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Islam - Page 222

  • Un geste fort de Benoît XVI

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    Comme il le fait habituellement, le pape a baptisé quelques adultes venus de différentes parties du monde lors de la veillée pascale (qui est en effet aussi une veillée baptismale). Parmi les sept élus, cette année, il y avait Magid Allam, devenu Cristiano (Christian) Magid Allam au lendemain même de son 56e anniversaire. Il est peu connu en France, mais célèbre en Italie, car il est éditorialiste et vice-directeur du Corriere della Serra, et il participe souvent à des émissions de télévision. Or Magid Allam était musulman. Le fait que le pape en personne baptise une personnalité ex-musulmane de premier plan est évidemment un événement de grande importance.

    D’autant que Magid Allam suscite souvent la polémique. Certains sont allés jusqu’à le comparer à Oriana Fallaci. En réalité, il se présentait comme un « musulman modéré », et en cette qualité il fustigeait l’islamisme en termes très forts, accusant les pays occidentaux de nourrir les extrémistes et donc le terrorisme. Il dénonçait le « multiculturalisme », l’inconscience islamiquement correcte de la classe politico-médiatique européenne, demandait qu’on en finisse avec la « mosquée-mania », etc.

    Ce qui est intéressant est de constater que Magid Allam a quelque peu évolué. Il a fini par constater que le problème n’était pas l’islamisme, mais l’islam lui-même. C’est ce qu’il dit, semble-t-il pour la première fois, dans la longue lettre qu’il a envoyée à son journal : « J’ai dû prendre acte que, au-delà (…) du phénomène des extrémistes et du terrorisme islamique au niveau mondial, la racine du mal est inhérente à l’islam, qui est physiologiquement violent et historiquement conflictuel. »

    Il ajoute qu’en acceptant de le baptiser publiquement, le pape « a lancé un message explicite et révolutionnaire à une Eglise qui jusqu’à présent a été trop prudente dans la conversion des musulmans », en « s’abstenant de faire du prosélytisme dans les pays à majorité islamique », « par peur de ne pas pouvoir protéger les convertis face à leur condamnation à mort pour apostasie ».

    On constate aussi que le pape a baptisé publiquement un ex-musulman deux jours après que Ben Laden l’a accusé de participer à une « croisade » contre l’islam en compagnie des caricaturistes de Mahomet…

    Magid Allam était un des noms les plus souvent cités de « musulmans modérés » susceptibles de faire « évoluer » l’islam et de le rendre compatible avec les valeurs occidentales. Les islamistes faisaient tout pour le discréditer, et sur leurs sites ils le présentent comme un faux musulman, un homme qui en réalité est un copte. Car Magid Allam est d’origine égyptienne. C’est Tariq Ramadan qui a fait circuler cette rumeur, traitant de menteurs ceux qui prétendaient que Magid Allam était musulman. Mais Magid Allam est en effet né de parents musulmans, et il a même fait le pèlerinage de La Mecque en 1991 avec sa mère. (Le prénom Magid, en égyptien, Majid, dans les autres pays arabes, veut dire « glorieux », et il est porté aussi bien par des chrétiens que par des musulmans, d’où la possibilité d’entretenir l’ambiguïté.)

    Voilà donc une illusion qui se dissipe. Non, il ne peut pas y avoir d’islam occidentalement correct. L’un de ceux sur qui on comptait le plus, le « musulman modéré » Magid Allam, à force de réfléchir à la question, n’a pas contribué à faire émerger un islam de la modernité, il est devenu chrétien. Au cours de ces années, dit-il, « mon esprit s’est affranchi de l’obscurantisme d’une idéologie qui légitime le mensonge et la dissimulation, la mort violente qui conduit à l’homicide et au suicide, la soumission aveugle à la tyrannie, me permettant d’adhérer à l’authentique religion de la Vérité, de la Vie et de la Liberté ».

