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Politique française - Page 145

  • Gollnisch condamné

    Bruno Gollnisch est condamné à trois mois de prison avec sursis, 5.000 euros d’amende, et 55.000 euros de dommages et intérêts aux lobbies de l’antiracisme. Il était poursuivi pour « délit de contestation de l’existence de crime contre l’humanité par paroles ». Il n’avait rien contesté, et à l’audience la LICRA s’était désistée puisqu’il réitérait qu’il ne niait rien des crimes nazis. Mais en France il n’est pas seulement interdit de discuter de certains sujets historiques, le fait de s’en remettre aux historiens est en soi une contestation…

  • On ne rigole pas

    Hier soir, sur Canal Plus, on demande à Arnaud Montebourg quels sont les défauts de Ségolène Royal. Il répond : « Ségolène Royal n’a qu’un seul défaut, c’est son compagnon. » Puis il ajoute aussitôt : « C’était pour rire ! » On avait bien compris. Mais la Mère Ubu n’a pas apprécié. Ce matin, elle a suspendu Arnaud Montebourg de ses fonctions de porte-parole pour un mois. A la trappe le maraud !

  • Internet en campagne

    La polémique sur le patrimoine de Ségolène Royal est née et s’est développée sur internet, qui désormais apparaît à tous comme un acteur important du débat politique. Contrairement à ce que prétendent les caciques du PS, englués dans les vieux schémas, ce n’est pas l’UMP qui est responsable de l’affaire de la SCI. C’est un député UMP qui a lancé l’affaire dans la presse, mais cela devait venir d’une façon ou d’une autre, comme lorsqu’une marmite finit par exploser. On ne peut plus garder sous le boisseau ce qui enfle sur internet. Telle est la leçon de la chose, comme on l’avait déjà vu avec la vidéo de Ségolène sur le temps de travail des professeurs.

    L’AFP s’est adressée à un « spécialiste » d’internet, professeur au Conservatoire des arts et métiers. Il admet le côté « amplificateur » de la toile, fonctionnant comme une « téléphone arabe ». Mais il ajoute que ce genre d’information « n’a d’effet réel que quand c’est repris par les médias traditionnels ».

    C’est une erreur de perspective. Ce qui apparaît aujourd’hui, c’est que les « médias traditionnels » ne peuvent plus garder le silence sur un thème qui se répand avec insistance sur internet. C’est cela qui est nouveau, et devrait s’amplifier. Les « médias traditionnels » devront ravaler leur morgue de nomenklaturistes de l’information, et seront de plus en plus obligés d’aller voir dans la marmite avant qu’elle explose. Faute de quoi ils perdront le peu de crédibilité qui leur reste.

  • La CFTC dit n’importe quoi

    Le président de la CFTC annonce que sa confédération va soumettre 14 questions économiques et sociales aux candidats à la présidentielle. Voici comment elle va procéder : « Parmi les candidats ayant les 500 signatures nécessaires fin février, nous comptons rencontrer les principaux favoris et envoyer aux autres nos questions écrites. Nous n’avons pas l’intention d’aller voir M. Le Pen. »

    Aucun candidat n’aura ses 500 parrainages fin février, pour la bonne raison que les formulaires ne seront envoyés aux élus que début mars.

    On rencontre les « principaux favoris », mais pas Le Pen. Donc on ne rencontre pas les principaux favoris, puisqu’il en fait évidemment partie.

    Quand le sectarisme antidémocratique rencontre l’incompétence électorale, ça donne ça…

  • Chirac et le respect de la vie humaine

    Le Conseil des ministres a entériné hier le projet de loi inscrivant dans la Constitution l’interdiction de la peine de mort. « Avec ce projet de loi, la France va affirmer dans sa loi fondamentale son attachement solennel au respect absolu de la vie humaine, inviolable et sacrée en toutes circonstances », a déclaré Jacques Chirac.

    En toutes circonstances ? Evidemment non.

    On interdit la peine de mort pour les pires assassins, qui ne s’appliquait que de façon rarissime, mais l’on continue à condamner à mort, sans jugement, 200.000 innocents par an.

  • Chevènement cocu

    Au moment même où Ségolène Royal faisait ses déclarations, hier, à Luxembourg, sur la Constitution européenne, sortait le numéro du Monde daté de ce jour. Dans lequel Jean-Pierre Chevènement jugeait « pleinement satisfaisant » l’accord passé avec le PS sur la question européenne, d’autant que Ségolène Royal a déclaré « que la Constitution était caduque et qu’il fallait faire l’Europe de la preuve ».

