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Liturgie - Page 66

  • Jeudi de la première semaine de carême

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    Jésus laisse les scribes et les pharisiens calomniateurs et passe dans la région de Tyr et de Sidon pour guérir les Tyriens et les Sidoniens. Mais voilà qu’une Cananéenne sort du pays qui fut jadis le sien afin d’obtenir par ses cris la santé de sa fille. A noter que la guérison de la fille de la Cananéenne se place en quinzième lieu. « Ayez pitié de moi, Seigneur, fils de David ! » Si elle avait appris à invoquer le fils de David, c’est qu’elle avait déjà quitté son pays, et avait renoncé à l’erreur des Tyriens et des Sidoniens en changeant de lieu et de foi.

    « Ma fille est tourmentée par un démon. » Pour moi, je pense que la fille de la Cananéenne représente les âmes des croyants qui étaient tourmentées par le démon tant qu’elles ne connaissaient pas le Créateur et adoraient la pierre. « Mais il ne lui répondit pas un mot. » Ce n’est pas orgueil de pharisien, ce n’est pas dédain de scribe ; mais il ne voulait pas donner l’impression que lui-même contrevient à son ordre : « Ne prenez pas le chemin des nations païennes et n’entrez pas dans les villes des Samaritains. » En effet, il ne voulait pas donner prise à ses calomniateurs et réservait la plénitude du salut des nations païennes au temps de la Passion et de la Résurrection.

    « S’approchant de lui, ses disciples lui demandaient : Renvoie-la, car elle crie derrière nous. » Les disciples, qui à ce moment ignoraient encore les mystères du Seigneur, intercédaient en faveur de la Cananéenne, – qu’un autre évangéliste appelle Syro-Phénicienne –, soit que la compassion les touche, soit que le désir d’être débarrassé de son importunité les anime ; car elle redoublait ses cris comme pour un médecin non pas clément, mais impitoyable. Quant à lui, voici la réponse qu’il fait : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » Non qu’il n’ait pas été envoyé aussi vers les nations païennes, mais il l’a d’abord été en Israël et comme ceux-ci n’ont pas accueilli l’Évangile, son passage vers les nations païennes se justifie.

    Saint Jérôme, leçon des matines.

  • Mercredi des quatre temps de carême

    Nous voyons devant nous, aujourd’hui, quatre prédicateurs de carême ; le Christ, la Sainte Vierge, Moïse et Élie. Ils nous disent comment nous devons observer le Carême.

    Dimanche dernier, nous avons vu comment le Christ jeûna pendant quarante jours et fut ensuite tenté par le diable. Le jeûne et la tentation sont en étroite relation. Le jeûne fut la préparation au combat contre le prince de ce monde. Aujourd’hui, le Seigneur nous parle de l’entrée du diable dans la demeure de l’âme. Le Christ nous enseigne l’importance du jeûne dans le combat contre le démon, dans le combat contre notre nature inférieure. « Par le jeûne corporel, tu réprimes les vices, » dit la Préface du Carême. Il faut sans cesse répéter que c’est là le travail principal du carême. Tous les autres exercices seront sans valeur si nous ne triomphons pas du diable.

    Marie, qui est le coryphée dans le sacrifice d’aujourd’hui, nous prêche la soumission à la volonté de Dieu. L’Évangile nous présente Marie dans une situation subordonnée. Le Christ laisse de côté sa Mère ; son regard embrasse ses disciples, il les appelle sa mère et ses frères, s’ils « accomplissent la volonté de son Père céleste. » C’est Marie qui nous précède, à l’Offertoire, et qui chante ces paroles : « Je veux méditer sur tes commandements, je les aime extrêmement. »

    Moïse nous apprend à utiliser le jeûne de quarante jours comme un temps d’union avec Dieu et de prière. La prière et le jeûne se complètent mutuellement. Si nous voulons nous entretenir avec Dieu, il faut imposer silence à la chair, au monde, à la nature. Le Christ ne nous dit-il pas : « Cette espèce (de mauvais Esprits) ne peut être chassée que par la prière et le jeûne »

    Élie jeûne dans son voyage à travers le désert et, fortifié par la nourriture céleste, il marche, pendant quarante jours, jusqu’au mont Horeb, la montagne de Dieu.

