Sciant gentes, quóniam nomen tibi Deus : tu solus Altíssimus super omnem terram.
℣. Deus meus, pone illos ut rotam, et sicut stípulam ante fáciem venti.
Qu’elles sachent, les nations, que ton nom est Dieu : tu es seul le Très-Haut sur toute la terre.
Mon Dieu, mets-les comme une roue, et comme une paille devant la face du vent.
Ce graduel a la particularité de n’avoir qu’une seule formule de centon (sur faciem) en dehors des deux cadences finales et de celle de Altissimus. On remarque notamment l’envolée sur rotam jusqu’au fa (en fait depuis le début du verset on est passé du 1er au 5e mode), cette « roue » étant sans doute un tourbillon de foin emporté par le vent, ce que redit la paille qui suit, comme c’est souvent le cas dans les psaumes. Et la paille aussi s’envole, mais seulement jusqu’à la dominante do – il est vrai que la mélodie est partie de plus bas.
Par les moines de Ligugé en 1959 (qui font de la roue une trop jolie arabesque alors qu’il s’agit de chasser l’ennemi…) :
Commentaires
Admirable. Merci pour ce début de journée, et pour les explications...