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Justice - Page 20

  • Justice politique, justice terroriste

    Le tribunal correctionnel de Paris a condamné à quatre mois de prison, dont deux fermes, et 1.000 euros d’amende, un manifestant contre la destruction du mariage.

    Interpellé dans une pizzeria où il s’était réfugié, passé à tabac, mis en garde à vue pendant trois jours, il est condamné alors qu’il n’a pas commis d’infraction initiale, comme l’a prouvé son avocat (après il a refusé de se soumettre à des tests ADN).

    Le plus ahurissant, ce qui montre le caractère politique répressif de la sentence, est qu’il est placé sous mandat de dépôt, autrement dit envoyé en prison.

    On sait que les personnes condamnées à moins d’un an ne vont jamais en prison.

    Sauf si, en effet, le jugement comporte un mandat de dépôt.

    Ce qui n’arrive jamais. Parce que, encore une fois, les juges n’envoient jamais en prison des gens condamnés à de petites peines.

    Sauf... s’il s’agit de prisonniers politiques et qu’on veut faire un exemple.

    Ainsi les voyous condamnés à de brèves peines de prison vont-ils aussitôt fêter cela avec leurs potes.

    Mais Nicolas est enfermé à Fleury-Mérogis.

    Ainsi les « jeunes » qui avaient pris d’assaut le RER et dépouillé les passagers sont-ils sortis libres du tribunal, y compris ceux qui ont été condamnés à six mois fermes (ce qui est, encore une fois, simplement habituel).

    Mais Nicolas, condamné politique, est enfermé avec des condamnés qui ont fait pire que les attaquants du RER.

    Vincent Peillon a écrit un livre intitulé La Révolution française n’est pas terminée. C’est ce qu’on voit en effet. On voit déjà depuis des mois la police appliquer la loi des suspects. Et la justice de Hollande devient la justice de la Terreur.

    Pétition de soutien à Nicolas.

    Page Facebook Prisonnier politique

    Page facebook de soutien (collecte)

  • Et pourtant les races n’existent pas

    A Lille, un jeune homme s’est fait agresser chez lui par des individus qui ont tout cassé parce qu’ils n’avaient pas pu retirer assez d’argent avec la carte bancaire qu’ils lui avaient volée…

    Extrait de l’article du journal local sur le procès :

    « Les agresseurs étaient de race africaine », note la présidente Reliquet. Une précision qui n’est pas sans importance puisque les vexations étaient opérées sur ce thème. La victime est recouverte par exemple de liquide de nettoyage pendant que les agresseurs disaient : « Les blancs, ça pue ». Sur les murs du modeste appartement, des inscriptions à la bombe : « Nike les blancs, Black Power revient ».

    Et le procureur en rajoute une couche :

    « On aurait pu poursuivre sur la base d’une agression du fait de la race de la victime. Le mineur dit qu’ils avaient envie de dépouiller un blanc. »

    On a comme l’impression qu’à Lille les magistrats ne savent pas (les voyous non plus, d’ailleurs) que le Parlement français a supprimé dans les lois la notion même de race…

    (Via F.Desouche)

  • Ce qu’il va être sans doute interdit de dire sur les homosexuels

    Le 10 février 2012, dans une vidéo diffusée par le site Liberté politique, Christian Vanneste évoquait « la fameuse légende de la déportation des homosexuels » français. Aussitôt ce fut un énorme tollé politico-médiatique, à droite comme à gauche, c’était à qui dénoncerait le plus fort l’ignoble négationnisme de l’horrible homophobe.

    Le procès de Christian Vanneste est programmé pour le 21 février 2014.

    Mais il n’est plus du tout question du « négationnisme ». Car il a fallu se rendre à l’évidence, comme nous étions quelques-uns à le remarquer, que le propos était historiquement vrai.

    Alors on incrimine d’autres de ses propos, dans la même vidéo. Et voici ce que la justice est appelée à condamner comme « provocation à la haine envers les homosexuels » :

    « L'un des fondements principaux de l'homosexualité c'est le narcissisme »… Il y a «de plus en plus» d'homosexuels en politique… « Il y en a de plus en plus à droite, d'ailleurs je remarque qu'ils se font la courte échelle. C'est bien mais je ne pense pas que ce soit en ayant une vie différente de la plupart des gens que l'on peut les diriger »… «Vous en avez beaucoup dans le domaine de la culture, des médias… par là même il y a un renversement de la proportion, du poids de l'homosexualité dans la société, c'est assez fascinant de ce point de vue-là »…

  • L’impunité pour les racailles : c’est officiel

    Onze « jeunes » étaient jugés pour trois attaques du RER en gare de Grigny. Celle du 16 mars avait particulièrement défrayé la chronique : les « jeunes » avaient littéralement pris d’assaut le RER et méthodiquement détroussé les voyageurs.