    Ainsi, chacun des quatre prédicateurs de Carême nous fait voir ce temps de grâces sous un aspect différent : le jeûne dans le combat contre le diable, le jeûne dans l’accomplissement des commandements, le jeûne et la prière, le jeûne sur le rude chemin de la vie.

    Considérons encore que la messe d’aujourd’hui est le point de jonction qui relie les trois premiers dimanches de Carême. Le premier dimanche, nous voyons le Christ jeûner pendant quarante jours ; aujourd’hui, on nous raconte la même chose de Moïse et d’Élie. Le dimanche suivant, nous voyons le Christ, Moïse et Élie réunis au moment de la Transfiguration. La liturgie veut nous dire par là : la Loi, les Prophètes et l’Évangile nous enseignent cette grande vérité : La voie qui mène à la Transfiguration (à la fête de Pâques) passe par les quarante jours de jeûne.

    Dom Pius Parsch

    Quarante jours et quarante nuits.

  • Le canon de saint André de Crète

    Chant du grand canon de saint André de Crète au monastère de Sviatogorsk, hier lundi, premier jour du carême byzantin dans le calendrier julien.

  • Mardi de la première semaine de carême

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    ℟. Paradísi portas apéruit nobis jejúnii tempus: suscipiámus illud orántes, et deprecántes: * Ut in die resurrectiónis cum Dómino gloriémur.
    ℣. In ómnibus exhibeámus nosmetípsos sicut Dei minístros in multa patiéntia.
    ℟. Ut in die resurrectiónis cum Dómino gloriémur.

    Le temps du jeûne nous ouvre les portes du paradis : accueillons-le en priant et suppliant, afin qu’au jour de la résurrection nous soyons glorifiés avec le Seigneur.
    Montrons-nous en toutes choses comme des ministres de Dieu, par une grande patience. (II Corinthiens 6,4)

    Puisque c’est pour avoir mangé que nous avons été chassés du paradis, c’est en nous abstenant de manger que nous pourrons y retourner. Ce répons est spécifiquement liturgique : il ne se trouve ni dans la Sainte Ecriture ni chez les Pères. Au moyen âge on trouvait le verbe sous cette forme (le jeûne nous a ouvert les portes du paradis, c’est un fait accompli, comme la Passion, la Résurrection et l’Ascension nous ont ouvert les portes du ciel), mais plus souvent sous la forme aperiat, au subjonctif : « Que le temps du jeûne nous ouvre les portes du paradis. » Et parfois au futur (aperiet) : le temps du jeûne nous ouvrira les portes du paradis, comme c’est le cas dans l’antiphonaire cistercien de Salzinnnes ci-dessus.

    Quant au verset il est repris de l’épître du premier dimanche de carême. Dans les livres médiévaux on voit aussi, voire plus souvent, cette autre phrase, qui apparaît en effet davantage en rapport avec le corps du répons :

    ℣. Ecce nunc tempus acceptabile, ecce nunc dies salutis, nemini dantes ullam offensionem.

    Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut, ne donnons à personne aucune occasion de chute.

    Dans l’antiphonaire reproduit ci-dessus, c’est encore un autre verset (6,7) :

    ℣. Per arma justitiae virtutis Dei, commendamus nosmetipsos in multa patientia.

    Par les armes de la justice venant de la puissance de Dieu, rendons-nous nous-mêmes recommandables par une grande endurance.

  • Lundi de la première semaine de carême

    Les lundis, mercredis et vendredis de carême, sauf aux quatre temps, on chante le trait qui a été chanté pour la première fois à la messe du mercredi des Cendres. C’est une pièce émouvante par son caractère très marqué d’imploration, qui s’accroît encore avec le verset (Adjuva nos) où tout le monde s’agenouille pour demander l’aide du Seigneur, que pour la gloire de son nom il nous délivre du mal et nous pardonne nos péchés. Voici ce trait (qu’on ne trouve pas dans les manuscrits antérieurs au XIIe siècle) chanté en 1952 par les moines de Solesmes sous la direction de dom Gajard.

