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Sexagésime

L’antienne de communion.

Introíbo ad altáre Dei, ad Deum, qui lætíficat juventútem meam.

Je m’avancerai à l’autel de Dieu, du Dieu qui réjouit ma jeunesse.

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C'est la prière du prêtre au début de la Messe, la première de ces prières qui sont dites au pied de l'autel. Dans ce chant, les fidèles reprennent les mêmes mots, car eux aussi peuvent maintenant s'approcher de l'autel, pour recevoir Celui qui apporte la joie dans leur cœur, la vigueur et l'énergie de la jeunesse. Revigorée, l'âme peut alors dire avec l'Apôtre : "Je peux tout faire en Celui qui me fortifie". La vie peut apporter beaucoup d'épreuves, de difficultés et de déceptions sans nombre ; l'âme peut avoir des expériences semblables à celles de saint Paul, mais il reste toujours la douce consolation de dire : "Je peux aller à l'autel de Dieu". L'autel est la source inépuisable de joie et de force pour tous.

Une lueur de fête semble planer sur cette mélodie, une gaieté mise en valeur par les quartes ascendantes, l’appel de clairon de la dominante, les gracieux intervalles do-la-do-si-sol (-troïbo), do-ré-ré-la-la-ré-do (-tare Dei), les larges arches tenues par les accents des mots comme par une clé de voûte : Introibo, ad altare, Dei ; et tout cela avec une agréable variété. La première et la quatrième incises se meuvent dans le tétracorde sol-do, la deuxième dans la quinte sol-ré, et la troisième dans le quinte fa-do.

Cette mélodie heureuse se retrouve à la fête de saint Louis de Gonzague et dans la messe votive des Apôtres.

Dom Johner

La protection de saint Paul.

L’introit.

Le graduel.

Le spermologos.

Seminat seminare semen.

Le sermon de saint Grégoire le Grand.

L'offertoire

La mission de Noé.

Commentaires

  • Pour ce cher Dauphin, qui n'aime pas, je le sais, qu'on tienne l'homme pour un primate. Mais n'est-ce pas parce que nous sommes aussi des primates que les anges rebelles nous méprisent et nous haïssent tant, et haïssent Dieu d'avoir voulu un Fils d'une condition aussi misérable ?
    "Frères, l’Écriture dit : Le premier homme, Adam, devint un être vivant ; le dernier Adam – le Christ – est devenu l’être spirituel qui donne la vie. Ce qui vient d’abord, ce n’est pas le spirituel, mais le physique ; ensuite seulement vient le spirituel. Pétri d’argile, le premier homme vient de la terre ; le deuxième homme, lui, vient du ciel. Comme Adam est fait d’argile, ainsi les hommes sont faits d’argile ; comme le Christ est du ciel, ainsi les hommes seront du ciel. Et de même que nous aurons été à l’image de celui qui est fait d’argile, de même nous serons à l’image de celui qui vient du ciel."
    C'était la lecture du jour, nouvel ordo.

  • Cher Stavrolus. La question n'est pas d'aimer ou non, mais de savoir si l'origine animale de l'homme par descendance naturelle est prouvée ou non. Comme cette hypothèse évolutionniste est enseignée dans les séminaires dès la fin de la 1ere guerre mondiale, ce n'est pas à des clercs "formatés" qu'il faut poser le problème. Petit exercice de Carême (pour rester dans le sujet), poser la question à Jésus "Est-il vrai, Seigneur, que vous êtes non seulement fils de David, mais aussi fils d'un singe, ou d'un ancêtre commun avec le singe?". Question à poser devant le St sacrement exposé. Réponse assurée.

  • Il faut se poser la question de l'argile. Si la taxinomie - et la nature - rangeaient l'homme dans la famille des félins plutôt que dans celle des hominidés, nous aurions probablement moins d'admiration pour le roi des animaux.

  • Je vous signale, mais vous le savez peut-être déjà, que selon l'Encyclopaedia Universalis "l'origine de la vie pourrait se trouver dans les propriétés catalytiques des surfaces des minéraux argileux".
    Vous voyez que je suis partisan d'une lecture littérale de la Bible..

