Lundi en fin d'après midi, à la clinique Saint-Vincent de Paul de Bourgoin-Jallieu, le père musulman d'une petite fille, qui venait de subir une intervention chirurgicale programmée, a fait enlever le crucifix de la chambre de sa fille. « Pendant près d'un quart d'heure, le père en présence de son épouse s'est emporté verbalement, exigeant que le crucifix soit décroché », a raconté un témoin, cité par le Dauphiné libéré. Et le personnel de la clinique catholique… a retiré le crucifix.
La directrice de la clinique a manifesté sa « surprise »… et a donné raison au personnel : « L'aide-soignante a su ce qu'il fallait faire » afin que la situation ne s’envenime pas… Elle a expliqué :
« Quand les gens choisissent d'être soignés dans notre établissement, ils le font en toute connaissance de cause. Ils savent qu'ils sont dans une maternité catholique. Ceci n'est nullement caché : c'est d'ailleurs parfaitement inscrit à l'entrée de l'établissement, tout comme dans le livret d'accueil. Les petites sœurs des maternités catholiques évoluent en vêtement religieux dans les services, la cloche visible depuis les chambres sonne trois coups à chaque naissance. Chaque chambre est pourvue d'un crucifix. De petite taille, celui-ci n'est nullement ostentatoire, très sobre. Cette demande est surprenante de la part d'une famille qui a choisi librement notre établissement. »
Librement, bien sûr. Exprès, plutôt. Il s’agit de tester la résistance des catholiques. Et l’on choisit précisément une clinique visiblement catholique, avec des religieuses en habit... Le test est concluant. Face à l’islam, les chrétiens s’écrasent, et renient l’image de leur Sauveur.
Affreuse parabole de la dhimmitude en marche.
« Nous sommes ponctuellement confrontés à ce type de situation dans chacune de nos institutions », avoue sœur Marie-Mathieu, présidente du conseil d'administration de l'établissement. Le dernier « incident » en date, c’était dans un établissement d’Aix-en-Provence, quand un père a brisé un crucifix en le jetant au sol puis l'a jeté à la poubelle...