    Dómine, non secúndum peccáta nostra, quæ fécimus nos : neque secúndum iniquitátes nostras retríbuas nobis. Dómine, ne memíneris iniquitátum nostrarum antiquarum : cito antícipent nos misericórdiæ tuæ, quia páuperes facti sumus nimis.
    ℣. Adjuva nos, Deus, salutáris noster : et propter glóriam nóminis tui, Dómine, libera nos : et propítius esto peccátis nostris, propter nomen tuum.

    Seigneur, ne nous traitez pas selon nos péchés, et ne nous punissez pas selon nos iniquités psaume 102,10). Seigneur, ne vous souvenez plus de nos anciennes iniquités ; que vos miséricordes viennent en hâte au-devant de nous, car nous sommes réduits à la dernière misère (psaume 78, 8).
    ℣. Aidez-nous, ô Dieu notre Sauveur, et pour la gloire de votre nom, Seigneur, délivrez-nous et pardonnez-nous nos péchés, à cause de votre nom (psaume 78,9).

  • Premier dimanche de carême

    Le premier répons des matines reprend des expressions de l’épître de la messe de ce jour. L’antienne de Magnificat, aux vêpres, également, mais de façon différente.

    ℟. Ecce nunc tempus acceptábile, ecce nunc dies salútis: commendémus nosmetípsos in multa patiéntia, in jejúniis multis, * Per arma justítiæ virtútis Dei.
    . In ómnibus exhibeámus nosmetípsos sicut Dei minístros, in multa patiéntia, in jejúniis multis.
    ℟. Per arma justítiæ virtútis Dei.

    Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut : recommandons-nous nous- mêmes en grande patience, dans de nombreux jeûnes, par les armes de la justice et de la puissance de Dieu.
    En toutes choses, montrons-nous vraiment ministres de Dieu, en grande patience, dans de nombreux jeûnes.
    Par les armes de la justice et de la puissance de Dieu.

    Ant. Ecce nunc tempus acceptábile, ecce nunc dies salútis: in his ergo diébus exhibeámus nosmetípsos sicut Dei minístros in multa patiéntia, in jejúniis, in vigíliis, et in caritáte non ficta.

    Voici maintenant le temps favorable ; * voici maintenant le jour du salut ; en ces jours donc, montrons-nous comme ministres de Dieu, en grande patience, dans les jeûnes, les veilles (1) et une charité sincère.

    Le texte du corps du répons est aussi celui de l’antienne chantée après l’évangile (antiphona post evangelium) dans la liturgie ambrosienne. La voici chantée (en 1999) par le Groupe de chant ambrosien de l’Institut pontifical de musique sacrée de Milan, sous la direction de Luigi Benedetti :

    (1) Et non "le manque de sommeil et de nourriture", comme ose le traduire la soi-disant "Bible de la liturgie".

  • Samedi après les Cendres

    « Et en quelque lieu qu'il entrât, dans les bourgs, ou dans les villes, ou dans les campagnes, on mettait les malades dans les places publiques, et on le priait qu'ils pussent toucher ne fût-ce que le bord de son vêtement ; et tous ceux qui le touchaient étaient sauvés. »

    Saint Jean Chrysostome (traduction Jeannin, 1865):

    Allons donc, mes frères, toucher aussi nous-mêmes la frange du vêtement de Jésus-Christ, ou plutôt, si nous le voulons, allons posséder Jésus-Christ tout entier. Car nous avons maintenant son corps entre nos mains. Ce n’est plus son seul vêtement, c’est son propre corps qu’il nous donne, non pour le toucher seulement, mais pour le manger et pour en nourrir nos âmes. Approchons-nous-en donc avec une foi fervente, nous tous qui sommes malades. Si ceux qui touchèrent alors la frange de son vêtement en ressentirent un si merveilleux effet, que doivent attendre ceux qui le reçoivent tout entier ?

    Mais pour s’approcher de Jésus-Christ avec foi, il ne suffit pas de le recevoir extérieurement. Il faut encore le toucher avec un cœur pur, et savoir, lorsqu’on s’en approche, qu’on s’approche de Jésus-Christ même. Encore que vous n’entendiez pas sa voix, ne le voyez-vous pas qui repose sur le saint autel, ou plutôt ne l’entendez-vous pas parler lui-même, par la bouche des évangélistes ? Croyez donc que c’est encore ici cette cène où Jésus-Christ était assis avec ses apôtres. Il n’y a nulle différence entre ces deux cènes. On ne peut dire que ce soit un homme qui fasse celle-ci, au lieu que Jésus-Christ a fait celle-là, c’est le même Jésus-Christ qui fait l’une et l’autre.

