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Immigration - Page 65

  • La tragi-comédie du DAL, acte 3

    Des policiers et des gendarmes mobiles sont intervenus peu avant 5h ce matin pour évacuer les « mal logés » installés dans des tentes du DAL rue de la Banque.

    Jean-Baptiste Eyraud a dénoncé « le choix opéré par le gouvernement d’employer la force, la violence, la brutalité, plutôt que de choisir une autre solution concrète de relogement ». Et il a annoncé la tenue d’une « assemblée générale » dans la matinée, car « le mouvement va continuer ». On s’en doute...

    Ainsi, mercredi matin, la police empêche une opération du DAL en interpellant les participants et en confisquant les tentes. Puis elle laisse le DAL installer des tentes rue de la Banque. D ’abord elle observe le manège, puis s’en va. Et ce matin elle évacue les manifestants.

    A quoi ça rime ? Michèle Alliot-Marie et Christine Boutin se crêpent-elles le chignon ? Ou s’agit-il tout simplement de la poursuite de la politique du n’importe quoi, en attendant, comme sœur Anne, la « rupture » ?

  • Le DAL s’installe dans la rue

    Les policiers qui regardaient le campement du DAL rue de la Banque à Paris, et les CRS qui avaient pris position autour, ont quitté les lieux. Le DAL a donc pu impunément installer ses tentes sur la voie publique.

    Jean-Baptiste Eyraud a tenu une « assemblée générale ». Il y a selon lui 138 personnes dans le campement. D’autres pourront venir, mais seules auront le droit de s’installer les personnes agréées par le DAL ou par Macaq, l’association « d’artistes » installée dans les locaux du soi-disant « ministère de la crise du logement ». Car il ne veut pas accueillir tous les SDF du monde...

    Il semble donc que Mme Boutin ait réussi à ce que son protégé puisse occuper impunément une rue de Paris, et qu’elle ait ainsi lavé l’affront qui avait été fait au DAL la veille lorsque la police avait fait avorter le projet initial en interpellant les « sans logis » et en confisquant les tentes. (On espère d’ailleurs qu’ils les ont rendues, non mais...)

  • A propos des tests ADN

    Les fantasmes règnent dans le monde politico-médiatico-religieux sur les tests ADN. Sans doute ne manquait-il plus que la condamnation de l’Union européenne, qui va de soi vu que l’UE est en pointe dans la défense des droits de l’homme, des immigrés, de l’antiracisme, etc.

    Mais c’est raté. Le porte-parole du commissaire européen à la Justice rappelle que la directive de 2003 sur le regroupement familial établit que « pour obtenir la preuve de l’existence de liens familiaux, les Etats membres peuvent procéder à des entretiens avec le regroupant et les membres de sa famille et à toute enquête jugée nécessaire ». Cette formulation, constate le porte-parole, « laisse beaucoup de liberté aux Etats membres ».

    En outre, la Commission européenne publie une étude de l’université de Nimègue, faisant apparaître que sept pays de l’Union européenne (Autriche, Belgique, Finlande, Lituanie, Pays-Bas, Suède et Royaume-Uni) mentionnent dans leur législation la possibilité de recourir aux tests ADN en cas d’absence de documents.

    Voilà qui donne une idée du niveau auquel sont parvenues nos "élites" dans la surenchère et la fantasmagorie du politiquement correct.

  • Le DAL campe dans la rue

    La police ayant empêché hier l’opération que le DAL avait programmée, le DAL et ses otages « mal logés » se sont repliés sur la rue de la Banque , près de la Bourse et du « ministère de la crise du logement », le nouveau siège du DAL.

    Ce matin, une cinquantaine de tentes ont été installées, sur le trottoir et sur la chaussée... Des femmes africaines reprennent en chœur les slogans du DAL au son des tam-tams...

    Pour le moment, les policiers regardent...

    Rappelons que le groupuscule anarcho-trotskiste de Jean-Baptiste Eyraud a changé de statut depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy à l’Elysée. Il a ses entrées au ministère du Logement. Il fait très officiellement partie du « comité de suivi » de la loi DALO (droit au logement opposable), et il était « partenaire » des « réunions de chantier » du ministère du Logement, fin août, à Lyon.

    La question et donc de savoir si Mme Boutin va défendre ses protégés qui multiplient les opérations illégales, ou si sa collègue du ministère de l’Intérieur va y mettre le holà et rétablir la circulation rue de la Banque...

  • Immigration : le délire de l’Europe

    Depuis 2004, la République de Chypre fait partie de l’Union européenne. Elle constitue donc une frontière de l’UE. Une frontière qui traverse l’île, la fameuse « ligne verte » qui sépare la République de la partie occupée par les Turcs, et que n’importe qui peut franchir sans problème : en dehors de Nicosie, elle n’est bien souvent même pas matérialisée, et les Chypriotes n’ont pas l’intention d’installer une séparation matérielle, qui serait considérée comme une reconnaissance implicite de la « République turque de Chypre Nord ».

    Les immigrés clandestins affluent donc, profitant de cette opportunité, avec l’intention d’aller s’installer en Europe occidentale. 3.200 sont arrivés depuis le 1er janvier. Ils sont aujourd’hui plus de 12.000 dans ce petit Etat. Car ils sont coincés : Chypre ne fait pas encore partie de l’espace Schengen.

    Qu’on se rassure. Chypre devrait intégrer en 2008 ou en 2009 l’espace Schengen. Et les clandestins bénéficieront ipso facto de la libre circulation...

    A propos, on remarquera aussi que ces clandestins passent par la Turquie. Notamment parce que la Turquie a facilité en 2003 l’obtention de visas pour les ressortissants de plusieurs pays du Proche Orient...

