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Propagande islamophile à l’école

L’école délivre désormais un enseignement du fait religieux. On se souvient que l’idée avait été lancée par Régis Debray, qui se désolait de voir l’ignorance des nouvelles générations envers l’héritage chrétien, ignorance qui empêche la compréhension d’une très grande partie de notre patrimoine artistique et littéraire.

Certains naïfs (dont Régis Debray lui-même qui a fini par démissionner avec fracas des structures qu’il avait contribué à mettre en place) croyaient que les enfants allaient apprendre, entre autres, ce qu’est le christianisme. Bien sûr que non. Une note de l’IUFM d’Orléans, révélée par François Desouche, apporte la preuve qu’il s’agit, une fois de plus, de combattre le christianisme... en faisant la promotion de l’islam.

Ce texte est effarant. Il multiplie les contre-vérités sur l’islam en prenant soin de déprécier le christianisme, vu à travers les croisades et la colonisation, naturellement. Et cela commence par une ahurissante critique de l’enseignement de l’histoire à l’école de la République : « La discipline la moins laïcisée est sans doute l’histoire (cf. pages de manuels sur Saint Louis). La République vit sa propre histoire comme une croisade. » Sic.

Alors, « que faire », quels sont les « pièges à éviter » ?

« Ne pas présenter une religion comme un ensemble statique : l’Islam du VIIème siècle n’est pas l’Islam actuel (il y a eu depuis les Croisades, la colonisation…). On peut pareil du christianisme [sic]. Par ailleurs, le judaïsme n’est pas seulement l’archéologie du christianisme, Jésus est avant tout juif !

« Attention aux traductions hâtives et commodes : dans la religion musulmane, le croyant s’en remet à Dieu, il ne se soumet pas. C’est donc bien inscrit dans une démarche d’homme libre. Les images ne sont pas interdites, c’est leur adoration qui l’est. De la même manière, le djihad est une notion complexe, qui a évolué : fondamentalement c’est un effort tendu vers l’exigence, un combat intérieur. Au temps de Mahomet, il a aussi eu une dimension de défense légitime. »

Chacune de ces affirmations est une erreur grossière. Et c’est cela qu’on inculque aux enfants...

Quant au style...

« On peut pareil du christianisme », c’est en toutes lettres dans le texte, signé O. Ozanne, et « relu par les intervenants ».

Plus loin on lit ceci :

« Enseigner le fait religieux, c’est sans doute moins montrer les différences entre elles (sic) que de faire la lumière sur leur (sic) connivences, à la fois internes (notamment pour les trois religions d’Abraham) mais aussi externe (sic), c’est-à-dire sur ce qui poussent (sic) les hommes dans l’histoire à s’en remettre à Dieu pour expliquer le monde. »

Et ces gens-là sont payés pour « enseigner »...

Commentaires

  • Et ces gens-là sont payés pour « enseigner »...

    Oui, quand on lit l'ensemble du texte, on comprend mieux pourquoi les enfants sont mauvais en Français et apprennent tout de travers!

  • J'ai transmis votre information à ma liste d'adresses, après avoir ajouté le paragraphe ci dessous :

    "C’est parfaitement exact : j’ai entendu personnellement un élève de 4ème sortant de son cours d’Histoire, clamer « sans les Arabes, on serait des nuls ».

    Les cours d’histoire sont un vecteur privilégié d’islamisation « en douceur », fondé sur un dénigrement permanent du christianisme, réduit à l’Inquisition et aux Croisades présentées comme des guerres offensives, alors qu’elles étaient des guerres défensives, et sur la valorisation de
    l’islam, comme c’est évident dans ce texte analysé ci-dessous.
    http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2008/05/23/propagande-islamophile-a-l-ecole.html
    N"


    Une correspondante a elle aussi transmis le message, mais avec un commentaire

    **************

    Transmis par N; un débat important à poursuivre: les Croisades, défensives???
    X
    ****************

    Ma réponse:

    Défensives ?

    Parfaitement, défensives.

    Qui avait conquis entre 622 et 1096 l'ensemble de la péninsule arabique, la Palestine et la Syrie, tout le Proche Orient jusqu'en Irak, l'Anatolie, toute l'Afrique du Nord et l'Espagne ?

