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Justice - Page 17

  • Il y a encore des juges

    Le bijoutier de l’avenue de La Motte-Piquet, dans le 7e arrondissement de Paris, qui avait tué son braqueur en juillet 2012, avait été mis en examen pour homicide volontaire.

    Mercredi, une ordonnance de non-lieu  a été rendue : la légitime défense a été reconnue.

  • Feu la civilisation

    Hier le Conseil d’Etat a légitimé le meurtre. Le meurtre avec préméditation et aggravé de torture.

    Aujourd’hui la Justice a légitimé l’euthanasie, et pas n’importe quelle euthanasie : l’euthanasie active et revendiquée, du médecin qui donne la mort sans consentement du malade.

    La justice est rendue au nom du peuple français.

  • Les terroristes au bacon condamnés

    Ouf. Enfin, les trois terroristes écossais qui avaient fait sauter la mosquée centrale d’Édimbourg sont sous les verrous.

    Bon, ils n’avaient pas vraiment fait sauter la mosquée, ils avaient attaché des tranches de bacon sur la poignée de la porte d’entrée et avaient lancé quelques autres tranches à l’intérieur.

    Comme l’a dit le shérif Alistair Noble, « Il ne me semble pas qu’il y ait un autre moyen de traiter cette affaire que par la prison. »

    En conséquence, Chelsea Lambie, 18 ans, a été condamnée à un an de prison, et Douglas Cruikshank, 39 ans, à neuf mois, et ils ont été incarcérés.

    En septembre 2013, un autre membre du groupe terroriste, repéré par les caméras de surveillance, avait été condamné à 10 mois.

    Ils ont été condamnés pour « conduite menaçante et abusive pouvant causer crainte et peur » : ce sont donc vraiment des terroristes. Les terroristes de la traversée d’Édimbourg

  • Aux fous !

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    Il est urgent de créer une nouvelle branche de la psychiatrie, pour soigner les grands malades (tous « spécialistes » de ceci ou de cela) qui affirment dans les médias que les jihadistes n’ont « rien à voir » avec l’islam, et même, désormais, que leur idéologie et leurs activités sont « contraires à l’islam ». Au point que les mots jihad et jihadistes sont déconnectés de toute référence à l’islam, ce qui est typique d’un comportement schizophrène. Et que l'on invente même un jihad « français ».

    Ces propos commençaient à se répandre dangereusement, mais aujourd’hui ils deviennent un matraquage médiatique de nature névrotique et hystérique. Un traitement s’impose d’urgence.

    Pour les formes les plus bénignes (il y en a encore), peut-être pourrait-on commencer par la visite d’une librairie musulmane, afin de montrer au malade que le jihad est dans le Coran une obligation pour tout musulman, et que tout traité d’islam a un chapitre sur le jihad.

    Peut-être pourrait-on aussi ne pas bannir du vocabulaire les mots « islam » et « musulman » dès qu’on parle d’un assassin qui a cette religion.

    Le procureur de Paris dit qu’au cours de ses séjours en prison Mehdi Nemmouche « faisait du prosélytisme extrémiste et fréquentait des détenus radicaux, faisant des appels à la prière collective en promenade ». Il réclamait la messe de saint Pie V, fréquentait des amis de Borloo et appelait à la prière du rosaire ?

    Quant au ministre de l’Intérieur, il est tellement persuadé que le jihadisme est contraire à l’islam qu’il « veut faire en sorte qu'il y ait des imams formés qui savent ce qu'est l'islam, qui en ont la culture, qui aillent expliquer cela dans les prisons ».

    Mais bien sûr.

    A l’adresse du ministre de l’Intérieur (si par hasard quelqu’un pouvait lui faire parvenir ce qui suit), et dans le cadre précis de l’affaire Mehdi Nemmouche, voici quelques citations des deux principaux recueils de hadiths du Prophète.

