Les fantasmes règnent dans le monde politico-médiatico-religieux sur les tests ADN. Sans doute ne manquait-il plus que la condamnation de l’Union européenne, qui va de soi vu que l’UE est en pointe dans la défense des droits de l’homme, des immigrés, de l’antiracisme, etc.
Mais c’est raté. Le porte-parole du commissaire européen à la Justice rappelle que la directive de 2003 sur le regroupement familial établit que « pour obtenir la preuve de l’existence de liens familiaux, les Etats membres peuvent procéder à des entretiens avec le regroupant et les membres de sa famille et à toute enquête jugée nécessaire ». Cette formulation, constate le porte-parole, « laisse beaucoup de liberté aux Etats membres ».
En outre, la Commission européenne publie une étude de l’université de Nimègue, faisant apparaître que sept pays de l’Union européenne (Autriche, Belgique, Finlande, Lituanie, Pays-Bas, Suède et Royaume-Uni) mentionnent dans leur législation la possibilité de recourir aux tests ADN en cas d’absence de documents.
Voilà qui donne une idée du niveau auquel sont parvenues nos "élites" dans la surenchère et la fantasmagorie du politiquement correct.