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Islam - Page 219

  • Retour sur le jugement de Lille

    A propos du mariage reconnu comme nul par le tribunal de grande instance de Lille, les explications du procureur confirment que nous sommes dans un cas d’espèce où la loi française est tournée pour donner raison à l’islam :

    « La question ce n’est pas la virginité, c’est la liaison qu’elle a eu avant et qui a été cachée. C’est le mensonge qui motive la décision du juge, ce n’est pas la question de la virginité. »

    En droit français, trois vices de consentement peuvent entraîner la déclaration de nullité d’un contrat : l’erreur, le dol, la violence. Le mariage fait exception, en ceci que c’est le seul contrat où le dol ne peut pas être cause de nullité, selon l’adage d’Antoine Loysel (1536-1619) : « En mariage trompe qui peut ». Le sens de l’adage est que la justice n’a pas à mettre son nez dans les manœuvres de séduction entre les futurs conjoints.

    En l’occurrence, il y a eu dol, puisque la jeune femme, pour se faire épouser, a menti sur son aventure passée. Puisque le dol n’est pas une cause de nullité de mariage, le tribunal ne pouvait pas donner raison au mari.

    Mais puisque « l’honneur » du musulman exigeait que le mariage soit annulé, le tribunal s’est rabattu sur « l’erreur » (ou plus exactement a suivi le raisonnement de l’avocat du mari). Le code civil évoque seulement l’erreur sur les « qualités essentielles » du conjoint. Les qualités essentielles, c’est que le conjoint soit de l’autre sexe et qu’il soit ce que dit son état civil. Tout le reste, ce sont des qualités accidentelles, même si la jurisprudence, comme le déplore Denis Merlin dans un commentaire, va là aussi à la dérive.

    Le procureur dit que la question n’est pas la virginité mais le mensonge. Dire la vérité ou ne pas la dire à propos d’un quelconque événement n’est pas du champ des « qualités essentielles » de la personne. Il n’y a donc pas erreur sur les qualités essentielles, il y a dol. Et l’on en revient au point de départ : « en mariage trompe qui peut ».

    Le tribunal n’a pas appliqué la loi française, il a fait droit à une demande fondée sur la conception musulmane du mariage. Comme le prouve a contrario qu’aucun chrétien n’a jamais demandé la déclaration de nullité de son mariage pour un tel motif. Et comme l’illustre le récit de Libération, dont la couleur locale n’est pas franchement ch’ti : « Le mariage se fait en grande pompe, comme il se doit. La nuit de noces, le marié découvre que son épouse a menti. Au bout de quelques heures, il débarque au milieu des invités qui sirotent un dernier jus. Il n’a pas de drap taché de sang à exhiber. Son père ramène immédiatement Y, sa belle-fille, chez ses parents. Tout le monde se sent déshonoré. »

  • La huppe fasciée, symbole d’Israël...

    Le président israélien Shimon Peres a proclamé le résultat de la consultation lancée pour savoir quel serait l’oiseau symbole du pays. Le gagnant est, haut la main, la huppe fasciée, plébiscitée sur internet par 150.000 Israéliens.

    « De taille moyenne, cet oiseau possède une huppe érectile et un long bec mince et recourbé », nous dit l’AFP, qui précise :

    « Le Coran (sic) raconte que le roi Salomon parlait avec une huppe fasciée à qui il décrivait sa découverte du pays de la reine de Saba. »

    Voici, dans la traduction agréée par les autorités religieuses saoudiennes, les versets du Coran dont il s’agit (sourate 27, 16-44). Histoire de montrer à la fois le délire mahométan (ajoutons que l’anecdote prétendument salomonesque se poursuit par une évocation de Sodome et Gomorrhe...), et l’incongruité du choix israélien basé sur... le Coran :

