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Politique française - Page 141

  • Bayrou « troisième homme » : ça se confirme

    Un sondage LH2 (c’est le nouveau nom de Louis Harris) donne François Bayrou à 14%, niveau record jusqu’ici, devant Le Pen à 10%. Encore un effort ( La Sofres , Ipsos et CSA n’ont pas encore suivi le mouvement), et François Bayrou sera vraiment le troisième homme de la présidentielle. Comme Chevènement en 2002…

  • Dupont-Aignan, candidat UMP

    Le 13 janvier dernier, Nicolas Dupont-Aignan annonçait qu’il quittait l’UMP, et comme on ne l’avait guère entendu, ce jour du sacre de Sarkozy, il réitérait sa décision le 17. Or le blog Vox Galliae (auquel on se reportera pour les liens permettant de vérifier les informations qui suivent) constate que Nicolas Dupont-Aignan est toujours répertorié comme député UMP à la fois sur le site de l’Assemblée nationale et sur le site du groupe UMP. Qu’il est toujours « conseiller exécutif » de l’UMP sur le site du parti. Qu’il est toujours le candidat investi par l’UMP dans la 8e circonscription de l’Essonne. Que les responsables de son mouvement Debout la République et ses principaux soutiens sont toujours à l’UMP. Que deux de ses proches sont également investis par l’UMP pour les prochaines législatives…

    Cela permet d’apprécier à sa juste valeur le discours qu’il a tenu dimanche devant ses partisans à Paris. Dans lequel il s’est posé comme « le seul candidat républicain du non » à la Constitution européenne, a appelé tous les Français qui ont voté non « à se rassembler derrière » lui, et a rejeté les « appels du pied des partis de l’extrême » (à savoir l’appel à rejoindre l’union patriotique).

  • Négationnisme

    Interrogée dans La Croix sur la réunion en Espagne des pays qui ont ratifié la Constitution européenne, Catherine Colonna, ministre déléguée aux Affaires européennes, souligne que c’est « seulement tous ensemble que l’on pourra trouver la solution ou bien on ne la trouvera pas ». Que ceux-là souhaitent se réunir, « pourquoi pas », poursuit-elle, mais « la famille européenne rassemble aujourd’hui des pays qui ont dit oui, des pays qui ont dit non, et des pays qui ne se sont pas prononcés : c’est une réalité qui s’impose à tous, sachant que pour entrer en vigueur, un traité doit être ratifié par chacun des Etats membres ». De ce fait, « la priorité doit être de forger un nouveau consensus, à 27 ».

    Voilà une réaction mesurée mais ferme, et conforme à la réalité, pensera-t-on. Mais il y a la suite. Une fois ces vérités rappelées, Catherine Colonna dit exactement comme les conjurés de Madrid !

    Il faut, dit-elle, « partir de la base qui existe, celle du projet de traité constitutionnel, qui est le fruit d’un long travail », et il faut « préserver les équilibres qui sont ceux du texte ». C’est presque mot pour mot le texte de la déclaration finale de Madrid.

    Bref, ils sont tous d’accord pour nous resservir le même texte, plus ou moins modifié, plus ou moins enrichi, mais essentiellement identique.

    Ce n’est pas une surprise, dans la mesure où le gouvernement auquel appartient Mme Colonna est politiquement le même que celui qui a signé le texte. Il n’empêche que c’est un énorme déni de démocratie. Si la quasi-totalité de la classe politico-médiatique faisait campagne pour le oui au référendum, les Français ont dit non. Ce n’est pas pour qu’on leur resserve le même texte, plus ou moins fardé de ci de là.

    Mais l’Europe doit continuer d’avancer contre les peuples, et les référendums français et néerlandais doivent n’être que des incidents de parcours qui ne remettent pas en cause le beau travail accompli. Et l’on fait mine de ne pas se souvenir que si deux pays seulement ont rejeté le texte, ceux qui l’ont ratifié ont soigneusement omis (à l’exception de l’Espagne et du Luxembourg) de demander l’avis de leur peuple, et que d’autres ont sauté sur l’occasion pour geler le processus…

    Dans cette optique, on relèvera la fin d’une interview à Libération de l’Allemand Martin Schulz, président du groupe socialiste au Parlement européen. Evoquant le futur nouveau référendum en France, il affirme être « sûr » que « si toute la gauche se mobilise en faveur du oui » la réponse sera positive… Et un non est de toute façon « inimaginable ». S’il y a un deuxième non « après que toute l’Europe a essayé de trouver des compromis avec la France, il faudra poser la question de son appartenance à l’Union ».

