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Liturgie - Page 68

  • Sexagésime

    Exsúrge, quare obdórmis, Dómine ? exsúrge, et ne repéllas in finem : quare fáciem tuam avértis, oblivísceris tribulatiónem nostram ? Adhǽsit in terra venter noster : exsúrge, Dómine, ádiuva nos, et líbera nos.
    Deus, áuribus nostris audívimus : patres nostri annuntiavérunt nobis.

    Levez-vous ; pourquoi dormez-vous, Seigneur ? Levez-vous, et ne nous repoussez pas à jamais. Pourquoi détournez-vous votre visage et oubliez-vous notre tribulation ? Notre corps est attaché à la terre. Levez-vous, Seigneur, secourez-nous et délivrez-nous.
    O Dieu, nous avons entendu de nos oreilles ; nos pères nous ont annoncé votre œuvre.

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    Les invasions barbares, avec leurs conséquences désastreuses, peuvent avoir été l'occasion de ces lamentations. Mais elles sont aussi la prière de l'humanité non rachetée, de l'humanité dégénérée, en proie aux appétits inférieurs. Ces paroles ont pu être les cris d'agonie de ceux qui ont vu les eaux du Déluge monter toujours plus haut, car le bréviaire de cette semaine raconte l'histoire de ce grand déluge. C'est peut-être ainsi qu'a prié saint Paul, dont l'église est la station d'aujourd'hui, lorsque son dégoût de la vie était sur le point de le vaincre, ou lorsque l'aiguillon de la chair lui causait une si grande torture. Ces paroles sont le cri des Apôtres, presque mot pour mot, lorsque leur petite barque fut si sauvagement ballottée par les vagues, une nuit de tempête, et que le Seigneur dormait. Nous aussi, par pure nécessité peut-être, nous avons souvent prié pour être soulagés de la douleur ou des chaînes des mauvais désirs qui menaçaient de nous entraîner vers le bas. Notre introït est donc une prière suppliante de la vallée de la mort, un appel à la résurrection, un chant préparatoire à Pâques, au jour de l'ascension du Seigneur.

    On vante souvent la musique chorale pour son esprit calme et sans passion, pour sa dignité sereine, pour la lucidité qui semble l'élever au-dessus de tout ce qui est terrestre et qui en fait un véritable écho des chants du ciel. Et à juste titre. Notre mélodie actuelle s'inscrit dans le cadre du chant liturgique, elle évite les dissonances et les contrastes saisissants, et déconseille le subjectivisme effréné. Et pourtant, elle montre combien une mélodie de chant peut être profonde et sincère, combien la relation entre le texte et la musique est intime, et combien son expression est chaleureuse et vraie.

    Dans la première phrase, la première moitié est une ascension (arsis), la seconde moitié une descente (thésis). Chaque moitié commence par un élan, le premier animé, le second impétueux, et tous deux suivis d'une récitation plus calme en fa. Dans l'ascension, la mélodie atteint la dominante, et dans la descente, elle descend jusqu'à la tonique. La cadence qui se produit ici est très favorisée par les premier et deuxième modes. Nous nous rappelons peut-être l'avoir entendue dans l'Alléluia de la troisième Messe de Noël (adoráte Dóminum). La phrase suivante montre par son tout premier mot (quare) qu'elle va étendre la portée de la précédente. Un certain nombre de quartes apparaissent ici, ainsi que le point culminant de la pièce : oblivésceris. Bien que le groupe de notes pour ce mot ne soit rien d'autre qu'un résumé de la mélodie sur le verset du psaume (Deus áuribus), elles sont plus efficaces ici en raison de leur position dans l'introït. Le compositeur avait dans son cœur un sentiment un peu semblable à celui qui fit sortir des lèvres du Sauveur le cri terrible : "Mon Dieu, pourquoi m'as-Tu abandonné ?". Le tribulationem nostram, presque monotone, nous rappelle notre travail quotidien, cette implacable banalité qui peut soit engourdir l'âme, soit être sa torture constante. À l'adhaésit, la mélodie tente quatre fois de s'élever et quatre fois elle retombe comme si elle était attirée par un poids de plomb. Les notes les plus hautes des différents groupes forment une ligne descendante de la dominante à la tonique.

    Le chanteur fait maintenant appel à toutes ses forces et prend d'assaut le ciel avec des phrases courtes mais puissantes. Comme le chant syllabique simple est révélateur dans ce cas ! La troisième phrase est mélodiquement semblable à la première ; son ádjuva est une forme plus simple du deuxième exsúrge. La seconde moitié de la phrase se termine alors par le calme anticipé inspiré par le verset de psaume suivant, qui raconte la providence de Dieu aux jours de l'esclavage égyptien, et la libération des enfants d'Israël.