    Le parquet avait demandé la relaxe pour l’un d’eux, au bénéfice du doute. Il a été relaxé. Cela veut dire que pour les autres il n’y avait pas de doute… Le procureur avait demandé des peines allant d’un an de prison avec sursis à six mois ferme.

    Des peines très légères (chacun sait qu’on ne va pas en prison quand on est condamné à moins d’un an de prison ferme). Mais les juges ont trouvé que c’était encore trop. Cinq « jeunes » ont été condamnés à une peine de prison avec sursis (de trois à dix mois), les autres sont condamnés à des « travaux d’intérêt général » (c’est-à-dire éventuellement à faire acte de présence dans une association de leur banlieue…) ou ont reçu un « avertissement solennel » du tribunal.

    Sic. Il faut être sourd pour ne pas entendre le formidable rire qui secoue ce soir les banlieues de l’Essonne, autour des « 11 de Grigny » qui sont les grands héros du jour, pour avoir montré qu’on pouvait impunément attaquer les trains et niquer la justice comme les keufs.

    Et donc qu’on pouvait monter tranquillement la prochaine opération.

    D’autant que les forces de l’ordre sont occupées ailleurs : elles ont assez à faire avec les terrifiants terroristes de la Manif pour tous…

  • Taubira convoque les 200 parquetiers pour un stage obligatoire de propagande LGBT

    Les magistrats des parquets étaient tous convoqués ce lundi au ministère de la Justice pour une réunion, suivie d’un stage de deux jours sur « les violences et discriminations commises à raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre ». C’est véritablement une obsession.

    L’USM, qui trouve cette réunion « parfaitement légitime dans son principe » (parce que les parquets n’ont sans doute rien de plus important à faire que de traquer les fantasmes d’homophobie), se rebiffe quand même face à l’autoritarisme de la Taubira.

    Le syndicat souligne que, comme le rappelle un projet de loi actuellement devant le Parlement, « les interlocuteurs naturels de la chancellerie sont les procureurs généraux » et non les autres magistrats des parquets, « qui n'ont pas vocation à sacrifier une partie de leur week-end pour se déplacer et être présents à Paris, un lundi matin à 9 heures ».

    En outre : « Le ton comminatoire employé par la directrice des affaires criminelles et des grâces (…) pour ordonner leur présence et imposer (de quel droit ?) leur participation à un stage de deux jours organisés dans le prolongement de cette réunion est à cet égard totalement inadmissible. Le lien hiérarchique n'implique ni autoritarisme d'un côté, ni soumission de l'autre. Le ton employé est ressenti comme une marque de mépris pour ces magistrats qui, au quotidien, tentent de faire fonctionner des parquets exsangues, surchargés de commandes et dotés de moins en moins de moyens, tant humains que matériels pour assurer leurs missions. »

    Enfin : « Nous suggérons par ailleurs que si des précisions techniques ou procédurales devaient être directement apportées aux magistrats des juridictions, elles le soient par voie dématérialisée, par le biais de visioconférences ou à l'occasion de déplacements de membres de vos services dans ces mêmes juridictions », ce qui éviterait « les dépenses somptuaires liées au déplacement de nombreux parquetiers, deux cents dans le cas d'espèce, en total décalage avec les restrictions budgétaires drastiques imposées aux juridictions ».

  • Avignon: au tribunal de la charia

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    Le tribunal correctionnel d'Avignon a relaxé la mère et l’oncle du gamin gentiment prénommé Jihad et qui était allé à l’école avec un tee-shirt indiquant « Jihad, né le 11 septembre », et « Je suis une bombe ».

    Au motif que l’apologie de crime doit être non équivoque pour être sanctionnée.

    Bref, la bombe du jihad le 11 septembre c’est équivoque. Les Américains apprécieront.

    Nul doute également que les petits Sorguais, leurs parents, et les enseignants, vont être ravis de voir revenir à l’école le charmant Jihad avec son charmant tee-shirt.

    Le méchant étant le maire de Sorgues, Thierry Lagneau, qui avait osé dénoncer la charmante plaisanterie. Le tribunal a jugé irrecevable de fait sa constitution de partie civile.

    Le vice-procureur Olivier Couvignon avait demandé une condamnation, en s’exclamant : « Qui peut aujourd’hui prétendre que ce n’est pas une allusion directe et scandaleuse au terrorisme ? »

    Il va falloir le rééduquer vite fait, celui-là...

    Addendum 11 avril

    Le parquet fait appel. Quand même.

  • Encore des fœtus congelés

    Le concubin d’une femme de 33 ans a trouvé un fœtus dimanche dans le congélateur de cette femme, à Ambérieux (Ain). Il a alerté les gendarmes, qui en ont trouvé un deuxième. Il s’agit de nouveaux nés qui ont été tués en 2011 et 2012.