    Sic. Que voilà une belle menace… Mais elle n’a aucun sens. Car ce n’est pas « avec la France » qu’il faut trouver un « compromis ». C’est avec tous les pays qui n’ont pas ratifié le traité et qui sont vis-à-vis du texte exactement dans la même situation (car sur la plan juridique il n’existe que les pays qui ont ratifié et les pays qui n’ont pas ratifié). Rappelons qu’une déclaration annexée au traité imagine comme seule difficulté l’hypothèse extrême que deux ans après la signature du traité, donc en octobre 2006, les quatre cinquièmes des Etats membres auraient ratifié le traité et que de rares pays seraient à la traîne. En janvier 2007, on est loin des quatre cinquièmes…

  • Les enfants de la République

    Marie-Ségolène a déclaré à la Martinique : « Le métissage est une chance pour la France. Je serai présidente de la République de la France métissée. »

    Mais elle a de la concurrence. Car Sarkozy l’a précédée. Dans son discours du sacre, il a déclaré : « Je veux être le président d’une France qui aura compris que la création demain sera dans le mélange, dans l’ouverture, dans la rencontre, je n’ai pas peur du mot, dans le métissage. » (Le Salon Beige fait remarquer que Sarkozy a effectivement dit cela, mais que ces derniers mots ne figurent pas dans le texte imprimé du discours.)

    Marie Ségolène a poursuivi : « Je n’accepterai plus qu’on parle d’enfants de première génération, deuxième, troisième génération. Nous sommes tous des enfants légitime de cette République qui doit ouvrir ses bras. »

    La première phrase est une nouvelle atteinte à la liberté d’expression, une nouvelle censure imposée aux sociologues et aux historiens.

    La deuxième phrase est quasiment une citation de Jacques Chirac, qui avait proclamé dans son fameux discours sur la laïcité, le 17 décembre 2003 : « Tous les enfants de France, quelle que soit leur histoire, quelle que soit leur origine, quelle que soit leur croyance, sont les filles et les fils de la République. Ils doivent être reconnus comme tels, dans le droit mais surtout dans les faits. »

    Je réponds à Marie-Ségolène comme j’avais répondu à Jacques Chirac (dans Reconquête et dans une conférence) : Eh bien non. La République ne m'a pas donné la vie, elle n'est donc pas ma mère. Je suis l’enfant de mes parents, je suis aussi un fils de l’Eglise qui m’a engendré à la vie surnaturelle, je ne suis pas un fils de la République. La République n’a jamais donné naissance à personne. On peut se dire enfant de la nation (non dans l’acception révolutionnaire du mot, mais dans son sens traditionnel lié à son étymologie : nation et naître ont la même racine), ou enfant de la patrie (même raisonnement, patrie et père). Jean-Marie Le Pen a souvent dit quelle émotion il avait eue quand on l’avait fait « pupille de la nation », et quelle responsabilité cela lui conférait vis-à-vis de la nation. Mais précisément on ne dit pas « pupille de la République ».

    Mettre la république au-dessus, et en fait à la place de la nation, à savoir un régime politique au-dessus, et en fait à la place de la communauté charnelle et historique, c’est une radicale subversion, typique d’une certaine idéologie de gauche, qui est désormais l’idéologie de la pensée unique. Il est vrai que c’est celle de la Révolution française, à laquelle chacun se réfère. Or la république (au contraire de la nation) est par vocation la république universelle, elle ne connaît pas de frontières : c’est la république qui se fond dans l’Union européenne et dans le mondialisme, et dont l’avenir est donc forcément le métissage, qui est l’une des façons de détruire la nation. (Ce n’est pas un hasard si Condoleezza Rice a eu des propos très forts sur cette nécessité de métisser les sociétés européennes afin de parvenir à la démocratie mondiale du melting pot.)