    Dom Dominic Johner

    Le graduel.

    Le spermologos.

    Seminat seminare semen.

    Le sermon de saint Grégoire le Grand.

    L'offertoire.

    La communion.

    La protection de saint Paul.

    La mission de Noé.

  • Apparition de la bienheureuse Vierge Marie Immaculée

    « Lapurdi, in Gallia », précise le martyrologe.

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    L’introït, par les moniales d’Ozon en 1960.

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    podcast

    Vidi civitátem sanctam, Jerúsalem novam, descendéntem de cælo a Deo, parátam sicut sponsam ornátam viro suo.
    Eructávit cor meum verbum bonum ; dico ego ópera mea Regi.

    J’ai vu la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel où est Dieu, et elle était toute ornée comme une épouse parée pour son époux.
    De mon cœur a jailli une parole excellente, c’est que je consacre mes œuvres à mon Roi.

  • Congar et la liturgie

    Je vois sur le blog New Liturgical Movement la citation d’un texte du P. Yves Congar que je ne connaissais pas. C’est un article d’une vingtaine de pages, intitulé « Autorité, initiative, coresponsabilité », publié le 1er janvier 1969 dans La Maison Dieu, qui est la revue de pastorale liturgique des évêques de France, mais il faut attendre la fin de l’article pour que soit évoquée la réforme liturgique alors en cours. Avec cette exclamation pour le moins surprenante de la part de l’un des principaux théologiens progressistes du XXe siècle :

    Ah ! ne nous exposons pas à encourir, dans soixante ans, le reproche d'avoir dilapidé l'héritage sacré de la communion catholique telle qu'elle se déploie dans le lent déroulement du temps.

    On lira ci-dessous les deux morceaux qui parlent spécifiquement de la réforme liturgique. Trois petites réflexions :

    1. Il n’a pas fallu soixante ans pour que ce reproche puisse être fait : c’est juste un an après que le P. Congar a écrit son article que l’héritage sacré a été dilapidé. (Je ne sais pas s’il en a reparlé ensuite.)

    2. Il est à remarquer que le P. Congar, qui savait de quoi il parlait, n’utilise jamais l’expression « liturgie tridentine » aujourd’hui brandie tant par les partisans de la révolution liturgique pour faire croire que la liturgie traditionnelle n’est qu’un moment de l’histoire de la liturgie latine, que par les tradis qui font une fixation sur le concile de Trente qu’ils opposent à Vatican II. Au contraire, il souligne la continuité de la liturgie traditionnelle, et que ce serait catastrophique de « dilapider » cet héritage qui s’est déployé « dans le lent déroulement du temps ».

    3. On ne peut que relever l’impressionnant cléricalisme de celui qui était le plus connu des théologiens de la promotion des laïcs, du « peuple de Dieu », etc., et l’un des principaux artisans de ce refrain de Vatican II. Avec la réforme liturgique, dit-il, on perd « d'incomparables richesses, non sans doute du côté des fidèles, pour lesquels le changement nous semble résolument bénéfique, mais du côté des clercs » qui, nourris de la liturgie latine, « ne voient pas sans peine des pans entiers d'un trésor séculaire tomber dans le gouffre de l'oubli ». Sans doute a-t-il été surpris de voir que la plupart des clercs ont foncé dans la réforme en détruisant bien plus encore que ce qu’on leur demandait de détruire, sans aucun état d’âme, et que ce sont des laïcs qui se sont levés pour défendre la liturgie latine…

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  • Sainte Scholastique

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    Cette fresque montrant saint Benoît et sa sœur sainte Scholastique date du XVe siècle. Elle se trouve dans l’église Sainte-Scholastique de Nursie. Elle a été découverte en 1978, quand on a préparé l’église pour les célébrations en 1980 du 1.500e anniversaire de leur naissance… à Nursie. On s’est rendu compte alors que les murs étaient couverts de fresques retraçant la vie de saint Benoît selon le livre de saint Grégoire le Grand, mais elles ont été très abîmées par le temps et les transformations successives de l’église, comme on le voit ici (la fresque reproduite ci-dessus est au milieu).

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  • Saint Cyrille d’Alexandrie

    L’apolytikion de la fête (du 9 juin dans le calendrier byzantin) par Kostas Kostogiannopoulos.

    Ὀρθοδοξίας ὁδηγέ, εὐσεβείας Διδάσκαλε καὶ σεμνότητος, τῆς Οἰκουμένης ὁ φωστήρ, τῶν Μοναζόντων θεόπνευστον ἐγκαλλώπισμα, Κύριλλε σοφέ, ταῖς διδαχαῖς σου πάντας ἐφώτισας, λύρα τοῦ Πνεύματος. Πρέσβευε Χριστῷ τῷ Θεῷ, σωθῆναι τὰς ψυχὰς ἡμῶν.