    Quand donc vous voyez le prêtre vous présenter cette nourriture sacrée, ne pensez pas que ce soit la main du prêtre qui vous la donne. Croyez que c’est Jésus-Christ même qui vous tend la main pour vous la donner. Car comme, dans votre baptême, ce n’est point le prêtre qui vous lave, mais Jésus-Christ lui-même qui tient, et qui purifie votre tête par son invisible puissance, sans qu’aucun ange ou archange, ou quelque autre que ce soit ose s’approcher de vous et vous toucher, vous devez croire de même que c’est Jésus-Christ qui vous communie de sa propre main. Car lorsque Dieu nous engendre pour être du nombre de ses enfants, il le fait par lui seul, et cette génération est un don qui vient tout de lui.

    Ecoutons donc ceci, nous tous prêtres et laïques. Reconnaissons quelle est la nourriture dont il plaît à Dieu de nous nourrir, et à quel honneur il nous élève ; et que cette vue nous frappe d’étonnement. Il nous fait l’honneur de nous rassasier de sa chair sacrée. Il se donne à nous lui-même comme une victime qui a été immolée pour l’amour de nous. Quelle excuse nous restera-t-il si, recevant une si auguste nourriture, nous ne laissons pas de commettre de si grands péchés ? si en mangeant l’Agneau nous devenons des loups, et si en nous nourrissant de la chair de cette brebis sacrée, nous ne laissons pas d’être aussi furieux et aussi avides que les lions ? Ce mystère exige de ceux qui s’en approchent qu’ils soient entièrement purs, je ne dis pas des grands excès et des plus grandes injustices, mais des moindres inimitiés. Car ce mystère est un mystère de paix. Ce mystère sacré ne peut souffrir que nous ayons encore de l’attachement pour les richesses. Si Jésus-Christ ne s’épargne pas lui-même, s’il donne sa propre vie pour nous, quelle excuse pouvons-nous avoir d’épargner notre bien, et (392) de négliger notre âme, pour laquelle Jésus-Christ n’a pas épargné la sienne ?

    Dieu avait ordonné aux Juifs de célébrer certaines fêtes, afin que ces cérémonies revenant tous les ans, rappelassent à leur mémoire le souvenir des grâces qu’ils avaient reçues de Dieu, grâces dont le Seigneur avait voulu que ces fêtes leur fussent un monument éternel. Mais Dieu renouvelle tous les jours le souvenir de ses dons par la célébration de nos saints mystères. Ne rougissez donc point de la croix. C’est la croix qui fait toute notre gloire. C’est d’elle que viennent aujourd’hui nos plus redoutables mystères. C’est ce don auguste qui nous honore infiniment. C’est cette table sacrée qui nous relève.

  • Saint Matthias

    Apôtre Matthias, tu complétas le chœur divin d'où Judas était tombé, et par la splendeur de tes sages discours tu chassas dans l'Esprit les ténèbres de l'idolâtrie; prie donc le Christ d'accorder à nos âmes la paix et la grande miséricorde.

    Apôtre Matthias, tu as jailli du Paradis spirituel, Bienheureux, comme un fleuve porteur des divines eaux; tu arrosas la terre de tes flots mystiques et lui fis produire du fruit; prie donc le Christ d'accorder à nos âmes la paix et la grande miséricorde.

    Apôtre Matthias, l'éclat de ta doctrine inspirée a brillé sur l'univers, illuminant les hommes et les guidant vers la science de Dieu, transformant en demeures de la clarté ceux qui gisaient tout d'abord dans la nuit des vaines illusions et les ténèbres de l'entière absence de Dieu.

    Sur tes lèvres fut répandue la grâce de Dieu, illustre apôtre Matthias, et tu fus un flambeau pour l'Eglise du Christ, enseignant aux brebis spirituelles  la foi en la Trinité consubstantielle et l'unique Divinité.