  • Le devoir de l’Etat

    Jean-Marie Le Pen a prononcé aujourd’hui, lors d’un banquet patriotique à Yvetot, un discours sur l’insécurité sous toutes ses formes. En voici la conclusion :

    La première mission de l'autorité constituée, de l'Etat, la raison du respect que l'on a pour lui, c'est qu'il assure à chacun la sécurité de sa vie, de ses proches, de ses biens.

    Supprimez cela, et vous retournez à la barbarie.

    Le devoir fondamental de l'homme politique, ce n'est donc pas de permettre que demain on rase gratis, qu'on vivra sans travailler, que les autres paieront.

    Non, c'est d'assurer qu'on ne vous assassinera pas, qu'on ne vous dépouillera pas, de votre portefeuille ou de votre emploi, qu'on ne vous empoisonnera pas, avec de la nourriture avariée ou des produits médicaux infectés.

    Cela, c'est la base de la civilisation, le but ultime de la politique, et pour cela, il faut contrôler, réglementer quand c'est nécessaire et empêcher les dangers extérieurs de pénétrer dans le pays.

    Eh bien nous, mes chers camarades, nous qui ne rêvons que d'être les serviteurs du peuple Français, nous acceptons de passer pour réactionnaires ou pour " fascistes ", lorsque nous disons qu'il faut savoir stopper certaines dérives politiques, économiques et sociales.

    Nous acceptons de laisser la compassion aux moralistes, pour nous astreindre à notre devoir d'état, celui de protéger et de défendre nos compatriotes d'abord.

    Nous voulons rendre à l'homme politique sa dignité, mais aussi sa responsabilité, afin que plus jamais, le peuple Français ne puisse souffrir des erreurs de politiques économique, de politique familiale, de politique d'immigration, de politique de sécurité.

    L'objectif n'est pas de faire du passé table rase pour reconstruire une société nouvelle qui ne peut être qu'une utopie meurtrière et une réalisation injuste et désordonnée.

    Nous en appelons simplement au bon sens.

    Il faut agir, et simplement garder raison, au plus proche de la terre, des paysages, des hommes et de leurs attaches naturelles, afin que les pages à écrire de l'Histoire de France ne soient pas les dernières.

    (On peut lire le texte intégral du discours sur le site du Front national ou sur le blog de Jean-Marie Le Pen.)

  • Marie-Ségolène largue la Corse

    Mercredi soir, Marie-Ségolène est arrivée en retard au meeting qu’elle tenait dans l’Allier. Elle a indiqué aux participants que c’était parce qu’elle était au téléphone avec le Premier ministre du Québec, Jean Charest, qui d’ailleurs leur donnait le bonjour. Applaudissements.

    En réalité, c’est l’imitateur Gérald Dahan qui s’est fait passer pour le Premier ministre du Québec. Et il a diffusé ce matin un extrait de l’entretien.

    Le faux Charest reproche à la candidate ses propos sur la souveraineté du Québec, et ajoute : « C’est comme si nous on disait : il faut que la Corse soit indépendante. » Marie-Ségolène répond en riant : « Les Français ne seraient pas contre, d’ailleurs », et elle ajoute : « Ne répétez pas cela. Cela va encore faire un incident, ce coup-là en France. C’est secret ! », et de s’esclaffer une nouvelle fois.

    Jack Lang trouve cela très amusant : « Dahan est un type drôle et marrant, les farces, cela existe… »

    Il n’y a là rien d’amusant.

    D’abord le procédé est évidemment malhonnête.

    Et la réponse de la candidate à la présidentielle est plus que consternante. Disqualifiante. Il est plus que temps que les socialistes trouvent un candidat sérieux pour la présidentielle.

  • Manigances européistes

    Les secrétaires d’Etat aux Affaires européennes et ambassadeurs des pays qui ont ratifié la Constitution européenne se sont réunis aujourd’hui à Madrid, dans le but de « faire entendre la voix des pays du oui », et « d’aider la présidence allemande à trouver un consensus sur le processus de réforme de l’Union ». D’emblée, le ministre espagnol des Affaires étrangères, qui était à l’origine de cette réunion, conjointement avec son homologue luxembourgeois, a déclaré que la Constitution européenne est un « magnifique document qui sert bien les besoins de l’Union et de ses citoyens », et que s’il faut le modifier, à cause des ces imbéciles de Français et de Néerlandais, il faudra « rechercher un consensus pour compléter le traité plutôt que pour le démembrer ».

