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Islam - Page 217

  • L’islam

    Un bon résumé :

    • L’islam n’est ni une religion ni un culte. C’est un système politico-religieux absolutiste.
    • L’islam a des composantes religieuses, légales, politiques, économiques et militaires.
    • La croyance religieuse n’est qu’une des facettes du système, qui permet ensuite de faire pénétrer les autres composantes
    • L’ Islamisation progressive a lieu lorsque les musulmans sont suffisamment nombreux dans un pays pour faire de l’agitation et réclamer de prétendus
    “droits religieux.”

    Lu sur le blog de François Desouche, en « préambule » d’un tableau indiquant l’action des musulmans dans un pays en fonction de leur nombre. On peut discuter tel ou tel point (car un tableau n’est pas une analyse), mais c’est fort intéressant.

  • Les coptes interpellent Moubarak

    Suite à la nouvelle attaque contre le monastère d’Abou Fana, le conseil ecclésiastique copte, d’habitude très prudent voire silencieux (dhimmitude oblige) presse le président égyptien Hosni Mouobarak, par un communiqué, d'empêcher « de nouvelles attaques armées contre des moines » et que « la croix soit insultée ».

    Ce communiqué en six points, signé par Mgr Bichoï, secrétaire du conseil, en l'absence du pape Chenouda actuellement hospitalisé aux Etats-Unis, exige l'arrestation des agresseurs, et la libération des coptes emprisonnés.

    Le journal copte Watani accusait dimanche avec virulence les autorités égyptiennes de fermer les yeux devant la « dure réalité » des « violences répétées contre la communauté copte ». Son éditorialiste, Youssef Sidhom, dénonce le fait que les autorités nient la nature confessionnelle de ces incidents pour les qualifier de querelles de voisinage, et placent sur un pied d'égalité victimes et coupables, cherchant à épargner la justice à ces derniers par des « simulacres de réconciliation ». Il « s'ajoute ainsi un terrorisme d'Etat au terrorisme des criminels ».

    Le pape Chenouda, qui a dû quitter jeudi l'Egypte en urgence après s'être cassé un fémur, avait lui-même dénoncé l'absence de sécurité dans cette région de Haute Egypte à population mixte. Qualifiant cette agression d'« inadmissible », il avait déploré que ceux qui ont commis l'assaut « ne trouvent en face d'eux aucune force de dissuasion ».

    De son côté, la Jamaa Islamiyya , n’a pas craint d’accuser l'Eglise copte de tenter de « former un État parallèle » avec l'aide « de parties étrangères » afin « de changer la nature arabo-musulmane » de l’Egypte...

  • Manon

    Manon était une jeune Galloise chrétienne amoureuse d’un musulman. Elle est devenue enceinte. Pour ne pas attirer la « honte » sur la famille de son amant, elle a accepté, à contre-cœur, d’avorter. Légalement. Et elle est morte.

    C’est à lire sur le blog de Jeanne Smits, où l’on peut voir par ailleurs un nouvel exemple (britannique, également) de l’idéologie écologiste selon laquelle ce sont les êtres humains, par leur seule existence, qui mettent la planète en péril : « Les gens sont prompts à accuser la Chine en raison de leurs centrales électriques qui fonctionnent au charbon. Ces personnes ne pensent pas à applaudir l’initiative politique qui a conduit à ce que 400 millions de personnes ne naissent pas et soient donc empêchées d’emblée de laisser une empreinte carbonique. »

  • Un évêque s’élève contre les propos du P. Delorme

    Il y en aura donc eu au moins un pour sauver l’honneur : Mgr Hippolyte Simon, dans un texte publié sur le site de son diocèse de Clermont (et signalé sur la page d’accueil du site de la conférence épiscopale), dénonce les propos du P. Christian Delorme sur l’Algérie. Il s’agit en outre d’une intéressante réflexion sur la liberté religieuse. Sans doute pourrait-on discuter tel ou tel point. La citoyenneté républicaine est-elle objectivement bonne, ou seulement un état de fait qui permet malgré tout d’établir les droits de l’Eglise ? Quoi qu’il en soit, il a raison de souligner que, « contrairement à ce que son adjectif pourrait laisser penser, la liberté religieuse n’est pas un problème religieux mais bel et bien un problème politique ».

  • Un petit fait qui dit tout

    Les chauffeurs d’autobus et de tramways de la compagnie GVB d’Amsterdam ne célébreront pas Noël cette année dans les garages de l’entreprise, car il y a trop d’immigrés qui travaillent pour la compagnie de transport et ces derniers ne sont pas intéressés par cette fête chrétienne.

    « La représentation multiculturelle des employés participant à cette fête de Noël manque de diversité », a écrit la direction à leur syndicat, suggérant l’organisation d’une autre fête à laquelle tous les employés pourraient participer.