    Or c’est cet homme-là que le pape a voulu baptiser lui-même, en sachant qui il est, en sachant ce qu’il dit. En outre, le Saint-Siège a souligné l’importance de l’événement et du geste de Benoît XVI, de façon quelque peu paradoxale, par un communiqué censé le relativiser, publié moins d’une heure avant la veillée pascale (alors que la conversion de Magid Allam avait été tenue secrète). Informant la presse que parmi les nouveaux baptisés il y aurait Magid Allam, vice-directeur du Corriere della Serra, le P. Lombardi ajoutait : « Pour l'Eglise catholique, toute personne qui demande de recevoir le baptême après une profonde recherche personnelle, un choix pleinement libre et une préparation adéquate, a le droit de le recevoir. Pour sa part, le Saint-Père confère le baptême au cours de la liturgie pascale aux catéchumènes qui lui ont été présentés, sans faire d'“acception de personne”, c'est-à-dire en les considérant tous également importants devant l'amour de Dieu et bienvenus dans la communauté chrétienne. »

    Magid Allam est protégé par une escorte policière depuis cinq ans, car il est condamné à mort par une fatwa, comme falsificateur de l'islam, et aussi menacé de mort par le Hamas en raison de ses prises de position pro-israéliennes. Désormais il sera aussi menacé de mort comme véritable apostat de l’islam. « Je réalise ce à quoi je m'expose mais je vais faire face à mon destin la tête haute et avec la force intérieure de quelqu'un qui est sûr de sa foi », dit-il.

    Pour l’heure, les autorités musulmanes italiennes font plutôt profil bas, soulignant que Magid Allam est adulte et libre de faire ce qu’il veut… « Ce qui m'étonne, c'est l'importance que le Vatican a donnée à cette conversion », a toutefois ajouté Yahya Pallavicini,vice-président de la communauté religieuse islamique italienne…

  • Une église au Qatar

    Comme cela avait été promis et annoncé, la première église catholique du Qatar, Notre-Dame du Rosaire, a été inaugurée vendredi dernier. Elle a été construite sur un terrain offert par l’émir. Le cardinal Ivan Dias, préfet de la congrégation pour l’évangélisation des peuples et envoyé du pape, a célébré la messe devant 5.000 personnes, tandis que 10.000 autres (surtout des Philippins) qui n’avaient pu entrer la suivaient sur écran géant. Le gouvernement du Qatar était représenté par le ministre de... l’Energie. Lequel a déclaré : « L’église enverra un message positif au monde. C’est un message fort qui servira l’islam. Au moment où nous réclamons la construction de davantage de mosquées et de centres islamiques en Occident, nous devons être justes » envers les chrétiens vivant dans la région en les autorisant à construire des lieux de culte... Une habile façon de reprendre à son compte les demandes de réciprocité...

    Quatre autres églises devraient être construites au Qatar. (Le ministre n’a pas précisé combien de mosquées nous devrons construire pour chacune d’entre elles...)

    Quoi qu’il en soit on ne peut que remercier « Dieu et le Qatar de ce grand cadeau », comme l’a fait le cardinal Dias.

  • L’appel du muezzin électrique, à Oxford

    715570715.jpg499344823.3.jpgA Oxford, centre s’il en est de la tradition britannique, la construction de la nouvelle grande mosquée (à gauche), à ne pas confondre avec le "centre culturel islamique" de la même ville (à droite), avait été plutôt mal accueillie. 

    Mais les musulmans ayant gagné cette bataille, ils entendent bien poursuivre l’offensive. Désormais, ils manifestent l’intention d’installer des haut-parleurs sur le minaret (qui domine les clochers des églises d’Oxford) pour diffuser l’appel à la prière.

    Le pasteur d’une église proche de la mosquée a publié une lettre ouverte dans laquelle il écrit notamment : « On sait que, même si peu le disent, l’islam radical a pour programme de “conquérir l’Europe, l’Angleterre et Oxford“. Selon cette stratégie, certains disent que l’appel à la prière est comme une tête de pont. »

    Pour le Conseil musulman de Grande-Bretagne, cette polémique est aussi futile que le mouvement est inéluctable : « L’appel à la prière sera à l’avenir partie prenante de la Grande-Bretagne et de l’Europe. L’adhan est déjà diffusé trois fois par jour dans la grande mosquée de l’est de Londres et cela n’a jamais posé de problème. »

    Car la dhimmitude est déjà installée dans les esprits, au nom de la tolérance pour l’intolérance.

  • Allemagne : des cours d’islam à l’école...

    L’ineffable ministre allemand de l’Intérieur Wolfgang Schäuble propose d’introduire des cours d’islam dans les écoles. Il explique :

    « Nous recourons à tous les moyens contre les prédicateurs de la haine. Avec des cours de religion islamique, nous leur faisons pour ainsi dire concurrence. Car, si nous envoyons les enfants à des cours de religion dans des écoles d’Etat, cela nous conduira à un changement de l’exercice de la religion dans les mosquées. »

    Je ne vois pas d’autre solution que de kidnapper Wolfgang Schäuble et de l’obliger à lire le Coran.