    Eh bien Ségolène ne dit plus que la Constitution est caduque, mais qu’il faut seulement lui ajouter un « volet social » et la refourguer aux Français. Pauvre Chevènement, qui a vendu ses convictions pour quelques confettis électoraux…

  • Bové en panne

    Après Marie-George Buffet, c’est Olivier Besancenot qui repousse l’appel du pied de José Bové. De façon quelque peu méprisante : « Il n’y a rien de neuf sous le soleil, sauf s’il pense qu’il peut se présenter tout seul. » Lundi, José Bové faisait valoir que 15.000 personnes avaient signé la pétition en faveur de sa candidature, qu’il était toujours « disponible », et il proposait à ses alter-ego « antilibéraux » une rencontre pour mettre au point une « campagne unitaire ».

    On signalera d’autre part que Dieudonné a signé la pétition, lundi, au motif que la présence de José Bové dans la campagne favoriserait « le débat authentique qu’attendent les Français », Signature qui a été immédiatement rejetée par Bové et effacée par le « collectif » qui gère la pétition. Décision qui n’est pas sans provoquer des remous au sein du dit collectif…

  • Le Pen : le vrai bilan démographique

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le bilan démographique de l’INSEE ne fait pas état de la « fécondité française », mais de la fécondité des femmes habitant en France.

    Il faut aller chercher ailleurs que dans les statistiques de l’INSEE pour découvrir par exemple que le département record de la fécondité est la Seine-Saint -Denis, et que dans ce département 40% des naissances sont de mère étrangère.

    Le bilan démographique est d’autre part muet sur les 200.000 enfants qui n’ont pas eu le droit à la vie en 2006, et qui manquent à la France.

    Le vrai bilan démographique est celui d’une substitution de population, comme le reconnaissent maintenant même des démographes officiels.

    Loin d’inciter à crier victoire, le vrai bilan démographique montre l’exigence cruciale d’une politique résolue contre la déferlante migratoire et pour la natalité française.

  • La nouvelle opération Chevènement

    Dans un sondage IFOP que publie Paris Match, François Bayrou arrive « pour la première fois » devant Jean-Marie Le Pen : Bayrou 12%, Le Pen 10%.

    « C’est un non-événement, parce que c’est un événement prévisible dans une tactique électorale que nous avons déjà vécue en 2002 », a remarqué Marine Le Pen interrogée par l’AFP.

    C’est en effet la réédition du coup du « troisième homme » de 2002. Le troisième homme, avaient décidé les instituts de sondage, ne pouvait pas être Jean-Marie Le Pen. Ce serait Jean-Pierre Chevènement. Tout fut fait pour accréditer cette idée. Résultat des courses : il obtint 5,3% des voix. Il est vrai qu’entre temps on avait décidé que le « troisième homme » était Arlette Laguiller. Qui fit 5,7%...

    On rappellera que l’IFOP est l’institut dont le PDG est Laurence Parisot, présidente du Medef. A une semaine du premier tour de 2002, l’IFOP était le seul institut de sondage à donner moins de 10% des voix à Jean-Marie Le Pen : 9,5%. Et celui qui ne pouvait pas être le troisième homme fut en réalité le deuxième, avec près de 17% des suffrages…

  • La réalité du chômage

    L’INSEE publie une enquête de recensement portant sur… 2005. Sur le début de l’année 2005. On y apprend notamment qu’il y a deux ans, donc, alors que le nombre officiel de demandeurs d’emploi était de 2.461.600 personnes, 3,3 millions de personnes se déclaraient chômeurs. Ce qui donne une image claire de l’imposture des statistiques officielles, ou plutôt de la présentation qui en est faite. Car il y a longtemps que les « chiffres de l’ANPE », consciencieusement « nettoyés », ne reflètent plus du tout la réalité du chômage.

    Dans le même temps, on apprend que l’INSEE achèvera cette année seulement en septembre, au lieu de mars, son enquête annuelle sur l’emploi qui lui sert de base pour calculer mensuellement le taux de chômage selon les critères du BIT. « Cela n’a rien à voir avec les échéances électorales », déclare le responsable de l’INSEE. Ah bon. Non, c’est à cause de « problèmes statistiques intervenus dans l’enquête 2006 ». Plus précisément : « Face à l’augmentation du nombre de sans-réponses à l’enquête dans certaines régions, notamment l’Ile-de-France, nous devons procéder à un travail d’approfondissement sur les non-répondants. »

    Sans doute ces « non-répondants » sont-ils aussi, globalement, les non-inscrits à l’ANPE… De vrais chômeurs qui n’existent pas dans les statistiques, et qui sont en augmentation constante.