    « Et Salomon hérita de David et dit : "Ô hommes! On nous a appris le langage des oiseaux; et on nous a donné part de toutes choses. C'est là vraiment la grâce évidente. Et furent rassemblées pour Salomon, ses armées de djinns, d'hommes et d'oiseaux, et furent placées en rangs. Quand ils arrivèrent à la Vallée des Fourmis, une fourmi dit : "Ô fourmis, entrez dans vos demeures, [de peur] que Salomon et ses armées ne vous écrasent [sous leurs pieds] sans s'en rendre compte".! Il sourit, amusé par ses propos et dit : "Permets-moi Seigneur, de rendre grâce pour le bienfait dont Tu m'as comblé ainsi que mes père et mère, et que je fasse une bonne oeuvre que tu agrées et fais-moi entrer, par Ta miséricorde, parmi Tes serviteurs vertueux". Puis il passa en revue les oiseaux et dit : "Pourquoi ne vois-je pas la huppe? est-elle parmi les absents? Je la châtierai sévèrement! ou je l'égorgerai! ou bien elle m'apportera un argument explicite". Mais elle n'était restée (absente) que peu de temps et dit : "J'ai appris ce que tu n'as point appris; et je te rapporte de Sabaa" une nouvelle sûre : J'ai trouvé qu'une femme est leur reine, que de toute chose elle a été comblée et qu'elle a un trône magnifique. Je l'ai trouvée, elle et son peuple, se prosternant devant le soleil au lieu d'Allah. Le Diable leur a embelli leurs actions, et les a détournés du droit chemin, et ils ne sont pas bien guidés. Que ne se prosternent-ils devant Allah qui fait sortir ce qui est caché dans les cieux et la terre, et qui sait ce que vous cachez et aussi ce que vous divulguez? Allah! Point de divinité à part Lui, le Seigneur du Trône Immense. Alors, Salomon dit : "Nous allons voir si tu as dis la vérité ou si tu as menti. Pars avec ma lettre que voici; puis lance-la à eux; ensuite tiens-toi à l'écart d'eux pour voir ce que sera leur réponse. La reine dit : "Ô notables! Une noble lettre m'a été lancée. Elle vient de Salomon; et c'est : "Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, Ne soyez pas hautains avec moi et venez à moi en toute soumission". Elle dit : "Ô notables! Conseillez-moi sur cette affaire : je ne déciderai rien sans que vous ne soyez présents (pour me conseiller)". Ils dirent : "Nous sommes détenteurs d'une force et d'une puissance redoutable. Le commandement cependant t'appartient. Regarde donc ce que tu veux ordonner". Elle dit : "En vérité, quand les rois entrent dans une cité ils la corrompent, et font de ses honorables citoyens des humiliés. Et c'est ainsi qu'ils agissent. Moi, je vais leur envoyer un présent, puis je verrai ce que les envoyés ramèneront". Puis, lorsque [la délégation] arriva auprès de Salomon, celui-ci dit : "Est-ce avec des biens que vous voulez m'aider? alors que ce qu'Allah m'a procuré est meilleur que ce qu'Il vous a procuré. Mais c'est vous plutôt qui vous réjouissez de votre cadeau. Retourne vers eux. Nous viendrons avec des armées contre lesquelles ils n'auront aucune résistance. et nous les en expulserons tout humiliés et méprisés. Il dit : "Ô notables! Qui de vous m'apportera son trône avant qu'ils ne viennent à moi soumis? " Un djinn redoutable dit : "Je te l'apporterai avant que tu ne te lèves de ta place : pour cela. je suis fort et digne de confiance". Quelqu'un qui avait une connaissance du Livre dit : "Je te l'apporterai avant que tu n'aies cligné de l’œil". Quand ensuite, Salomon a vu le trône installé auprès de lui, il dit : "Cela est de la grâce de mon Seigneur, pour m'éprouver si je suis reconnaissant ou si je suis ingrat. Quiconque est reconnaissant. c'est dans son propre intérêt qu'il le fait, et quiconque est ingrat... alors mon Seigneur Se suffit à Lui-même et il est Généreux". Et il dit [encore]: "Rendez-lui son trône méconnaissable, nous verrons alors si elle sera guidée ou si elle est du nombre de ceux qui ne sont pas guidés". Quand elle fut venue on lui dit : "Est-ce que ton trône est ainsi? " Elle dit : "C'est comme s'il l'était". - [Salomon dit]: "Le savoir nous a été donné avant elle; et nous étions déjà soumis". Or, ce qu'elle adorait en dehors d'Allah l'empêchait (d'être croyante) car elle faisait partie d'un peuple mécréant. On lui dit : "Entre dans le palais". Puis, quand elle le vit, elle le prit pour de l'eau profonde et elle se découvrit les jambes. Alors, [Salomon] lui dit : "Ceci est un palais pavé de cristal". - Elle dit : "Seigneur, je me suis fait du tort à moi-même : Je me soumets avec Salomon à Allah, Seigneur de l'univers".