  • Sans commentaire

    L’émir de Dubaï annonce la construction du premier musée au monde consacré à Mahomet : « Le projet vise à éclairer la vie et l’héritage du saint Prophète et le message divin pour lequel il a vécu, en présentant le message d’amour éternel et de paix que l’islam a transmis à l’humanité entière. »

  • Persécutions anti-chrétiennes en Algérie : on attend toujours certaines réactions

    Communiqué de Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité

    Après la condamnation le mois dernier à un an de prison avec sursis du père Wallez pour le « délit » d’avoir prié « hors d’un lieu de culte autorisé » avec des camerounais, hier c’est le pasteur Hugh Johnson, président depuis des dizaines d’années de l’église protestante, qui a été expulsé d’Algérie. Chrétienté-Solidarité reçoit de ce pays des nouvelles très alarmantes pour la sécurité des chrétiens et le terme de « tracasseries » utilisé dans le Figaro de ce jour pour titrer un article sur cela est pour le moins inadéquat. La réalité est en effet celle de la persécution : persécution sanglante par les assassinats perpétrés par les fanatiques islamistes mais aussi celle de toutes  les mesures étatiques de surveillance et de restriction des libertés de culte et d’interdiction totale de la liberté de conversion.

    Ajoutons que l’Etat algérien soutient les islamistes salafistes qui ne le combattent pas et qui préfèrent traquer les chrétiens en Kabylie notamment. On attend toujours devant ces violations des Droits de l’homme  les protestations du gouvernement français. On attend toujours les protestations du Conseil Français du Culte Musulman et surtout celle de son président le recteur Boubakeur de la Mosquée de Paris.

    La doctrine d’application des droits de l’homme et de l’ingérence est décidément à géométrie variable…

    On attend aussi les protestations des hommes politiques français. A ce jour, strictement aucun dirigeant de parti ne s’est exprimé sur le sujet.

    Que penser enfin du silence accablant des autorités religieuses chrétiennes en France mais aussi de la presque totale indifférence de la plupart des paroisses de France devant la situation de leurs frères des pays que domine l’islam, discriminés toujours, persécutés souvent, sans oublier les génocides qui ont déjà anéanti ou finissent d’anéantir des églises et leurs peuples, de la Turquie au Soudan, du Pakistan à l’Irak.

  • Découverte de l’islam

    Le « Mapping sharia in America Project » (étude sur la carte de la charia en Amérique), commandée par le Centre pour la politique de sécurité à Washington, mobilise des agents du FBI, de la CIA et des militaires connaissant l’arabe et l’urdu, pour faire une enquête sur 2.300 mosquées, écoles et centres islamiques.

    Selon un responsable de l’étude, sur les 100 premières mosquées et écoles étudiées, 75 apparaissent comme des « foyers d’extrémisme anti-occidental ». Selon un autre, la « grande majorité » de ces 100 établissements incitent au jihad par des prêches d’imams formés en Arabie saoudite.

    Ben oui... Dans les mosquées, on récite le Coran. Et le Coran prône le jihad... Donc, en conclut mon ami Monsieur de La Palice, dans les mosquées on prêche le jihad.

    Il est vrai que chez nous, même Sarkozy ne le sait toujours pas.

  • Reconnaissance du Kosovo

    Le premier pays à reconnaître l’indépendance du Kosovo a été l’Afghanistan. Le gouvernement fantoche d’Afghanistan, qui n’a d’autre existence que celle que lui confère Washington, et qui fait semblant de diriger le pays musulman d’où provient la quasi-totalité de l’héroïne mondiale, reconnaît l’indépendance d’un pays musulman destiné à devenir un sanctuaire pour les trafics de toutes sortes, dont celui de l’héroïne. Les clans afghans serrent la main des clans du Kosovo, avec la bénédiction de George Bush.

    Les Etats-Unis ont suivi de près l’Afghanistan. Puis la Turquie... Puis l’Albanie...

    La France de Sarkozy a été le premier Etat européen à reconnaître cette indépendance.

    La première institution internationale à l’avoir fait étant l’Organisation de la Conférence islamique (OCI)...