    Cette femme avait été condamnée en 2005 à 18 ans de prison pour avoir tué son nouveau né en 2002.

    Autrement dit elle venait de sortir de prison quand elle a récidivé (les peines sont toujours à diviser par deux, ce qui fait 9 ans de prison à partir de 2002, moins quelques mois pour bonne conduite).

    Mais la jurisprudence a fait des pas de géant depuis 2005. Aujourd’hui on ne parle plus d’infanticide mais de néonaticide, et on décide que la femme souffrait d’un déni de grossesse. Ce qui entraîne une condamnation symbolique, en attendant la légalisation du néonaticide.

  • Il est interdit de critiquer l’homosexualité

    Un militant chrétien a été condamné pour avoir distribué des tracts qui dénonçaient des petites annonces pédophiles dans un journal homosexuel et la propagande homosexualiste à l’école.

    C’est au Canada. Et bientôt chez nous.

    On va voir jusqu’à quand il sera permis de dire :

    S'appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19, 1-29 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que les “actes d'homosexualité sont intrinsèquement désordonnés" (CDF, décl. "Persona humana" 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l'acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d'une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d'approbation en aucun cas.

    A quand l’interdiction du Catéchisme de l’Eglise catholique ?

    Il semble que ce soit le mot "sodomite" qui ait été considéré comme un mot haineux. Or il vient du péché de Sodome qui est la première référence dans le texte du Catéchisme (Genèse 19).

  • Le Dr Dor et la “justice”

    Le Dr Xavier Dor devait être jugé aujourd’hui au palais de justice de Paris pour avoir exercé à deux reprises des « pressions morales et psychologiques » :

    - Le 2 avril 2011, il avait « perturbé » l’accès à l’hôpital Saint-Vincent de Paul (en priant le chapelet dans la rue et en distribuant de petits chaussons de bébé tricotés…).

    - Les 25 et 26 juin 2012 il s’était « introduit » dans les locaux du Planning familial, distribuant des tracts et des chaussons de bébé.

    On aura compris que le chausson de bébé est une intolérable pression psychologique contre l’avortement.

    Mais, en raison du nombre des parties civiles (c’est-à-dire de ceux qui ont été psychologiquement blessés par les chaussons de bébé), l’audience a été reportée au 26 juin.

  • Trois profanations en Cornouaille

    Trois églises cornouaillaises ont été profanées ces derniers jours : Loctudy, Combrit, Huelgoat.

    Et il s’agit clairement, et uniquement, de profanation. Car dans les trois cas le tabernacle a été forcé et les hosties consacrées répandues. Il n’y a eu aucun vol, hormis une lunule de peu de valeur… qui a pu servir à emporter des hosties.

    Les actes commis l'ont été par « des gens qui connaissent le fait religieux », a constaté le procureur de Quimper, Éric Tuffery.

    Selon le maire de Loctudy « c’est grave » parce que « c’est une atteinte à la conscience de certaines personnes ». Sic. Pourtant il s’appelle Joël Piété… Mais il y a pire. Selon le maire d’Huelgoat, il s'agit « sûrement de bêtises d'adolescents »…

    On remarquera plutôt les propos du préfet du Finistère, Jean-Jacques Brot, qui a tenu à dénoncer « avec beaucoup de solennité » un « acte accablant » qui « ne ressemble pas à la Bretagne et aux Bretons ». « C’est un acte très grave, attentatoire à la foi d’une partie de la population. »

    Ce sont des actes « extrêmement choquants », a-t-il dit encore, soulignant « qu'à chaque fois c'est le tabernacle qui est visé, à savoir la partie la plus importante du point de vue liturgique dans la foi catholique », le « cœur de la foi catholique ».

    S’apercevant sans doute qu’il allait un peu loin, en tant que représentant de la République laïcarde, il a ajouté que la condamnation d’un tel acte aurait été la même pour un autre culte, car la Constitution garantit la liberté des cultes.

    Quant au procureur, il a déclaré que le ou les auteurs encourent une peine de cinq ans d'emprisonnement pour vol avec effraction, précisant que le caractère religieux de l'affaire n’est pas une circonstance aggravante.

    Mais cela est faux. Il faudrait savoir si les lois antiracistes protègent toutes les communautés ou si la communauté catholique est exclue de la protection de la loi. Les profanations sont à l’évidence des actes « racistes » au sens des lois antiracistes, qui concernent notamment la religion. La loi retient le mobile raciste comme circonstance aggravante pour les « dégradations de bien privé » et précise même que la peine passe de 3 à 5 ans si le bien est un lieu de culte.