    Ce matin, d’autre part, le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, écrit dans le Financial Times à propos de la Constitution européenne : « Nous appelons tous ceux qui sont concernés à rester suffisamment ouverts pour donner une chance au processus de réforme. Cela nécessite suffisamment de flexibilité au cours des tous prochains mois pour permettre un compromis plus tard. Ce serait bien que dans les pays où des élections sont prévues la Constitution européenne ne devienne pas un thème central de discussions au cours desquelles des positions politiques fermes seraient prises. »

    Autrement dit, M. Steinmeier veut imposer le silence sur la Constitution européenne dans les rangs des candidats à la présidentielle en France. Frank-Walter Steinmeier est l’homme qui disait déjà il y a trois jours : « Si compromis il doit y avoir en fin de présidence allemande, certains devront bouger… Eu égard au fait que les deux tiers des pays ont déjà ratifié le traité constitutionnel, nous devons prendre conscience que certains pays devront bouger plus que d’autres. »

    Jean-Marie Le Pen a publié un communiqué, dans lequel il commente ces deux manigances européistes :

    « Les Etats qui ont ratifié le texte de la Constitution européenne se réunissent entre eux en Espagne pour montrer qu’ils sont majoritaires et qu’ils ont donc raison. Cette démarche est contraire au texte même qu’ils défendent, puisque celui-ci ne parle pas de majorité mais souligne que l’unanimité est nécessaire.

    « Ce même jour, le ministre allemand des Affaires étrangères, M. Steinmeier, du haut de son autorité de représentant de la présidence de l’Union européenne, se permet de demander que la Constitution européenne ne soit pas un thème central de la campagne présidentielle en France.

    « Or bien évidemment la résurrection annoncée de la défunte Constitution européenne doit être un thème central de la campagne. Le peuple français, qui a déjà dit non à la Constitution , doit être alerté de ce que manigancent les eurocrates, et les candidats doivent se prononcer clairement sur ce sujet, qui engage ce qui reste de la souveraineté de leur pays.

    « L’ingérence de M. Steinmeier dans les affaires intérieures françaises est précisément un exemple de l’insupportable dérive supranationale de l’Union européenne qui devait trouver sa consécration dans la Constitution.  »

  • Parrainages : trois pas en arrière, un pas en avant

    En commentaire de ma note sur la semaine de plus accordée pour le recueil des parrainages, Olivier (FN-59 Pévèle) avait fait remarquer que le délai était initialement de cinq semaines, et qu’il avait été réduit de trois semaines pour l’élection de 2007: en y ajoutant une semaine, le délai reste réduit de deux semaines par rapport à ce qu’il était en 2002.

    Le Front national a publié un communiqué pour souligner ce fait.

    En 2002, précise-t-il, les formulaires de présentation avaient été envoyés aux élus le mardi 26 février, et devaient être retournés au Conseil constitutionnel au plus tard le mardi 2 avril à minuit, soit un délai de 36 jours. L’envoi de ces formulaires le jeudi 22 février 2007 pour une réception ultime par le Conseil constitutionnel le vendredi 16 mars à 18h00 ramène à 23 jours le délai pendant lequel les élus disposeront des formulaires officiels de présentation. Soit 13 jours de moins qu’en 2002.

    Autrement dit, pour ce qui est de permettre aux candidats de recueillir les parrainages, les pouvoirs publics ont fait un pas en avant après avoir fait trois pas en arrière. Et il faudrait leur dire merci pour ce « cadeau »…

  • La fausse polémique Rebelle

    Le Canard enchaîné ayant « révélé » que les Renseignements généraux avaient « enquêté » sur Bruno Rebelle, un conseiller de Marie-Ségolène, « sur ordre du cabinet » du ministre de l’Intérieur, les hiérarques socialistes sont tous montés au créneau pour stigmatiser les horribles méthodes de Sarkozy et appeler à sa démission, tandis que celui-ci démentait formellement avoir demandé quoi que ce soit. L’affaire est une de ses fausses affaires lancées par le Canard quand il n’a rien d’autre à se mettre dans le bec. Elle arrange bien le camp socialiste, qui peut ainsi faire oublier un temps les ségolénades quotidiennes, tout en portant une virulente attaque « morale » contre l’adversaire prioritaire. Il s’agit donc d’un élément de la campagne de Marie-Ségolène, gracieusement offert par le Canard.