  • Le tribunal de Lille juge selon la charia

    Le tribunal de grande instance de Lille a conclu à la nullité d'un mariage « pour erreur sur les qualités essentielles du conjoint », recourant de façon insolite à l’article 180 alinéa 2 du code civil.

    Le jugement a eu lieu en avril, et on ne l’apprend que maintenant qu’il est publié dans la revue juridique Recueil Dalloz.

    Les deux époux étaient musulmans. Le soir des noces, le mari a découvert que sa femme n’était pas vierge.

    Le tribunal a décidé que l’union était nulle car l’époux l’avait conclue « sous l’empire d’une erreur objective », et qu’une telle erreur était « déterminante dans son consentement ».

    Selon l’avocat du mari, cette décision est « parfaitement logique », car « l’épouse a reconnu qu’elle avait menti ».

    La question de la religion n’est « pas essentielle », prétend-il. Et, sans rire, il explique :

    « Il faut ramener la question au mensonge. La solution aurait été la même pour quelqu’un ayant caché quatre pages de casier judiciaire, le fait d’avoir été plusieurs fois marié ou de s’être prostitué. C’est la question d’une qualité qui a été dissimulée. L’exemple traditionnel qu’on donne aux étudiants, c’est celui d’une femme qui a épousé un homme sans savoir que c’était un ancien bagnard. C’est le fameux arrêt Berthon, qui date de 1868. »

    L’explication est ignoblement insultante pour la jeune femme, et tellement délirante qu’elle montre de façon évidente que le tribunal a jugé selon la charia, et non selon la loi française.

    Quant au « fameux arrêt Berthon », qui ne date pas de 1868 mais de 1862, c’est celui par lequel   la Cour de cassation avait… refusé de reconnaître la nullité du mariage contracté par une jeune fille avec un ancien bagnard.

    En fait, les réactions à l’arrêt Berthon sont à l’origine de l’évolution de la loi, qui jusque-là ne permettait la reconnaissance de nullité du mariage qu’en cas d’erreur physique sur la personne (des jumeaux, par exemple). On a donc ensuite ajouté l’erreur « sur les qualités essentielles », sans autre précision. Mais la jurisprudence dit que celles-ci doivent être « objectivement constatées, c'est-à-dire apparaître essentielles dans l'opinion publique ». Ce n’est évidemment pas le cas de la virginité d’une jeune femme, en 2008, dans notre société.

  • Le Dieu des musulmans et le Dieu des chrétiens…

    La commission doctrinale de l’épiscopat français publie, sous la signature de son président Mgr Carré, archevêque d’Albi, une note sur le dialogue islamo-chrétien intitulée « Comment chrétiens et musulmans parlent-ils de Dieu ? »

    Le texte est tout entier orienté vers l’affirmation que musulmans et chrétiens ont le même Dieu, sans jamais le formuler explicitement.

    Revoici donc le sempiternel faux débat. On énonce les points communs entre le Dieu des musulmans et le Dieu des chrétiens, on montre qu’ils sont très importants, on ajoute des citations de Vatican II, de Jean-Paul II et de Benoît XVI pour se couvrir… et l’on n’a pas fait avancer la question d’un pouce, car on a seulement énoncé des évidences.

    L’islam est une corruption du judaïsme, du judéo-christanisme et du christianisme. Il est donc évident que la conception qu’il se fait de Dieu a d’importants points communs avec la conception qu’en ont les juifs et les chrétiens.