    Le syndicat a alors écrit une lettre à ses adhérents, précisant que la fête de Noël est une tradition destinée à tous les employés. Et il a écrit à la direction que les employés ne voudraient pas que la fête soit supprimée.

    Entre-temps, la compagnie a suspendu le parrainage des festivités de Noël.

    (Telegraaf, via Islam in Europe, via altermedia)

  • Une acharnée…

    Lundi dernier, suite à un rappel d’altermedia, je reproduisais mon article sur l’application de la charia à Lille en 2005. Or voici que le lendemain, mardi, cette affaire est revenue devant la justice de Lille. Pas l’affaire elle-même, puisqu’elle a été définitivement jugée, conformément à la charia, en juin 2005. Mais il s’agit d’une « réplique », comme on dit des tremblements de terre.

    La veuve d’Amar Bergham, qui avait pourtant gagné en faisant appliquer par la justice française la fatwa de la Ligue islamique du Nord, poursuit de nouveau de sa vindicte les enfants de son mari, au motif qu’ils avaient imité sa signature pour que leur père soit incinéré. Et elle demande 10.000 euros de compensation…

    Le procureur a souligné le « caractère particulièrement vindicatif  » de la plaignante, a remarqué que la « victime », Amar Bergham, ne subissait aucun préjudice puisqu’il avait été enterré selon les vœux de sa femme (dont il était séparé depuis longtemps), et n’a donc pas requis de sanction.

    Jugement le 1er août.

  • National-islamisme

    Dans son commentaire sur les élections au Conseil français du culte musulman, Bernad Antony note que le Comité de Coordination des Musulmans Turcs de France « a du moins le mérite d’afficher son appartenance ». En effet, ce sont les seuls à ne pas se dire "français". C’est un témoignage de plus de la réalité et de la spécificité du national-islamisme turc.

  • L’imbroglio du CFCM

    Comme c’est son rôle depuis que l’islam est religion officielle en France (la seule religion officielle), le ministère de l’Intérieur a livré son analyse des élections au CFCM. Celles-ci se traduisent par « le succès annoncé » du Rassemblement des musulmans de France (RMF) et la progression de l’UOIF, qui est « le grand bénéficiaire du retrait de la Fédération de la Grande Mosquée de Paris » (GMP).

    Avec ses 43,24%, la RMF (patronnée par le Maroc) obtient 20 sièges au conseil d’administration. L’UOIF, avec 30,23%, obtient 13 sièges (trois de plus que dans le CA sortant). Les Turcs, avec 12,05%, obtiennent 4 sièges. La FNMF (l’ancienne fédération marocaine, vampirisée par sa scission RMF), avec... 68 voix, soit 1,76% des voix, obtient 1 siège... Et 3 sièges reviennent à des « divers » (musulmans d’outre-mer, Tabligh...)

    Ce qui fait 41 sièges, répartis selon les votes. Mais le CA du CFCM comporte aussi 17 « membres de droit », qui représentent ses fondateurs et diverses grandes mosquées. Ainsi, la GMP , qui a boycotté le scrutin, a néanmoins 3 sièges (2 en tant que fondateur, 1 pour la Grande Mosquée de Lyon). La FNMF , qui ne représente plus rien, a de même 2 membres de droit (plus 1 « élu »). Et le RMF, grand vainqueur des élections, n’a aucun membre de droit en tant que fondateur (puisqu’il n’existait pas), mais en a deux au titre de ses mosquées d’Evry et de Mantes...

    Le ministère, qui est donc la grande autorité islamique, juge que la perspective d’une majorité autour du RMF est « la plus probable », mais n’exclut pas une coalition des fédérations fondatrices « face à ce qui peut être perçu comme une hégémonie marocaine ».

    En effet, en cas de coalition générale contre le RMF, celui-ci peut ne pas avoir la majorité. Mais une coalition sous la houlette de qui ? Ce ne peut être que de l’UOIF, les plus islamistes, qui sont loin de faire l’unanimité... A moins qu’ils aillent tous pleurer à l’Elysée, et que Sarkozy (qui est tout de même le père du CFCM) décide, comme il l’a déjà fait deux fois, qu’en attendant une clarification le président démocratiquement élu soit... Dalil Boubakeur...

  • La charia, à Lille, en juin 2005

    A propos du jugement de nullité de mariage délivré par le tribunal correctionnel de Lille, altermedia rappelle que « le même tribunal de Lille s’était déjà illustré en 2005 pour empêcher l’incinération du corps d’un homme non croyant qui en avait exprimé le désir au motif qu’il était d’origine musulmane ». En fait c’est une cour d’appel, via la Cour de cassation, qui avait rendu un arrêt conforme à la charia et non au droit français.