  • Tous ceux qui se soign ent avec de l'argile connaissent les les propriétés catalytiques des surfaces des minéraux argileux. De là a en faire l'origine de la vie... Et la Genèse affirme que l'homme est tiré de "l'humus" où tous les composants nécessaires sont réunis, cela ne veut pas dire qu'il y a eu un processus évolutif de durée 13 milliards d'années. C'est prendre Dieu Créateur pour un imbécile. Et dans un processus "évolutif" situez moi le péché Originel. Et bien sur le paradis terrestre peu compatible avec des monstres qui s'entre-bouffent à longueur de millions d'années.

  • J'avais parlé ici du monogénisme, qui était la thèse du Professeur Lejeune :
    http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2022/02/12/lundi-de-la-septuagesime-6365729.html#article-comments
    Elle n'entre pas en contradiction avec la doctrine du péché originel. Quant à la question du temps... Le temps est-il un problème pour Dieu ? Quand nous serons dans l'éternité, nous comprendrons que non.

  • Vous rejoignez le P Martelet qui disait que Dieu avait fait une création incomplète, bancale: 13 milliards d'années pour arriver à un truc potable!!!! Quand à l'hypothèse du prof Lejeune, sans mettre en cause mon admiration pour ses travaux sur la trisomie, elle ne tient pas la route, supposant des mutations de jumeaux vrais (XX, XX ou XY,XY) dans le ventre d'une guenon dont l'un serait devenu XY ou XX. Toutes ces mutations sont létales. Et ils auraient appris à parler comment Adam et Eve, par leur maman guenon?? Et Dieu est tenu pas sa Révélation, autrement, il s'est foutu de Moïse. Moïse étant bien trop bête (d'après les modernes) pour comprendre le Big Bang. D'ailleurs St Thomas est un affreux créationniste. Normal disent les "modernes", il n'avait pas lu Darwin.

  • La création divine est parfaite et complète. Aucun atome ne s'y est mu, ne s'y meut ni ne si mouvra sans que Dieu ne soit présent et agissant dans toute l'immensité de l'univers et à toutes les époques, Lui qui règne sur les mondes et sur les temps.
    Nous appelons miracle un phénomène qui rend manifeste l'existence d'une surnature parce qu'il contredit les lois de la nature auxquelles nous sommes soumis. Les miracles de cet ordre s'adressent à notre perception et à notre entendement, ou à ceux de personnes dont les propos font foi. Ils sont un témoignage.
    Mais, pour la même raison que nous sommes soumis aux lois de la nature, nous sommes incapables de voir que le miracle est permanent et que la nature disparaîtrait instantanément avec les mondes et les temps si Dieu cessait un instant d'agir en elle (Attention, je ne suis pas panthéiste pour autant !).
    Il y a le miracle de l'existence du monde matériel, le miracle de l'apparition de la vie, le miracle de la création d'un être intelligent (pas le miracle le plus évident, par les temps qui courent) et comment cela s'est fait, je vous accorde que ce seront toujours des mystères pour la science.
    Pour ma part, je crois que Dieu est assez grand pour n'avoir pas eu besoin, pour mettre tout cela en place, de contredire les lois dont Il a voulu qu'elles régissent la nature.

  • ni ne s'y mouvra...

  • "La création divine est parfaite et complète". Je suis heureux de vous le voir écrire. Mais la "création par évolution" n'est ni divine, ni parfaite. C'est une invention de croyants asservis aux bobards évolutionnistes. Le temps a été créé lui aussi, au service des créatures. Les fanatiques du Big-Bobard veulent nous faire croire que Dieu a laissé les causes secondes se débrouiller toutes seules pour arriver à un résultat moyen après 13 milliards d'années. Dieu pose un grain infini de matière et d'énergie sous un volume nul, met le feu à la mèche et part en vacances pour 13 milliards d'années. Pour un Dieu Amour, il est particulièrement flemmards et peu soucieux de sa Création. Mais ce Dieu des cathos évolutionnistes n'existe que dans leur cervelle. Les athées ont résolu le problème encore plus radicalement: Dieu n'existe pas, ce qui leur permet de se comporte pire que des bêtes.

  • "Dieu n'existe pas, ce qui leur permet de se comporte pire que des bêtes."
    Vous dites vrai. Un néanderthalien, et même un chimpanzé ou un bonobo ont plus de dignité que le pédophile sénile non élu Biden et sa dernière nomination au Département états-unien de l'énergie nucléaire, le "maître-chien" Sam Brinton, qui est aussi membre actif d’une société de drag-queens obscène et sacrilège appelée les Sœurs de la perpétuelle indulgence, un titre qui devrait cependant séduire le bon "pape" François.

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