    Qu'étaient ces pays antérieurement ?

    L'Eglise assyro-chaldéenne est une des plus anciennes, on y parle l'araméen, comme Jésus.

    http://www.parolesdhommesetdefemmes.fr/Assyros-Chaldeens-une-racine-de.html

    C'est un comble que les luttes pour empêcher la propagation de la conquête musulmane soient présentées comme des luttes offensives par des Européens.

    Tu as raison, X de parler de l'opacité de la situation et de la difficulté même pour les membres de x de prendre conscience des multiples implications, qui ramènent pourtant toutes au même point...

    La dame à qui on a volé son sac se plaint et veut se le faire restituer, elle est accusée d'agression...

    Le premier Pèlerinage, en 1096, comme l'appelaient ceux qu'on n'a nommés "Croisés" qu'après le XVème siècle, a été prêché par Urbain II à Clermont-Ferrand après la conquête par les Turcs de l'Anatolie, prise aux Byzantins après la bataille de Van, en 1071.

    Les mêmes Turcs ont pris Jérusalem en 1076. Soit 20 ans avant.

    Les Pélerins occidentaux qui voulaient aller prier sur le tombeau du Christ étaient rackettés, mais à partir de cette date l'accès leur a été interdit.

    L'épuration ethnique a commencé, par conversion ou assassinat. Les premiers à avoir bénéficié des bienfaits islamiques sont les Quoraiza de Médine. Ailleurs, les populations étant majoritairement chrétiennes et un peu juives, on ne pouvait exterminer tout le monde en même temps. L'épuration voit donc son achèvement de nos jours.

    Les Arméniens ont été exterminés en 1915, les Assyro-chaldéens en même temps, - on avance le chiffre de 250 000 sur 400 000 - les Coptes sont en cours d'extermination en Egypte. Toutes traces de présence du christianisme ont disparu en moins de 50 ans en Afrique du Nord.

    L'islamisation n'a pas eu de meilleur allié que la division entre dhimmis conquis : juifs contre chrétiens, et même chrétiens entre eux. Par ex c'étaient des Grecs qui étaient chargés de la collecte de l'impôt pour les Turcs en Roumanie...

    En France, tout à leur entreprise de destruction du christianisme, présenté exclusivement comme une entreprise totalitaire hostile aux Juifs, tous ceux qui pour diverses raisons haïssent le christianisme n'ont eu de cesse d'adopter ce point de vue partial, issu d'une interprétation des effets (les sévices des Pélerins contre les Juifs alliés des musulmans ou indûment identifiés à eux) aveugle sur les causes (les raisons des Croisades).

    Aujourd'hui l'entreprise de destruction du christianisme en France est pratiquement achevée, on enseigne officiellement un néo-négationisme retirant à un pays qui s'est construit autour de ses cathédrales, de ses églises et de ses chapelles, sur un message dont sont issues toutes les valeurs récupérées par la République laïque, la Liberté, empruntée aux Hébreux, mais étendue à tout être humain par l'affirmation de l'Egalité et de la Fraternité : "il n'y aura plus ni Juif ni Grec, ni homme ni femme, ni maître ni esclave, mais vous êtes tous frères en Jésus-Christ" St Paul Galates 3,28 tout soupçon d'influence d'une idéologie aussi répugnante.

    Les plus actifs propagateurs de ces dénégations ne sont pas les musulmans, à l'origine. Le discours musulman est au contraire qu'il faut abattre les Droits de l'Homme, parce qu'ils sont d'inspiration chrétienne, la deuxième étape consiste à dire, comme pour la Bible, qu'en vérité ce sont les musulmans qui ont tout apporté, et que les Juifs sont des falsificateurs et les Chrétiens des idolâtres trinitaires.

    De même qu'Abraham est présenté comme le 1er musulman, et que ce n'est pas Isaac que Dieu lui a demandé de sacrifier, mais Ismaël, dont le non-sacrifice se fête au moment de l'Aïd, et que la Reine de Saba, une Yéménite, -vous pensiez qu'elle était plus probablement Ethiopienne ? vous retardez ! - est allée, en 1000 avant JC environ, voir le roi Salomon pour le convertir à l'islam, la civilisation occidentale doit tout aux musulmans.