    Je ne m’en souvenais plus que très vaguement. J’ai retrouvé l’article que j’avais écrit à l’époque, paru dans le n° 1092 de National Hebdo (23 juin 2005). Le voici, au cas où ça intéresserait mes visiteurs, mais surtout afin de l’avoir sous la main plus facilement. Car on n’a pas fini d’en voir...

    Une première : la justice française applique la charia

    La cour d'appel de Paris a ordonné l'inhumation d'Amar Bergham, donnant ainsi raison à sa veuve, et avalisant surtout la fatwa de la Ligue islamique du Nord, dont elle reprend les arguments sans la moindre réserve.

    Amar Bergham est mort le 13 mai. Ses trois enfants voulaient incinérer son corps, conformément à ses dernières volontés. Mais sa veuve (qui n'est pas la mère des enfants et qui était en instance de divorce avec le défunt) refusait l'incinération, au motif que son mari était musulman. Ce à quoi les enfants répondent que leur père se proclamait athée.

    L'affaire a été portée devant la justice. En première instance, le tribunal a donné raison aux enfants. La veuve a fait appel, mais son recours a été jugé irrecevable. Elle a alors formé un pourvoi en cassation. La Cour de cassation a cassé la décision de la cour d'appel de Douai: celle-ci avait rejeté le recours en arguant du fait que les délais avaient été dépassés, or la seule raison pour laquelle l'appel n'avait pu être enregistré est que le greffe était fermé. L'affaire a donc été renvoyée devant la cour d'appel de Paris, qui a donné raison à la veuve.

    L'arrêt est un modèle de justice islamique, comme on peut le constater en comparant ses attendus avec la fatwa de la Ligue islamique du Nord, produite par la veuve devant la justice, et appuyée par le témoignage de son président Amar Lasfar.

    La fatwa disait ceci : « Seule une autorité judiciaire musulmane dans un pays musulman doit définir et vérifier les causes de l'apostasie d'une personne. » En effet, un musulman est réputé rester musulman, quels que soient ses propos et quelle que soit son attitude vis à vis de la religion. Seul un tribunal islamique officiel, donc dans un pays musulman, peut constater l'apostasie, ce qui est une procédure exceptionnelle, car on juge là le pire des crimes. Procédure en tout état de cause impossible en ce qui concerne Amar Bergham, puisqu'il était français.

    Le maire de Lille Martine Aubry, le préfet du Nord et le procureur de Lille avaient pris la décision, malgré le jugement du tribunal et le rejet de l'appel, de « suspendre » l'incinération du défunt. La fatwa primait la justice française.

    La cour d'appel de Paris va plus loin. Elle avalise la fatwa, et tout le droit islamique en la matière. En effet, tout en considérant qu'il « résulte des attestations produites qu'Amar Bergham n'était pas un pratiquant régulier », elle estime que « rien ne permet d'affirmer qu'il avait entendu rompre tous liens avec ses traditions, l'absence de respect des obligations de l'Islam [avec un i majuscule] n'étant pas déterminante ». C'est exactement ce que dirait un tribunal islamique. De ce fait, M. Bergham n'ayant « pas fait le choix expressément et de manière certaine d'un mode de funérailles ayant un caractère irréversible, violent et contraire à sa tradition », il convient d'ordonner l'inhumation de son corps.

    Ainsi importe-t-il d'abord, pour la justice laïque française, de faire respecter "la tradition" auquel le défunt est supposé appartenir, et non ses dernières volontés contestées. On constate enfin que dans son élan de défense de l'islam, la cour d'appel de Paris condamne l'incinération comme un mode de funérailles "violent". Or ce qui est violent est par définition contraire à la loi. L'incinération serait-elle subrepticement devenue illégale ? Ou illégale seulement pour les musulmans ?

  • Pression islamique (et immigrationniste) tous azimuts

    L'agence Reuters rapporte que le tribunal correctionnel d'Orléans a condamné un imam à 1.500 euros d'amende pour avoir « célébré des mariages religieux sans qu'au préalable les mariages civils n'aient été prononcés ».

    Les nouveaux époux, pour la plupart des immigrés en situation irrégulière, s'étaient prévalus de ces célébrations... pour obtenir de l'état-civil français un mariage en bonne et due forme.

    Selon l’avocat de l’imam, «  la Grande Mosquée de Paris a suivi avec intérêt l'évolution de ce dossier, cette affaire constituant une première juridique ».

    « Il va bien falloir que la loi française commence à appréhender d'une manière différente la religion musulmane », a-t-il ajouté.

    Après tout, il est vrai que c’est pour nuire à l’Eglise catholique, et non à l’islam, qu’on a imposé que le mariage civil ait lieu avant le mariage religieux.