  • Un aperçu sur « l’islam de France »

    Le Courrier de Mantes, cette semaine, fait l’essentiel de sa une sur la messe à Rolleboise. Gros titre : « C’est le retour de la messe en latin ! ». Je savais déjà qu’il y avait désormais la messe de saint Pie V à Rolleboise, célébrée quotidiennement par l’abbé Aulagnier, mais je voulais voir ce qu’en disait l’hebdomadaire local. L’article est plutôt sympathique, mais n’apprend rien.

    En revanche, quelques pages plus loin il y a un article qui m’apprend beaucoup. Sur l’islam « de France ».

    Le titre attire l’attention ; « Ali Berka et Pierre Bédier apportent leur pierre aux constructions de mosquées ».

    Il y est question d’une réunion qui a eu lieu le 30 janvier à la mosquée de Mantes-la-Jolie, entre des représentants du ministère de l’Intérieur, le président du conseil gnéral et député de Mantes-la-Jolie Pierre Bédier, le recteur de la mosquée Ali Berka, et des représentants des associations musulmanes d’Ecquevilly, des Mureaux, de Trappes, de Chanteloup et de Poissy. Il s’agissait de « discuter des œuvres de l’islam dans le département ».

    C’est-à-dire de la façon de développer l’islam, alors que la Fondation pour les œuvres de l’islam, nous dit-on, ne fonctionne pas.

    Pour en savoir plus, le journal a contacté Ali Berka, « recteur de la mosquée de Mantes, et directeur [pour la France] de la Ligue islamique mondiale (officine saoudienne) dont le siège est à Mantes-la-Jolie. Rappelons que la Ligue islamique mondiale est aujourd’hui propriétaire de la mosquée de Mantes. »

    Ali Berka explique qu’avant les attentats du 11 septembre 2001 les « fonds étrangers » arrivaient plus facilement que maintenant, et qu’ils ont permis de construire « entre autres les mosquées de Lyon ou d’Evry ». Mais « aujourd’hui l’argent ne vient plus ». « Mon but est de faire revenir cet argent en France et que les transferts soient plus transparents. »

    Ça urge, parce qu’il y a un projet de mosquée à Limay, un projet de mosquée « cathédrale » à Trappes, un autre près de la gare Chantiers de Versailles, sans parler bien sûr de l’agrandissement de la mosquée de Mantes. De son côté, Pierre Bédier déplore : « On se retrouve souvent avec des friches, des chantiers interrompus. »

    Mais pourquoi l’Arabie saoudite ne donne-t-elle plus d’argent, alors qu’Ali Berka est le responsable pour la France d’une organisation saoudienne ?

    Le Courrier de Mantes a reçu les confidences d’un « observateur très bien informé du fonctionnement du culte dans le département des Yvelines » : « Aujourd’hui les caisses saoudiennes remplies par la zarkat, l’aumône légale, sont pleines à craquer, mais il n’y a plus de bénéficiaires. Et de nombreux projets de mosquées sont en souffrance dans les Yvelines. Sans l’accord de l’Etat français, ces fonds disponibles sont impossibles à débloquer Le problème est qu’à l’heure actuelle l’Arabie saoudite ne veut pas entendre parler de la Fondation de Dominique de Villepin. Et elle n’a donc pas ouvert les robinets. »

    Le principal obstacle, ajoute le journal, c’est la présence à la tête de la Fondation de Dalil Boubakeur, le recteur de la Mosquée de Paris : « Ce dernier, jugé trop modéré ou trop “assimilé” à la République, n’est pas vraiment en odeur de sainteté à Riyad. »

    Et le journal insiste : « L’Arabie saoudite est toujours en attente d’un interlocuteur de confiance à la tête de cette Fondation des œuvres de l’islam. » Non sans ajouter : « Ali Berka, proche des Saoudiens en tant que directeur du BOLIM, le bureau officiel de la Ligue islamique mondiale délocalisé à Mantes-la-Jolie depuis 2001, pourrait être la personne toute trouvée. La Fondation, ainsi directement chapeautée par un homme lige de la Ligue islamique mondiale, serait à nouveau créditée de substantielles aumônes, et pourrait distribuer alors des financements à toutes les associations qui présentent un projet de construction de lieu de culte. »

    Mais qu’est donc allé faire Sarkozy à Riyad s’il n’a pas résolu ce problème ? Il sait maintenant ce qu'il lui reste à faire…

    En tout cas, quand le journal s’appellera Al Rissalat al Mantes (avec la subtile insinuation que si rissalat veut dire courrier et messager, avec une autre vocalisation ce mot devient Rassoul, le messager d'Allah: le Prophète), le journaliste qui signe cet article y aura toujours toute sa place, et sera promu. Car il est bien méritant, ce dhimmi qui en appelle à nommer carrément un représentant de l’Arabie saoudite à la tête de la Fondation des œuvres de l’islam, sans faire la moindre allusion au fait qu’en Arabie saoudite non seulement toute église, mais toute prière chrétienne est interdite.