  • Rama Yade

    Propos de Rama Yade, secrétaire d’Etat de la République française, dans un livre sur l’intégration à paraître demain (Comment je suis devenu français, par Jacqueline Remy, éditions du Seuil) :

    «A cette époque [avant mes 18 ans], je me disais souvent que, s’il y avait une guerre entre le Sénégal et la France, je choisirais mon pays d’origine. Aujourd’hui, je ne sais pas. »

    «Pourquoi me ferais-je enterrer seule dans un cimetière des Hauts-de-Seine, alors que je peux être dans un endroit si reposant, au soleil, avec les miens ? C’est là que je dois revenir quand je serai morte. »

  • Parrainage de sans-papiers... à l’Assemblée nationale

    Une cérémonie de parrainages de « sans papiers » s’est tenue à l’Assemblée nationale à l’initiative de Patrick Braouzec et de RESF. Ils ont reçu un « certificat » portant le nom de leur parrain ou marraine, des députés socialistes ou communistes.

    A l’Assemblée nationale, là où sont votées les lois de la République, des députés qui votent ces lois parrainent des gens qui contreviennent aux lois. Si l’on en est à accepter de telles mascarades, on ne voit pas comment on peut demander aux immigrés, et aux autres, de respecter les lois.

  • Objection

    Le Salon Beige défend la Déclaration des évêques sur l’immigration, même si elle est ici ou là « maladroite ». C’est son droit le plus strict. (Mon opinion sur ce texte est ici.) Mais sa prétention à imposer sa conception à tous les catholiques est irrecevable.

    Il y aurait, selon Le Salon Beige, un droit absolu et immédiat au regroupement familial. C’est l’un des « principes » qui lui font dire : « Le bien commun de la France passe sans aucun doute par une limitation de l'immigration, mais elle doit se faire dans le respect des principes rappelés par les évêques. »

    Cette phrase est contradictoire. Depuis 1974, la quasi-totalité de l’immigration légale est constituée par le « regroupement familial » (qui mérite de gros guillemets vu ce qu’il recouvre en réalité). Si on garde le regroupement familial tel qu’il se pratique, il va de soi qu’il est impossible de « limiter l’immigration ». Et si on le facilite, il va de soi qu’on augmente l’immigration. Ce qui est « sans aucun doute » dommageable au bien commun.

    Il faut distinguer entre immigration de travail et immigration de peuplement. En France, il a toujours été question d’immigration de travail. Il s’agit en théorie de gens qui viennent travailler chez nous de façon temporaire. Ces gens-là n’ont aucun « droit » au regroupement familial. Je connais des gens qui sont allés travailler à l’étranger pour de longues missions et qui n’auraient jamais imaginé (tenter de) faire valoir un « droit » à faire venir leur famille.

    Le problème est que cette immigration de travail est devenue une immigration de peuplement. Mais toute immigration n’est pas forcément une immigration de peuplement, malgré l’idéologie qui le fait croire aujourd’hui. Surtout quand c’est dommageable au bien commun. Un Etat peut donc parfaitement limiter, et même supprimer, le « regroupement familial ». L’étranger qui a terminé son contrat de travail doit retourner dans son pays. C’est ce qui s’est toujours pratiqué partout avant que l’idéologie immigrationniste brouille les idées et les faits.

  • L’UE bavarde sur les contrôles de voyageurs

    Les ministres de l’Intérieur de l’Union européenne, réunis à Lisbonne, ont manifesté leur volonté de contrôler tous les voyageurs à leur entrée ou à leur sortie de l’espace Schengen, afin de lutter contre le terrorisme et l’immigration illégale. Le commissaire à la Justice , Franco Frattini, présentera le 6 novembre une proposition de directive pour que chaque Etat se dote d’un système de stockage de données sur les passagers d’avions arrivant sur leur territoire. Et en février 2008, il présentera des études sur la faisabilité à moyen terme d’un projet pour contrôler toutes les entrées et sorties dans l’espace Schengen.

    Voilà de bonnes intentions. Qui feraient sourire si ce n’était pas une affaire sérieuse. Ce genre de propos me fait toujours penser à mon arrivée du Liban à Roissy, quand je suis sorti de l’aéroport sans avoir rencontré un policier ou un douanier. En venant du Liban...

    D’autre part, ce n’est pas l’anonyme et apatride « espace Schengen » qui contrôlera quoi que ce soit. C’est à chaque Etat de contrôler ceux qui entrent sur son territoire. Il le fait ou ne le fait pas, mais c’est de sa responsabilité exclusive. La création de l’espace Schengen, qui a supprimé les frontières, est en soi une aberration.

    Application concrète : l’immigration clandestine. Les clandestins qui viennent d’Afrique n’arrivent pas par avion. Ils arrivent via l’Italie ou l’Espagne, en forçant l’illusoire frontière de l’espace Schengen, puis en profitant qu’il n’y ait plus de frontières entre ces pays et le nôtre.

  • Le premier maire d’origine maghrébine...

    Rachid Nekkaz annonce sa candidature aux municipales à Orly, avec l’ambition de devenir le premier maire d’origine maghrébine, car selon lui il n’y en a pas un seul.

    Le problème est que le socialiste Razzye Hammadi a lui aussi annoncé sa candidature à Orly, et s’il succédait à l’actuel maire socialiste c’est lui qui deviendrait le premier maire d’origine maghrébine...

    (Rachid Nekkaz est ce personnage qui fut candidat à la présidentielle mais n’obtint pas les 500 parrainages. Il eut son moment de célébrité quand il acheta un parrainage et le déchira en direct à la télévision...)