    Boukhari vol. 4 livre 52, n° 176

    Rapporté par Abdoullah ibn Omar : l’Envoyé d’Allah a dit : « Vous (les musulmans) combattrez les juifs jusqu’à ce que certains d’entre eux se cachent derrière des pierres. Les pierres diront : “O serviteur d’Allah, il y a un juif caché derrière moi : aussi tue-le !” »

    Boukhari vol. 4 livre 52, n° 177

    Rapporté par Abou Houraira : l’Envoyé d’Allah a dit : « L’heure ne sera pas établie jusqu’à ce que vous combattiez les juifs, et la pierre derrière laquelle un juif se cachera dira : “O musulman, il y a un juif qui se cache derrière moi, aussi tue-le !” »

    Boukhari vol. 4 livre 56, n° 791

    Rapporté par Abdoullah ibn Omar : J’ai entendu l’Envoyé d’Allah dire : « Les juifs vous combattront, et la victoire vous sera donnée sur eux, de sorte qu’une pierre dira : « O musulman, il y a un juif derrière moi, tue-le ! »

    Muslim livre 41 n° 6981

    Ibn Omar rapporte que l’Envoyé d’Alllah a dit : « Vous combattrez les juifs et cous les tuerez, jusqu’à ce que même une pierre dise : “Viens ici, musulman, il y a un juif, tue-le !” »

    Muslim livre 41 n° 6983

    Abdoullah ibn Omar rapporte que l’Envoyé d’Alllah a dit : « Vous et les juifs combattront les uns contre les autres jusqu’à ce qu’une pierre dise : “Musulman, il y a un juif ici derrière moi, viens le tuer !” »

    Muslim livre 41 n° 6984

    Abdoullah ibn Omar rapporte que l’Envoyé d’Alllah a dit : « Les juifs vous combattront et vous remporterez la victoire contre eux jusqu’à ce qu’une pierre dise : “Musulman, il y a ici un juif derrière moi, tue-le !” »

    Muslim livre 41 n° 6985

    Abou Houraira rapporte que l’Envoyé d’Allah a dit : « La dernière heure ne viendra pas sans que les musulmans aient combattu les juifs et que les musulmans les aient tués jusqu’à ce que les juifs se cachent eux-mêmes derrière une pierre ou un arbre et la pierre ou l’arbre dira : “Musulman, ou serviteur d’Allah, il y a un juif derrière moi, viens le tuer !” Mais l’arbre gharqad ne le dira pas, parce que c’est l’arbre des juifs. »

  • Guyane : le conseil général s’en prend aux prêtres

    Le conseil général de Guyane ne paye plus les prêtres. Depuis le 1er mai. L’évêque de Cayenne a reçu un courrier qui le lui signifie, daté du… 14 mai. Et qui est parfaitement illégal.

    Il se trouve que la loi de 1905 ne s’applique pas à la Guyane. Le diocèse est toujours sous le régime de l’ordonnance royale du 27 août 1828, qui concerne uniquement la Guyane et stipule que « le gouverneur veille au libre exercice et à la police extérieure du culte, et pourvoit à ce qu'il soit entouré de la dignité convenable ». Pour que le culte (catholique, car il n’y en avait pas d’autre) soit entouré d’une dignité convenable, le gouverneur veillait à l’entretien de l’évêque et des prêtres. Cette fonction est ensuite devenue celle du conseil général.

    En 2011, sous la présidence d’Alain Tien Liong, indépendantiste ami de Christiane Taubira, le conseil général avait voté le principe d’un arrêt du traitement des prêtres. Pour faire des économies… Et Alain Tien Liong le rappelle avec force, ajoutant que l’évêque de Cayenne, Mgr Emmanuel Lafont, est « malhonnête » (sic), parce qu’il ose dénoncer une mesure dont il était informé depuis longtemps. Or, en fait, ce qui était prévu était, non pas de supprimer brutalement le traitement des prêtres, mais de ne pas remplacer, au fur et à mesure, le salaire des prêtres qui prenaient leur retraite.

    Seul l’évêque continue d’être rétribué. Une exception que Mgr Lafont juge « minable » : « Qu’ils aient le courage de tout arrêter ! Là, c’est comme s’ils voulaient me garder de leur côté. »

    Ayant pris conseil auprès du nonce à Paris, Mgr Lafont va contester la décision du conseil général. Comme elle ne s’appuie sur aucun texte de loi et viole l’ordonnance de 1828, la justice devrait donner raison à l’Eglise. Mais la Justice, c’est Taubira…

  • La « justice » française

    Le « scandale » Buisson n’est pas dans ce que « révèlent » les enregistrements, contrairement à ce que vont répétant tous ces hypocrites qui jouent les vierges effarouchées. Les propos tenus (dont certains font plaisir à entendre) ne sont que des propos privés comme en tiennent tous les responsables en privé. Il n’est pas sans intérêt de noter que la personnalité la plus en pointe dans la dénonciation de ces enregistrements est Christiane Taubira, qui se dit « atterrée », parle d’« atteinte à la morale publique », de « déloyauté », d’atteinte aux « institutions ».

