute qu’un bilan sera fait « toutes les semaines pour savoir si on continue ou pas ». C’est que les sondages ne sont pas bons pour le moment…

    En revanche les sondages étaient flamboyants pour Nicolas Hulot. Mais il ne sera pas candidat. Pour trois raisons, dit-il. La première, c’est qu’il a choisi de « faire confiance à la parole des candidats » qui ont signé son pacte. Sic. On pourrait croire que Hulot est idiot, mais en fait, ensuite, il a dit craindre qu’une fois levée l’hypothèque de sa candidature la campagne « ne retrouve ses priorités conventionnelles, ses joutes et ses fractures usuelles, et ne traite progressivement cet enjeu fondamental que de manière accessoire et non plus de manière essentielle, jusqu’à peut-être l’oublier ». Alors pourquoi prétendre qu’il fait confiance à la parole de candidats qui n’ont évidemment signé son pacte que pour être dans l’air du temps ?

    La deuxième raison est encore plus mystérieuse : c’est « une question d’honnêteté vis-à-vis des militants écologistes », car en se présentant il aurait « entraîné à leur corps défendant tous ceux qui se battent pour la cause », or « un faible score réduirait vulgairement à un chiffre un enjeu aussi magnifique ». Doit-on comprendre qu’il veut sauver les Verts (qui auraient en effet été laminés), ou qu’il a peur de faire un score médiocre ?  Sans doute les deux en même temps. En tout cas Dominique Voynet pousse un énorme ouf de soulagement. Mais pourquoi sauver les Verts ? Parce qu’ils sont le symbole de l’écologie ? C’est n’importe quoi.

    La troisième raison est qu’il se dit « convaincu qu’en restant à l’écart des jeux du pouvoir l’élan du pacte va se transformer en véritable lobby des consciences ». Le lobbying contre la démocratie. Hulot participe de l’idéologie si répandue aujourd’hui selon laquelle la loi se fait dans la rue et dans les médias et non au Parlement. Mais on ne donne pas cher, pour autant, de l’élan de son pacte…

  • Bové en panne

    Après Marie-George Buffet, c’est Olivier Besancenot qui repousse l’appel du pied de José Bové. De façon quelque peu méprisante : « Il n’y a rien de neuf sous le soleil, sauf s’il pense qu’il peut se présenter tout seul. » Lundi, José Bové faisait valoir que 15.000 personnes avaient signé la pétition en faveur de sa candidature, qu’il était toujours « disponible », et il proposait à ses alter-ego « antilibéraux » une rencontre pour mettre au point une « campagne unitaire ».

    On signalera d’autre part que Dieudonné a signé la pétition, lundi, au motif que la présence de José Bové dans la campagne favoriserait « le débat authentique qu’attendent les Français », Signature qui a été immédiatement rejetée par Bové et effacée par le « collectif » qui gère la pétition. Décision qui n’est pas sans provoquer des remous au sein du dit collectif…

  • Buffet ne veut pas de Bové

    Comme il était prévisible, Marie-George Buffet fait savoir qu’elle ne se retirera pas si José Bové se porte candidat à la présidentielle. Or c’était l’une des conditions posées par l’histrion altermondialiste à sa candidature.