    Vous pensiez que ce serait aux Juifs ?

    Raté.

    Bon maintenant, Liberté, Egalité, Fraternité, ce sont des notions qui ont perdu totalement le sens qu'elles avaient en 1789.

    La machine est emballée, faire disparaître ces notions est peut-être sinon une bonne chose, du moins une chose nécessaire.

    La société française de 2008 nage en plein égalitarisme délirant, qui exige que chaque individu ait par décret d'Etat un bagage scolaire identique, un salaire identique, un revenu identique, un logement identique, une santé identique, une durée de vie identique … Et ceux qui affluent par millions aussi.

    Tout identique.

    Une autre conception du costume Mao.

    Ne cherchez pas plus loin les causes du merdier scolaire.

    Ceux qui ne "réussissent pas" - comprenez qui ne deviennent pas "ingénieur, avocat, médecin, au pis, prof" (critères trouvés dans des copies d'élèves de brevet blanc et largement confirmés par les conversations courantes…) doivent être pris en charge "dans leurs résultats et leur comportement" pour "progresser".

    Meirieu veut qu'on se préoccupe des "élèves en difficulté". C'est un vrai problème. Qu'en faire ? En faire des Einstein, parce qu'un futé a fait croire qu'Einstein était un élève médiocre, sinon nul (en cours de français, oui) et donc en a déduit que tout élève nul était un Einstein en puissance…, je n'y crois pas. Ne pas y croire est un crime de lèse pédagogie égalitaire passible des gémonies rectorales.

    Car la "nullité" d'Einstein n'avait rien à voir avec la nullité de certains élèves qui n'ont que 400 mots et surtout aucun intérêt pour l'étude…

    Je me suis éloignée des Croisades, pensez-vous ?

    Pas du tout.

    Mais si vous avez compris, - je vous demande pardon, ce n'est pas du tout par complexe de supériorité, - j'ai plutôt été formatée à l'humilité -, nous aurons fait un bon pas en avant.

    Amicalement à ceux qui sont arrivés à ce point

    N

  • « À propos des "racines chrétiennes", je vous fais observer que les laïcs sont plus logiques que les démocrates-chrétiens ; ils connaissent mieux leur histoire et savent que la religion laïque s'est construite contre la religion chrétienne »

    Je suis d’accord.

    « et ils ont une conscience plus nette de ce que ces principes sont incompatibles. »

    Ce n’est pas sûr que cette conscience vienne d’une incompatibilité absolue.
    La notion de laïcité est unique au monde, en tant que mode de séparation totale entre les pouvoirs religieux et politique, elle est spécifique, sauf erreur, à la France. Mais son origine est à chercher dans l’Evangile même, dans la phrase que vous citez. Il s’agit peut-être d’une interprétation erronée, mais le résultat est là.
    De nombreux chrétiens l’ont adoptée, sans renoncer à leur foi pour autant.
    Mais je n’ignore pas que certaines positions catholiques sont très hostiles à cette vision.

    « Pour rendre la laïcité "compatible" avec les principes chrétiens qu'elle renverse, le détour par l'exemple des Etats-Unis s'impose » (…) « mais ils ont été fondés sur le droit par des protestants qui avaient déjà troqué leur religion chrétienne contre la religion laïque tout en conservant un vocabulaire et des principes chrétiens. »

    Je ne suis pas protestante, mais je trouve votre définition un peu réductrice…

    « Les grands docteurs de la laïcité : Kant, Hegel, Feuerbach, par exemple, n'avaient pas complètement coupé les ponts avec les principes luthériens, même pas ce dernier. La laïcité est conçue comme la métamorphose du christianisme authentique qu'est à leurs yeux le protestantisme. »

    Formule percutante, mais dont le fondement n’est pas démontré. Je vous en laisse la responsabilité…
    J’ai lu il y a quelque temps L’esprit du christianisme et son destin, de Hegel, où il s’efforce avant tout de montrer en quoi le message de Jésus constitue une rupture avec le judaïsme. Je n’ai pas été frappée par un plaidoyer pour la laïcité…

    « Pour un catholique, la vraie métamorphose c'est la Révélation. L'hiatus n'est donc pas seulement juridique, il est concret, historique ; si on peut peut-être transposer le droit, on ne peut pas transposer l'histoire. »