    Guide de l'orthodoxie, maître de piété et de sainteté, luminaire de l'univers, ornement des pontifes inspiré de Dieu, très-sage Cyrille, tu nous as tous illuminés par tes enseignements, toi qui fus comme une lyre vibrant au souffle de l'Esprit. Intercède auprès du Christ notre Dieu pour qu'il sauve nos âmes.

  • Sainte Xénia à Donetsk

    Divine liturgie et procession de sainte Xénia de Saint-Pétersbourg, lundi 6 février à la cathédrale de la Sainte-Trinité de Donetsk, qui a été construite à côté d'une chapelle dédiée à la sainte :

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  • Saint Jean de Matha

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    Le Pape, charmé de voir que cet institut avait pleinement justifié par ses œuvres la haute protection dont il l’environnait, se hâta de donner la sanction de son autorité apostolique A tout ce qu’avaient fait jusqu’à ce jour saint Jean de Matha et saint Félix de Valois, en France, en Italie et en Espagne. Ces bulles de confirmation furent suivies d’une autre bulle qui accordait à l’Ordre divers privilèges, et le recommandait, en l’approuvant de nouveau, a tout le monde chrétien.

    A tant de faveurs, les Pères de la Trinité répondirent par de nouveaux services. Jean de Matha venait de terminer la visite des prisons et des hôpitaux de Rome, lorsqu’il apprit que la trêve, conclue par l’Espagne avec les musulmans, était sur le point d’expirer, et que déjà on préludait, par des engagements partiels, à une reprise d’armes générale. C’est pourquoi il part une seconde fois pour Tunis, en emmenant avec lui Guillaume l’Ecossais.

    Sortis du port d’Ostie vers la fin de mai, ils abordèrent quelques jours après à Tunis. Ils se rendirent directement chez le gouverneur. Celui-ci, soit prévoyance, soit cupidité, consentit encore à échanger les fers de ses esclaves contre l’or des rédempteurs. Mais les sujets ne se montrèrent pas si traitables que le maître ; les Tunisiens ameutés se jettent sur notre Saint, l’accablent de coups, et lui enlèvent ses captifs. Jean les revendique avec énergie ; enfin, un nouvel arrangement est conclu, une double rançon est exigée : c’était le droit et la justice du plus fort. Jean de Matha avait épuisé ses ressources, il ne pouvait donc satisfaire à cette insatiable cupidité. Dans cette extrémité, le Saint tire de dessous son scapulaire l'image de la Vierge, se prosterne avec Guillaume, ils prient, ils conjurent la bonne Mère du ciel de manifester sa clémence en faveur de ses enfants malheureux ; des vœux si purs, si ardents, furent exaucés : une main invisible déposa aux pieds des deux libérateurs la somme réclamée par les barbares, et les captifs chrétiens furent remis en liberté.

    Alors la populace, furieuse de ce dénouement imprévu, se précipite sur le vaisseau qui les porte, enlève le gouvernail, coupe les mats, déchire les voiles, brise les rames pour rendre le départ impossible. L’homme de Dieu ne se laisse point abattre. Il ordonne à ses gens de mettre en mouvement le navire. Les passagers, aimant mieux périr dans les flots que sous le fer des assassins ou dans les cachots, saisissent des tronçons de rames et de planches pour aider A cette difficile manœuvre. Les Tunisiens se rient de ces efforts et poussent des huées ; mais le vaisseau n’en voguera pas moins. Plein de confiance en Dieu seul, Jean, le cœur en feu, se dépouille de son manteau, l’étend en forme de voile ; et, à genoux sur le tillac, le crucifix a la main, il implore, avec effusion d’âme, l’étoile de la mer. Les nautoniers et les passagers répètent les mêmes prières, et les flots paisibles respectent la frêle embarcation ; les vents se taisent, une brise favorable s’élève, et en moins de deux jours on entre dans le port d’Ostie, aux acclamations d’une foule émerveillée du prodige. Le souverain Pontife, reconnaissant en ceci l’intervention de celui qui commande aux vagues et aux tempêtes, pleura d’attendrissement et d’admiration ; il voulut voir tous les captifs et les bénir de sa main, avant qu’ils fussent renvoyés dans leur pays.

    Extrait de la longue notice des Petits Bollandistes.

    Un autre extrait.

    La statue de Faucon de Barcelonnette.

    Le tableau du Louvre.

    L’ordre de la Très Sainte Trinité pour la Rédemption des captifs.

  • Leur Eglise

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    Leur "messe" à Prague, où se tient "l’étape continentale européenne du Synode sur l’avenir de l’Eglise". Ou plutôt contre l'Eglise catholique.