    Le point positif de ce texte est qu’il ne s’en tient pas là mais énonce aussi (de façon correcte) les points de désaccord, et montre qu’ils sont essentiels (Trinité, Christ, Ecriture). Il ose même ajouter : « Il faut bien dire que l’impression qui émane d’une lecture du Coran par les chrétiens est que son information concernant le christianisme est très pauvre et bien souvent inexacte. »

    Dont acte.

    Mais il oublie l’essentiel. Il oublie cette différence capitale que lorsque le chrétien prie, il s’adresse au Père, par le Fils, dans le Saint-Esprit.

    Quand les apôtres ont demandé à Jésus comment il fallait prier, il a répondu : Vous direz : « Notre Père… »

    Il n’a pas dit vous invoquerez le Dieu Unique, le Tout-Puissant, le Miséricordieux. Il a dit d’invoquer le Père. Saint Marc, lors de la prière à Gethsémani, donne le mot araméen : Abba, pour souligner qu’il s’agit vraiment de la prière du fils à son papa (car c’est le mot par lequel les enfants appelaient leur père). Saint Paul le confirme : « Vous avez reçu l’Esprit d’adoption des fils, dans lequel nous crions Abba (Père). » (Rom. 8, 15) « Puisque vous êtes des fils, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans vos cœurs, qui crie : Abba, Père. » (Gal. 4, 6).

    Abba est la forme affectueuse de Ab(a), mot qui signifie Père en hébreux comme en araméen et en arabe. Le Notre Père, en arabe, commence par Abana (-na étant le suffixe qui veut dire notre).

    Cela est strictement inadmissible pour un musulman : Allah est le Transcendant absolu, il ne peut pas avoir de fils et ne peut donc être père, même de façon purement analogique. Appeler Dieu « notre Père » est un blasphème, une atteinte à l’unicité et à la transcendance de Dieu.

    Demandez donc à un Arabe musulman s’il a le même Dieu que celui qui appelle Dieu Abana…

    Et la question est réglée.

    NB. - On regrettera aussi la deuxième phrase de la note, qui veut montrer d’emblée la similitude en disant : « Le credo chrétien commence par ces mots : "Je crois en un seul Dieu" et les musulmans déclarent : "Pas d’autre dieu que Dieu". » Mais les deux formules ne sont absolument pas équivalentes. La formule de la chahada est un rejet de la Sainte Trinité. L’islam est la seule religion au monde dont la profession de foi commence par une négation. Et ce qu’elle nie, c’est la Trinité, le Dieu des chrétiens. Elle dit en réalité : « Pas d’autre divinité qu’Allah. » Les traductions du Coran admises par l’Arabie saoudite ne traduisent jamais le nom d’Allah (alors que ce mot veut pourtant simplement dire « le dieu »), précisément pour montrer qu’Allah ne doit pas être confondu avec le Dieu trinitaire des chrétiens, comme l’explicite le Coran.

  • Propagande islamophile à l’école

    L’école délivre désormais un enseignement du fait religieux. On se souvient que l’idée avait été lancée par Régis Debray, qui se désolait de voir l’ignorance des nouvelles générations envers l’héritage chrétien, ignorance qui empêche la compréhension d’une très grande partie de notre patrimoine artistique et littéraire.

    Certains naïfs (dont Régis Debray lui-même qui a fini par démissionner avec fracas des structures qu’il avait contribué à mettre en place) croyaient que les enfants allaient apprendre, entre autres, ce qu’est le christianisme. Bien sûr que non. Une note de l’IUFM d’Orléans, révélée par François Desouche, apporte la preuve qu’il s’agit, une fois de plus, de combattre le christianisme... en faisant la promotion de l’islam.

    Ce texte est effarant. Il multiplie les contre-vérités sur l’islam en prenant soin de déprécier le christianisme, vu à travers les croisades et la colonisation, naturellement. Et cela commence par une ahurissante critique de l’enseignement de l’histoire à l’école de la République : « La discipline la moins laïcisée est sans doute l’histoire (cf. pages de manuels sur Saint Louis). La République vit sa propre histoire comme une croisade. » Sic.