    Vous construisez des raisonnements sur des arguments à l’emporte-pièce. Les protestants ne rejettent pas la Révélation, que je sache…

    « et que lorsqu'on se prénomme Jeanne on n'est sans doute pas prédisposée à l'entendre, »

    Qu’entendez-vous par là ? … et que devrais-je supposer à propos de « lapinos » ????
    ( J’ai ouï parler d’un Papinos 103… ou Pape Innocent III ; mais cela ne doit pas avoir de rapport…)

    « mais la revendication même de l'"identité française" par des catholiques, ou la revendication de la mention des racines chrétiennes de l'Europe est le signe d'un oubli de l'histoire, car l'"identité française" et le principe de Constitution participent de la mystique laïque, qui fait écran pour un catholique à la Vérité. »

    Faut-il comprendre que vous seriez prêt à renoncer à la défense de ces racines chrétiennes, ne serait-ce qu’en en faisant connaître leur existence et leur contribution à notre culture, pour ne pas « participer à la mystique laïque » ???
    Votre position intransigeante a quelque chose d’effrayant…

    « "Rendez à César ce qui est à César" : c'est-à-dire tout sauf un culte ! »
    Ce n’est pas très sérieux de prétendre argumenter avec des syllepses et des extrapolations…


    »(A propos de l'exemple des Croisades, de leur aspect "défensif", j'aimerais que vous m'expliquiez en quoi la croisade actuelle des Etats-Unis contre l'islam en général, et certains pays musulmans en particulier, en quoi cette croisade est "défensive" ?) »

    Vous me faites bien de l’honneur d’attendre de moi une explication…
    Je vous en demanderai une à mon tour : comment le catholique que vous pourriez être n’a-t-il pas compris tout seul ?

  • Votre lecture de la phrase de Matthieu XXII, 21 est originale. Voilà 20 siècles qu’on la lit comme un acquiescement au paiement de l’impôt à César, et vous prétendez que Jésus ne le dit pas. C’est pourtant clair : les pièces avec lesquelles on paie le tribut sont à l’effigie de César, elles lui reviennent.
    Qu’il y ait une hiérarchie des royaumes, c’est évident, mais cela ne fait pas de l’impôt un culte.
    Tout votre discours semble tendre à discréditer le principe même de l’organisation étatique, ce qui amène à s’interroger sur la manière dont vous envisagez la nécessaire structuration d’une société.
    L’indifférence de Jésus pour la politique et l’économie ont été soulignées de longue date, entre autres par Renan. Cette indifférence ne signifie pas la demande d’annihilation de l’Etat. Il en laisse seulement la gestion à d’autres. L’affirmation que les riches n’entreront pas au royaume des cieux n’est pas une incitation à les spolier, mais une invitation au partage…

    La multiplication des pains et des poissons sont fascinantes, mais les petits hommes n’étant pas capables de les accomplir, il leur faut bien recourir à des techniques agricoles et procédés commerciaux…

    Or, à moins de rester figé comme certaines sociétés, inspirées par une autre « Révélation », qui depuis 1400 ans n’ont pas changé de structure, en raison d’une conception immobiliste du monde, à partir du moment où un Etat est créé, des forces se mettent à le modeler dans un souci de perfectionnement – réel ou supposé.

    La Révélation ne s’oppose pas à l’Etat.
    Mais l’Etat est obligatoirement modifié par la Révélation.

    Hegel n’a fait que constater un état de fait théorique, il n’a pas suggéré de changement politique.
    En revanche Marx l’a fait. Son erreur a sans doute été de vouloir donner aux pauvres un royaume sur Terre…

    Je connais la Jeanne de Péguy, non celle de Maurras.
    Et je ne m’interdis aucune lecture.

  • Personne ne conteste la hiérarchie des royaumes suggérée par la phrase de Jésus. Nul besoin d’honnêteté pour reconnaître des choses reconnues d’avance. Il s’agit seulement de figures de style pour insinuer la malhonnêteté de l’interlocuteur et sa propre vertu.

    Le discours « démocrate-chrétien » est le produit de siècles de discours sur la justice sociale ici-bas. Sauf erreur, de larges contributions ont été apportées par St Augustin.

