L’arche de Noé au XIe siècle.
Hexateuque de Canterbury.
Fresque de Saint-Savin.
Cathédrale de Monreale.
℟. In artículo diéi illíus ingréssus est Noë in arcam et fílii eius,
* Uxor illíus et uxóres filiórum eius.
℣. Deléta sunt univérsa de terra, remánsit autem solus Noë, et qui cum eo erant in arca.
℟. Uxor illíus et uxóres filiórum eius.
En ce jour même, Noé entra dans l’arche, et ses fils, et sa femme et les femmes de ses fils.
Et tout fut effacé de la terre, mais resta seul Noé, et ceux qui étaient avec lui dans l’arche, sa femme et les femmes de ses fils.
Commentaires
Dans les médaillons subsistant d'une verrière typologique de la cathédrale de Clermont, le bois de la croix est rappelé par la construction de l’arche de Noë, identifiée très tôt par les pères de l’Eglise comme la figure de l’Eglise. L’arche apparaît ici sous forme de caisse rectangulaire, avec quatre ouvertures à l’étage. Noë est ici avec ses trois fils Sem, Cham et Japhet.
« D’après Justin, l'Arche de Noé est symbole de salut. (Dialogue avec Tryphon) …le Christ premier-né de toute créature, est devenu en un nouveau sens, le chef d'une autre race, de celle qui a été régénérée par lui, par l'eau, la foi et le bois qui contenait les mystères de la croix, de même que Noé fut sauvé dans le bois de l'arche, porté sur les eaux avec les siens. » (cxxxvin, 1-2.) Dans ce texte décisif, c'est l'arche qui est l'instrument du salut : le bois de l'arche symbolise la croix. »