  • Folies britanniques

    Un rapport parlementaire commandé par Harriet Harman sur les mérites de la discrimination positive identifie notamment 100 circonscriptions dans lesquelles il faudrait, aux élections, des listes entièrement noires et pakistanaises pour que les minorités soient correctement représentées à la chambre des députés, mais qu’il suffirait d’imposer entre quatre et huit sièges de députés noirs et pakistanais dans quatre élections à la suite pour arriver à une représentation correcte des minorités.

    Autrement dit, dans un premier temps, les listes de quatre à huit circonscriptions devraient être exclusivement noires et pakistanaises.

    Harriet Harman, qui est à la fois numéro 2 du parti travailliste, ministre de la famille et des égalités (sic), et leader des Communes (elle est la voix du gouvernement auprès des députés), fait savoir qu’elle étudie le rapport et qu’elle est favorable à son orientation.

    Le British Council (équivalent de l’Alliance française) va débloquer 6 millions de livres dans une opération de jumelage d’écoles britanniques avec des madrasas en Afghanistan, Irak, Indonésie, au Bangladesh et au Pakistan, y compris, précise-t-on, dans la province frontière du nord-ouest, fief des talibans et d’Al Qaïda.

    L’objectif, expose-t-on sans rire (et d’ailleurs il n’y a pas de quoi rire) est de montrer aux élèves de ces madrasas ce qu’ils ont en commun avec les enfants occidentaux, et de combattre l’extrémisme islamiste (sic).

    Rappelons seulement que les madrasas sont des écoles où l’activité principale est d’apprendre le Coran par cœur. Les madrasas pakistanaises, qui sont passées de 137 en 1947 à 14.000 aujourd’hui, sont des fabriques de talibans. Ce sera aux enfants occidentaux de montrer ce qu’ils ont en commun avec ceux des madrasas : en apprenant le Coran.

    Les deux premières madrasas concernées, dès le printemps prochain, sont précisément pakistanaises. Le jumelage doit concerner à terme 220.000 élèves.

     

    Un rapport du « Centre pour la cohésion sociale » (émanation du think tank Civitas) révèle que des communautés entières sont impliquées dans la participation aux “violences pour l’honneur” et à la dissimulation de crimes : un réseau informel de chauffeurs de taxi, d’élus municipaux et parfois même de policiers participe à la recherche et au retour forcé des femmes qui essayent de s’échapper. Le rapport indique que ce problème existe dans les communautés musulmanes, Sikh et hindoues, et ce même chez les immigrés de deuxième génération. Des femmes ont été violées, violentées, voire tuées pour avoir entretenu des relations “inappropriées”, pour avoir voulu suivre des études, ou simplement pour avoir écouté de la musique occidentale. Tous les mois, une femme est tuée pour “l’honneur”.

    Le rapport souligne que les municipalités ne réagissent pas, à cause du “politiquement correct” et par peur d’être accusées de racisme.

    Les déclarations de l’archevêque de Canterbury sur la charia ont choqué, mais l’AFP fait remarquer qu’une dizaine de tribunaux islamiques fonctionnent déjà, le plus important étant le Conseil islamique de la charia de Leyton. Depuis 1982, il a traité 7.000 cas de divorce. Ils ne se substituent pas (encore) à la justice civile, mais les musulmans y ont de plus en plus recours, en parallèle aux tribunaux civils, et le jugement du tribunal islamique est pour eux plus important que celui du tribunal civil. Le mufti de Leyton déclare : « Si le gouvernement ne choisit pas la voie politique, alors le consommateur (sic, on voit qu’il a intégré les codes occidentaux) aura le choix. Si de plus en plus de personnes viennent vers nous de préférence aux tribunaux britanniques, on connaîtra leur choix. C’est ce qui se passe, c’est ce que l’archevêque dit : il faut des arrangements, c’est inévitable. »