    L’organisation politique n’est pas un mal, évidemment. Tout au plus peut-on dire que les désordres auxquels elle donne lieu sont un mal nécessaire, mais ce n’est pas l’objet du débat.
    Le culte de l’Etat serait peut-être satanique, pour cela encore faudrait-il que culte il y ait.
    Or, même les délires égalitaristes que je dénonce ne relèvent pas pour moi, d’un « culte » de l’Etat.
    Cette formule ne recouvre rien de concret. C’est juste une formule.
    Il faut qu’une organisation sociale existe. Le fait qu’elle existe ne constitue pas un culte.

    Les « Droits de l’homme » escamoteraient Dieu.
    Permettez-moi de sourire…
    Les rejeter signifierait que l’on laisse les faibles et les opprimés, la veuve et l’orphelin sans secours devant les oppresseurs.
    Ce serait présenter Dieu comme une sorte de sadique qui se réjouirait des souffrances des humains, d’autant plus efficaces à les attirer à lui qu’elles sont plus grandes, et sans contrôle.
    Les Dix commandements sont les premiers Droits de l’Homme.


    Je n’ai pas le temps de tout relever, je vous laisse vos extrapolations sur l’agrément que Hegel aurait donné à Hitler…ce genre d’extrapolations hasardeuses ne consolide pas un raisonnement.
    Quant à votre défense de Marx, qui ne serait pas un utopiste naïf, il se peut je ne l’aie pas comprise, mais elle ne me convainc pas. Et que vous vous définissiez comme « marxiste », surtout dans ce message-ci, encore moins. C’est carrément cocasse.


    Indifférence de Jésus : ok pour l’épargne, mais je répète qu’il est capable de multiplier la nourriture par miracle, ce que les humains ne savent pas faire. Actuellement la population mondiale n’est pas nourrie par un miracle mais par des techniques agricoles. Il faudrait arrêter, à mon avis, d’ailleurs.
    Il dit aussi « les petits oiseaux ne sèment ni ne moissonnent, et notre père céleste les nourrit ».
    On est tenté d’y voir une incitation à l’insouciance, un recours à la Providence divine… qui nous ramène à l’Etat qualifié d’Etat-providence…

    Vous ne pourrez pas confisquer l’interprétation de l’Evangile.

  • Vous voulez me "faire des dessins" afin que je comprenne... c'est peine perdue.
    Je vous laisse dessiner.

    Que Jésus ait fait des sphères ou des triangles ou des carrés n'a aucune espèce d'importance. Absolument aucune.

    Ce qui compte c'est qu'il ait séparé.
    Seulement séparé.

    Ce fait mineur et secondaire en apparence a été la faille dans laquelle s'est introduite une manière de penser qui a conduit aux Droits de l'Homme.
    Vous trouvez que cela constitue une négation de la Révélation ; pas moi.

    Et quand bien même cela serait, cela existe.
    Et s'il est vrai que les Droits de l'homme sont virtuels, les Commandements ne le sont pas moins, hélas.

    Je n'ai pas envie d'avoir de l'Evangile une vision dogmatique, et d'en faire un carcan théologique. Ni a faire du pilpoul pendant des heures, surtout pas du pilpoul marxiste ou censé être tel...

    J'en ai une vision pragmatique, conforme à la vision un peu désuète, mais paisible et bonne de mon enfance, et je ne me prends pas pour une sorte de Savonarole du tout ou rien.

    Aujourd'hui ce qui me fait délaisser mes rosiers, c'est autre chose que la pureté supposée d'une interprétation de l'Evangile.
    J'ai été marxiste quelque temps.
    S'il faut faire de l'Evangile une lecture maurasso-marxiste, ce sera sans moi...

    Voici que je m'en vais en des pays nouveaux :
    Je ferai la bataille et passerai les fleuves ;
    Je m'en vais m'essayer à de nouveaux travaux,
    Je m'en vais commencer là-bas des tâches neuves.

    Et pendant ce temps-là, Meuse ignorante et douce,
    Tu couleras toujours, passante accoutumée,
    Dans la vallée heureuse où l'herbe vive pousse,

    O Meuse inépuisable et que j'avais aimée.

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