    Liturgie byzantine, vêpres.

  • Jeudi après les Cendres

    La station à Saint-Georges fut instituée par saint Grégoire II, quand le culte envers le mégalomartyr oriental était devenu vraiment populaire à Rome.

    La lecture évangélique de ce jour, concernant le centurion de Capharnaüm, fait allusion au caractère militaire attribué à saint Georges par la tradition, si bien que, au moyen âge, ce saint fut spécialement invoqué comme le défenseur armé de la famille chrétienne.

    La messe de ce jour, composée sous Grégoire II, est un centon de chants et de lectures empruntés à d’autres synaxes, et adaptés à celle d’aujourd’hui. La scène d’Isaïe, qui prédit au roi Ézéchias sa fin prochaine (Is., XXXVIII, 1-6), était assez populaire dans l’antiquité, et nous la voyons reproduite dans une peinture de la basilique de Sancta Maria antiqua, au forum romain. Comme cette scène ne semble pas être en relation avec saint Georges, il peut se faire qu’elle contienne quelque allusion à l’histoire de Grégoire II, lequel, par exemple, ayant échappé par miracle à quelque maladie mortelle, mais encore préoccupé par les menaces de siège de la part des Lombards, aurait institué les stations du jeudi de Carême, comparant précisément son cas avec celui d’Ézéchias, menacé de maladie mortelle, au temps même où, au dehors, l’armée assyrienne assiégeait Jérusalem.

    Il est toutefois certain que, tandis qu’à Rome, à la fin des trente premières années du VIIIe siècle, on lisait ces paroles : « Je te délivrerai des mains du roi des Assyriens et je délivrerai cette cité », la pensée des citoyens devait se reporter sur Luitprand et sa nefandissima gens langobardorum [nation très néfaste des Lombards] comme les Romains appelaient alors les adversaires qui assiégeaient la capitale du monde.

    A l’annonce de sa mort prochaine, Ézéchias, bien que juste et pieux, pleura, car la mort est un état violent, une peine qui répugne à la nature. Il pleura, car personne, sans la pénitence, ne doit oser se présenter au jugement de Dieu. Dieu accueillit sa prière et lui accorda un délai de trois lustres ; non pas que la vie présente soit un don plus précieux que la gloire éternelle, mais parce que les années de ce voyage terrestre représentent un temps estimable pour semer les fruits de la vie éternelle, fruits qu’on recueillera plus tard dans la gloire. Celui qui travaille et sème davantage, récolte aussi davantage et glorifie mieux le Seigneur dans le ciel.

    Bienheureux cardinal Schuster

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    On trouve sur Wikimedia Commons quelque 200 photographies en couleur des fresques de Santa Maria Antiqua, mais pas celle d’Ezéchias. Je n’en ai trouvé que d’anciennes photos sur un site de l’université de Bologne, et une photo en couleur, hélas sans Isaïe, reprise d’un article du Corriere della Sera sur le peu fréquentable Dagospia.

    Addendum. Un lecteur a trouvé la fresque complète, en couleur, sur Flickr. C'est une photo de Steven Zucker.

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  • Mercredi des Cendres

    Répons pendant l’imposition des cendres.

    Emendémus in mélius, quæ ignoránter peccávimus: ne, subito præoccupáti die mortis, quærámus spátium pæniténtiæ, et inveníre non possímus. Atténde, Dómine, et miserére: quia peccávimus tibi.
    . Adjuva nos, Deus, salutáris noster: et propter honórem nóminis tui, Dómine, líbera nos.
    Atténde, Dómine…
    . Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto.
    Atténde, Dómine…

    Supprimons par nos progrès dans le bien les fautes dont nous nous sommes rendus coupables par ignorance, de crainte que surpris soudainement le jour de la mort, nous ne cherchions le temps de faire pénitence et ne puissions le trouver. Prêtez attention, Seigneur, et ayez pitié, parce que nous avons péché contre vous.
    Aidez-nous, ô Dieu, notre sauveur, et pour l’honneur de votre nom, délivrez-nous, Seigneur.

    Par la Schola cantorum Sancti Blasii, église Saint-Blaise, Zagreb.