    Sinon, il y a un beau texte posthume de Benoît XVI sur la messe catholique.

  • Saint Romuald

    On lit ici ou là la « petite règle de saint Romuald ». Le texte originel se trouve dans la Vie des cinq frères de saint Bruno de Querfurt. La traduction est généralement très édulcorée, pour rendre le texte « présentable ». Mais c’est le trahir, parce que ce qui est remarquable dans ces quelques lignes, comme dans toute la spiritualité (et le style de vie) de saint Romuald, est son étonnante parenté avec les pères du désert. On croirait lire une lettre de saint Barsanuphe ou de saint Jean de Gaza, ou un père cité par Jean Cassien. Il faut garder toute la radicalité du propos, qui fait pleinement partie de l’enseignement. Voici donc le texte latin authentique, et une traduction aussi littérale que possible.

    Sede in cella quasi in paradiso.

    Assieds-toi dans ta cellule comme au paradis.

    Proice post tergum de memoria totum mundum.

    Jette le monde entier derrière toi et oublie-le.

    Cautus ad cogitationes, quasi bonus piscator ad pisces.

    Surveille tes pensées comme un bon pêcheur qui surveille les poissons.

    Una via est in psalmis; hanc ne dimittas. Si non potes omnia, qui venisti fervore novicio, nunc in hoc, nunc in illo loco psallere in spiritu et intelligere mente stude, et cum ceperis vagare legendo, ne desistas, sed festina intelligendo emendare.

    L’unique chemin est dans les psaumes - ne le quitte jamais. Si toi qui es venu avec la ferveur du novice, ne peux tout, saisis toutes les occasions qui se présentent pour dire les psaumes dans ton cœur et les comprendre avec ton esprit. Et quand ton esprit commence à s’égarer pendant que tu lis, n'abandonne pas, mais dépêche-toi de corriger et d'appliquer ton esprit.

    Pone te ante omnia in presentia Dei cum timore et tremore, quasi qui stat in conspectu imperatoris.

    Mets-toi avant tout en présence de Dieu avec crainte et tremblement, comme celui qui se tient devant l'empereur.

    Destrue te totum, et sede quasi pullus, contentus ad gratiam Dei, qui, nisi mater donet, nec sapit nec habet quod comedat.

    Détruis-toi entièrement, et assieds-toi comme un poussin qui se contente de la grâce de Dieu et qui, si sa mère ne lui donne rien, ne goûte rien et n’a rien à manger.

    Dans une de ses catéchèses (le 28 mars 2001), Jean-Paul II avait commenté « Una via est in psalmis » :

    Si, au cours de certaines périodes de l'histoire, est apparue une tendance à préférer d'autres prières, les moines ont eu le grand mérite de conserver allumée dans l'Eglise la flamme du Psautier. L'un d'eux, saint Romuald fondateur des Camaldules, à l'aube du second millénaire chrétien, arrivait à soutenir que - comme l'affirme son biographe Bruno de Querfurt - les Psaumes sont l'unique voie pour faire l'expérience d'une prière vraiment profonde : "Una via in psalmis".

    Avec cette affirmation, à première vue excessive, il restait en réalité ancré à la meilleure tradition des premiers siècles chrétiens, quand le Psautier était devenu le livre par excellence de la prière ecclésiale. Ce fut un choix juste face aux tendances hérétiques qui menaçaient sans cesse l'unité de foi et de communion. A ce propos, il est intéressant de mentionner une lettre merveilleuse que saint Athanase écrivit à Marcellin dans la première moitié du IVe siècle, alors que l'hérésie arienne sévissait, portant atteinte à la foi dans la divinité du Christ. Face aux hérétiques qui attiraient les gens à eux, notamment à travers des chants et des prières qui en gratifiaient les sentiments religieux, le grand Père de l'Eglise se consacra de toutes ses forces à enseigner le Psautier transmis par l'Ecriture. Ce fut ainsi qu'au "Notre Père", la prière du Seigneur par antonomase, s'ajouta la pratique, vite devenue universelle parmi les baptisés, de la prière psalmodique.

  • Saint Tite

    La cathédrale Saint-Tite d’Héraklion avec la chapelle où se trouve la tête de l’apôtre de la Crète. (Cette église à l’origine n’a rien à voir avec saint Tite. Elle a été construite en 1869 comme la « Nouvelle Mosquée », célébrant les 200 ans de la conquête ottomane. Elle a été transformée en église en 1925, et a été déclarée cathédrale de l’archidiocèse de Crète en 2013. La tête de saint Tite y a été installée en 1966, en provenance de Venise (la Crète avait été vénitienne entre 1204 - sac de Constantinople par les Croisés - et 1669. Voir ici le site antique de Gortyne dédié à saint Tite.

    La procession des reliques de saint Tite.