    Alors, « que faire », quels sont les « pièges à éviter » ?

    « Ne pas présenter une religion comme un ensemble statique : l’Islam du VIIème siècle n’est pas l’Islam actuel (il y a eu depuis les Croisades, la colonisation…). On peut pareil du christianisme [sic]. Par ailleurs, le judaïsme n’est pas seulement l’archéologie du christianisme, Jésus est avant tout juif !

    « Attention aux traductions hâtives et commodes : dans la religion musulmane, le croyant s’en remet à Dieu, il ne se soumet pas. C’est donc bien inscrit dans une démarche d’homme libre. Les images ne sont pas interdites, c’est leur adoration qui l’est. De la même manière, le djihad est une notion complexe, qui a évolué : fondamentalement c’est un effort tendu vers l’exigence, un combat intérieur. Au temps de Mahomet, il a aussi eu une dimension de défense légitime. »

    Chacune de ces affirmations est une erreur grossière. Et c’est cela qu’on inculque aux enfants...

    Quant au style...

    « On peut pareil du christianisme », c’est en toutes lettres dans le texte, signé O. Ozanne, et « relu par les intervenants ».

    Plus loin on lit ceci :

    « Enseigner le fait religieux, c’est sans doute moins montrer les différences entre elles (sic) que de faire la lumière sur leur (sic) connivences, à la fois internes (notamment pour les trois religions d’Abraham) mais aussi externe (sic), c’est-à-dire sur ce qui poussent (sic) les hommes dans l’histoire à s’en remettre à Dieu pour expliquer le monde. »

    Et ces gens-là sont payés pour « enseigner »...

  • A plat-ventre

    Après des critiques venues du monde arabe, un important éditeur japonais, Shueisha, se répand en excuses pour avoir fait un « usage inapproprié » du Coran.

    Il s’agit d’un manga (déjà vendu à 70 millions d’exemplaires) dont l’action se passe dans un pays arabe. Dans la version DVD en dessin animé de ce manga, le méchant consulte un livre, et pour faire couleur locale, les auteurs du film ont inscrit sur ce livre des caractères arabes. Or c’est un verset du Coran...

    « Nous avons pris des mesures après cet usage inapproprié du Coran dont nous connaissons le caractère sacré », a déclaré la porte parole de l’éditeur du manga. Les ventes, tant du manga que du film, ont été stoppées, et dans un communiqué commun, l’éditeur de la bande dessinée et le producteur du dessin animé s’excusent « sincèrement auprès des musulmans pour les avoir offensés ».

    On constate que c’est l’éditeur des dessins qui prend en mains la repentance, et qu’il n’hésite pas à arrêter la vente des livres, alors que nulle part dans ces dessins il n’y a de versets du Coran...

  • Une place Oriana Fallaci à la place de la mosquée...

    Non, ce n’est pas un fantasme provocateur, c’est une réalité. A Oppeano, près de Vérone, la municipalité a décidé de détruire le bâtiment utilisé comme mosquée par les musulmans du coin, et d’aménager à cet endroit un parking et un espace vert, dédié à Oriana Fallaci.

    La municipalité a acheté le terrain, et a démoli la mosquée le 17 mai dernier.

    Le maire, Alessandro Montagnoli, est un des nouveaux députés de la Ligue du Nord.

    ( La Repubblica , via Bivouac-ID)

  • « Bavure policière » et marche islamiste

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    Derrière une banderole proclamant « bavure policière, assassins », quelques centaines de personnes ont défilé hier dans le centre de Grasse, « en hommage » à Abdelakim Ajimi, mort vendredi après son interpellation par la police.

    Dans un communiqué, le préfet des Alpes-Maritimes Dominique Vian a souligné que le jeune homme s'était violemment opposé à son interpellation durant laquelle deux fonctionnaires de police ont été blessés. L'un a été hospitalisé avec une fracture de la clavicule. « Aucun élément ne permet actuellement de mettre en cause l'action des fonctionnaires », a-t-il ajouté. Ce que l’on n’entend guère dans les médias, tout dévoués à relayer les propos de « témoins » décrivant les policiers comme des tortionnaires.