    Les RG font des fiches sur toutes les personnes qui font un peu parler d’elles. Les RG ont donc évidemment une fiche sur Bruno Rebelle, qui est directeur des programmes à Greenpeace International après avoir été directeur exécutif de Greenpeace France. Et cette fiche a évidemment été actualisée lorsque Bruno Rebelle a été nommé conseiller de Marie-Ségolène. Que cette pratique soit normale ou non est une autre question. Ce qui importe ici est qu’il s’agit du travail de routine des RG.

    Reste la question, cruciale, du contenu de la fiche.

    Bruno Rebelle porte plainte contre X pour « atteinte à la vie privée ». Or les RG ont communiqué à la presse leur « notice » sur Bruno Rebelle. Il n’y est pas question de sa vie privée, sinon la mention qu’il est « marié », ce qui n’est en rien une indiscrétion.

    La fiche est en réalité très élogieuse sur le personnage. Chez Greenpeace France, il a « entrepris une politique de redressement de l’organisation après avoir constaté un certain nombre de carences », il a rétabli la situation financière en assurant une meilleure gestion, qui lui a permis de tripler le nombre de salariés et de quadrupler le budget. Il est décrit comme un « homme de dossiers et de communication », « capable de nouer un véritable dialogue avec les politiques et les industriels », « il était présent dans tous les milieux : industriels, politiques, associatifs et pas seulement écologistes », et il se veut « interlocuteur et non partenaire » de tout élu prêt à s’engager sur les questions d’environnement.

    Ce que l’on peut conclure de cette fiche, c’est qu’il s’agit là d’un homme efficace tant sur le plan de la gestion que sur le plan de la communication, et que Marie-Ségolène a bien eu raison de faire appel à lui. On ne voit vraiment pas où est le problème.

    Reste aussi la confirmation que Greenpeace est bien une organisation de gauche. Cela va de soi, mais va mieux en le disant, puisque certains naïfs croient qu’elle est apolitique. Mais on n’avait pas besoin de la fiche des RG pour le savoir, puisque ce n’était un mystère pour personne que Bruno Rebelle était un dirigeant de Greenpeace…

  • Sous-marinade et navalitude

    Ce matin, sur RMC, Jean-Jacques Bourdin reçoit Marie-Ségolène. Il relaye la question d’un auditeur :  « Avons-nous besoin d'autant de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins ? » Jean-Jacques Bourdin : « On en a combien ? »

    Marie-Ségolène élude la question, revenant à ce qu’elle était en train de dire. Bourdin insiste. La question suppose qu’il y en a plusieurs. Marie-Ségolène finit par répondre : « Nous en avons… euh... un. »

    Bourdin : « Non. Nous en avons sept. »

    Marie-Ségolène : « Oui… sept… oui. »

    En fait, nous en avons quatre.

    Voici le communiqué de Bruno Gollnisch, délégué du Front national et… capitaine de frégate.

    Sous-marinade et navalitude :
    Royal : touchée, coulée

    « Mme Royal vient de révéler sa totale méconnaissance des questions de défense, qui sont cependant l’une des responsabilités essentielles, sinon la première, du chef de l’Etat.
    « Ce matin, sur RMC, à l’émission de Jean-Jacques Bourdin, elle a déclaré que la France ne disposait que d’un sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE), alors qu’elle en a quatre, ce qui constitue un seuil minimum pour assurer en mer la permanence de la dissuasion nucléaire. Puis, renchérissant sur l’erreur de Monsieur Bourdin, elle a déclaré que nous en avions sept (si Monsieur Bourdin avait dit 20, elle aurait dit 20).
    « En fait, la France dispose de quatre SNLE équipés de missiles nucléaires et de seulement six SNA (sous-marins nucléaires d’attaque), dont seule la propulsion est atomique, mais qui ne disposent pas de missiles balistiques nucléaires.
    « On frémit en pensant que Mme Royal prétend diriger nos Forces armées. Son incompétence est abyssale, c’est vraiment le cas de le dire. »