    Mais c’est elle qui est responsable, en tant que ministre de la Justice, de ces atteintes et de cette déloyauté.

    Car le scandale n’est pas dans ce qui est dit, le scandale réside dans le fait que ces enregistrements ont été saisis par la justice dans le cadre des perquisitions dans l’affaire des sondages de l’Elysée. C'est du moins ce qu'affirme Henri Guaino, qui est bien placé pour le savoir.

    Par conséquent ces « révélations » viennent de l’institution judiciaire.

    C’est ce qu’on appelle paraît-il le secret de l’instruction.

  • Quand le fœtus redevient humain…

    Le tribunal correctionnel de Tarbes vient de condamner un automobiliste qui avait renversé une femme enceinte, laquelle avait perdu son fœtus de six mois et demi.

    Le chauffard est condamné à trois ans de prison avec sursis pour homicide involontaire.

    Ce jugement est contraire à la jurisprudence, fixée par la Cour de cassation : « Le principe de la légalité des délits et des peines, qui impose une interprétation stricte de la loi pénale, s'oppose à ce que l'incrimination d'homicide involontaire s'applique au cas de l'enfant qui n'est pas né vivant. »

    Le parquet pourrait faire appel pour que le jugement corresponde à la jurisprudence. L’automobiliste est fondé à faire appel afin de ne pas être condamné pour homicide puisque la Cour de cassation dit qu’il n’y a pas homicide (et casserait donc immanquablement un arrêt de cour d’appel qui confirmerait l’homicide).

    Or le parquet ne fera pas appel. Et l’automobiliste non plus : il sait et il reconnaît, malgré la jurisprudence, qu’il est bel et bien coupable d’homicide involontaire. Et son avocate quoique « féministe » se dit d’accord avec ce choix.

    Malgré toutes les constructions juridiques, la mort d’un fœtus est la mort d’un être humain.

  • Comme quoi il y a une justice !

    La présidente du Syndicat de la Magistrature et du Mur des Cons, Françoise Martres, s’est fait voler son portefeuille mardi dans le métro parisien.

    Au lieu de prendre le parti du voleur et donc de s’en féliciter, selon l’idéologie de son syndicat, elle s’est rendue au commissariat, se plaindre à ces salauds de policiers qui pourchassent les pauvres voleurs victimes de la société fasciste.

    Le portefeuille avait déjà été retrouvé dans une poubelle. Il y manquait ses trois cartes bancaires, dont une au nom du syndicat, et bien sûr de l’argent liquide dont, par pudeur et discrétion, on ne nous parle pas.

    Petits rappels.

    1 - Le Syndicat de la Magistrature s’est fait connaître notamment par la « harangue à des magistrats qui débutent », en 1974, où l’on pouvait lire : « Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l’ouvrier contre le patron, pour l’écrasé contre la compagnie d’assurances de l’écraseur, pour le malade contre la Sécurité sociale, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice. »

    2 – Le Syndicat de la Magistrature a publié ce livre en 2001 (condamné en… 2007) :

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  • La République impartiale en deux titres

    - Perquisitions en série chez Dieudonné.

    - Les députés demandent d’effacer le redressement fiscal de Mediapart.

  • La « pousseuse » condamnée à rien

    Avec l’unanimité que confère aux gazettes le recopiage des dépêches, on apprend que « la pousseuse du RER » a été condamnée à 22 mois de prison dont 18 avec sursis.

    Or elle n’est pas condamnée pour avoir « poussé » quelqu’un, mais parce que sa victime a eu les deux jambes sectionnées par le RER sous lequel elle l’avait poussée.

    Et elle est condamnée à 4 mois de prison ferme. A savoir les 4 mois qu’elle a passés en détention préventive.

    Elle est donc condamnée à rien.