    Le jeune homme, arrêté après une violente altercation avec les employés d’une banque, avait été à trois reprises interné dans des hôpitaux psychiatriques. Fumeur de cannabis, il faisait l'objet de poursuites judiciaires pour conduite sous l'emprise de stupéfiants.

    Une autopsie sera pratiquée mardi.

    Ce qui me frappe surtout dans cette affaire est que la manifestation d’hier avait toutes les apparences d’une marche islamiste.

  • Fouad Alaoui et le CFCM

    En ouverture du rassemblement annuel de l’UOIF au Bourget, samedi, Fouad Alaoui, vice-président de l’UOIF et vice-président du CFCM, a d’emblée évoqué la question des prochaines élections au CFCM, que Dalil Boubakeur veut boycotter :

    « Le moment du changement est arrivé. Nous rompons avec un consensus qui régnait depuis 2003. Le CFCM n'arrive pas à porter un projet qui satisfasse les musulmans de France. Nous voulons un CFCM libre et indépendant. Nous comprenons qu'il y a des enjeux diplomatiques mais cela est étranger à notre conception. Nous voulons que les musulmans de France soient les maîtres de leur jeu pour que le CFCM puisse sortir de sa léthargie. » Et il a lancé un « appel à tous les musulmans à dépasser leurs clivages internes ».

    En clair, il condamne les rivalités entre l’Algérie (Mosquée de Paris) et le Maroc (FNMF)… qui ne sont pas du goût de l’Arabie saoudite (laquelle rechigne à financer les mosquées dans ces conditions).

    Il a également déclaré qu’il fallait à l'islam de France « des imams et des aumôniers formés par nous-mêmes et non par des institutions universitaires indépendantes », et il a souhaité un « Aïd el-Kébir qui ne soit plus pratiqué en catimini ».

  • Le Conseil d’Etat et la mosquée de la cité U d’Antony

    Le Conseil d’Etat a rejeté hier le recours des étudiants musulmans de la résidence universitaire d’Antony contre la fermeture de leur « salle de prière » en janvier... mais il affirme leur droit à avoir un lieu de culte.

    Le Conseil d’Etat estime que le Crous « n’a porté aucune atteinte manifestement illégale aux libertés fondamentales de culte et de réunion », parce que les conditions dans lesquelles cette salle était utilisée ne permettaient pas de garantir « les moyens de veiller à sa sécurité ».

    Il ne justifie la fermeture que pour ces raisons de sécurité, et il ajoute : « En l’absence de disposition législative ou réglementaire spécifique à la pratique des cultes dans les résidences universitaires, le Crous doit respecter tant les impératifs d’ordre public que le droit de chaque étudiant à pratiquer, de manière individuelle ou collective et dans le respect de la liberté d’autrui, la religion de son choix. »

    Autrement dit, le Conseil d’Etat donne raison, sur le fond, aux musulmans, alors que jusqu’ici il était admis par tous, au nom de la « laïcité », qu’il ne pouvait pas y avoir de lieu de culte dans une résidence universitaire.

    Désormais, face à la religion dominante, on décrète que les étudiants ont droit à des lieux de culte.

    J’ai beau écouter attentivement, je n’entends pas les cris des défenseurs patentés du laïcisme...

    Il est vrai que si l’interdiction des lieux de culte dans les résidences universitaires est conforme à l’esprit de la loi de 1905, il n’y a rien dans le texte même de la loi qui puisse appuyer cette interprétation.

    Quoi qu’il en soit, les étudiants catholiques doivent s’engouffrer dans la brèche. Le Conseil d’Etat a décrété que le Crous doit respecter leur droit à pratiquer leur religion de manière collective.

    Il est de leur devoir de réclamer du Crous, dans toutes les résidences universitaires, une salle qui puisse être transformée en chapelle.

    On ose espérer qu’ils soient soutenus dans cette démarche par le clergé.

    L’action ou l’inaction dans ce domaine sera un test de l’état de dhimmitude de notre pays.