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Immigration - Page 61

  • Une commission sur les quotas

    Brice Hortefeux a annoncé... dimanche (il donne l’exemple) la création d’un groupe de travail chargé de réfléchir à une modification de la Constitution permettant d’instaurer une politique de quotas en matière d’immigration. Le Conseil constitutionnel a en effet jugé la notion même de quotas contraire au principe d’égalité.

    Cette commission sera « animée » par Pierre Mazeaud, elle comptera notamment parmi ses membres l’ancien secrétaire d’Etat socialiste Kofi Yamgnane et le démographe Hervé Le Bras, co-auteur avec Jack Lang d’un livre intitulé Immigration positive...

    Dans l’entourage du ministre, on souligne que ces nominations sont le signe d’une « volonté d’ouverture ». On avait cru comprendre, merci. Il serait d’ailleurs plus simple de nous dire une fois pour toutes qu’il n’y a plus de différences entre la politique de droite et la politique de gauche, quand il s’agit de travailler contre la nation.

  • Campagne du FN contre l’immigration « choisie »

    « L’immigration “choisie“ fait baisser vos salaires ! » Tel est le slogan de l’affiche et du tract qui sont les vecteurs de la grande campagne que le Front national va lancer, dans le cadre des élections cantonales et municipales, et que Marine Le Pen a présentée ce matin au cours d’une conférence de presse.

    La proposition Attali de relance de l’immigration s’ajoute à toute une série de mesures immigrationnistes déjà connues : régularisation massive des clandestins, notamment après expulsions des squats, et par les circulaires Hortefeux qui, en application de la dernière loi sur l’immigration, demandent aux préfets de régulariser les clandestins munis d’un contrat de travail ou d’une promesse d’embauche (ce qui est un véritable appel à l’immigration clandestine) ; poursuite du regroupement familial ; immigration « choisie »... A quoi s’ajoute encore la modification du préambule de la Constitution , confiée à Simone Veil, qui doit y inscrire la « discrimination positive ».

    La relance de l’immigration s’inscrit dans les visées du mondialisme, sur le plan idéologique, et sur le plan économique. C’est un vœu du grand patronat (représenté à la commission Attali). Alors qu’il y a des millions de Français au chômage, on veut importer des travailleurs. L’objectif est de provoquer une concurrence qui permette de tirer les salaires à la baisse. « Quand l’ingénieur indien viendra travailler pour 1.200 euros par mois, vous, combien serez-vous payé ? »

    Une politique nationale consisterait à stopper l’immigration, à aider les familles, à relancer la natalité, à faciliter la mobilité, à faire un gigantesque effort de formation. Quand il y a trois millions de chômeurs, on leur donne du travail avant d’aller chercher des étrangers. Nicolas Sarkozy avait exalté l’identité de la France, avait promis de réguler l’immigration et de défendre le pouvoir d’achat. Il fait exactement le contraire. Il relance l’immigration qui détruit l’identité de la France et le pouvoir d’achat.

    C’est pourquoi le Front national a décidé d’en faire l’axe de sa campagne : les Français peuvent clairement constater que Nicolas Sarkozy a trahi ses engagements et ses électeurs. Puisque Nicolas Sarkozy fait des cantonales un enjeu de politique nationale, les citoyens auront l’occasion, le 6 mars, de manifester leur opposition à sa politique, en votant pour les candidats du Front national, qui seul s’oppose à cette politique.

  • Le Pen demande à Sarkozy de dissoudre la commission Attali

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Selon le Figaro, la Commission Attali en charge de réfléchir sur la croissance, propose de relancer l’immigration, qui serait «  une source de création de richesse, donc de croissance », et permettrait de détendre le marché du travail.

    Alors que 10 millions d’immigrés se sont installés chez nous en 30 ans, au rythme désormais de 400.000 personnes supplémentaires chaque année, et que cette immigration, principalement d’assistance, est une cause majeure de l’appauvrissement du pays, Monsieur Attali, ancien Conseiller du Président Mitterrand,  propose d’accroître les flux d’entrées.

    On croit rêver mais c’est un cauchemar politique, économique et social que prépare cette Commission. Je demande solennellement au Président de la République de la désavouer et de la dissoudre, au nom des promesses de sa campagne, de sa mission de défense des intérêts de la nation et du simple bon sens.

  • Revoilà la relance de l’immigration

    Le Figaro révèle deux « bombes » du rapport Attali sur la croissance, qui sera remis à Nicolas Sarkozy le 23 janvier, et qui comportera plus de 300 propositions...

    L’une des « bombes », selon Le Figaro, est la suppression du département. Mais ce n’est pas une idée nouvelle, et bon nombre de personnalités politiques sont d’avis qu’il faut supprimer un échelon, et mettre un terme à l’enchevêtrement des compétences, particulièrement inextricable et parfois insensé, entre le département et la région.

    Mais Le Figaro ne fait que mentionner cette proposition. Le journal s’étend uniquement sur l’autre « bombe » : la relance de l’immigration, parce qu’il va être de plus en plus nécessaire d’avoir recours à une main d’œuvre étrangère (comme on nous le martèle sans cesse depuis quelque temps), et parce que « l’immigration, facteur de développement de la population, est en tant que telle une source de création de richesse, donc de croissance ».

    Il serait inutile de s’offusquer de tels propos. Nicolas Sarkozy savait très bien ce qu’il faisait en confiant cette mission à Jacques Attali, idéologue socialiste et mondialiste. « L’immigration, une chance pour la France », ce n’est pas vraiment nouveau. Ce qui aurait été stupéfiant eût été que Jacques Attali dise le contraire.

    Ce qui est nouveau ici est la conjonction qui s’opère au plus haut niveau entre l’immigrationnisme de gauche, l’idéologie européo-mondialiste ( la Commission européenne ne cesse de prôner une immigration massive, comme les « experts » de l’ONU), et la droite des affaires, dont le président est Nicolas Sarkozy. La gauche caviar et la droite saumon sont désormais exactement sur la même ligne, et dans la commission Attali les patrons de droite et les patrons de gauche communient dans le même espoir de voir bientôt affluer une main d’œuvre étrangère moins gourmande que les salariés français et qui pourra permettre d’empêcher la hausse des salaires, voire de les faire baisser.

     Et cela en effet peut augmenter la croissance. Comme dans les années 60. A condition d’oublier ce que coûte par ailleurs l’immigration. Mais ce fardeau-là, c’est à l’Etat de s’en débrouiller. Il s’agit de faire fonctionner le capitalisme, pas de soigner les gens dans des hôpitaux en déshérence (selon la formule employée par Sarkozy lui-même), de trouver des logements (on se moque des lamentations de Mme Boutin), de trouver un remède à la babelisation des écoles, de maintenir l’ordre dans les quartiers ethniques, d’indemniser des millions de chômeurs français assurés de ne pas retrouver un emploi, etc.

    La conjonction est celle qui se fait entre le capitalisme apatride et l’idéologie cosmopolite antinationale. Le recours à une sur-immigration permet de détruire la nation, l’identité des peuples, afin de construire le melting pot mondial. C’est l’idéologie des néo-conservateurs américains. Mais leur idée est de dissoudre le monde afin d’en assurer la direction, depuis leur forteresse américaine. Ou bien Sarkozy n’a pas vu cet aspect, essentiel, du processus, ou bien il est complice. Dans les deux cas, il se confirme qu’il se fait le fossoyeur de la France, sous le leurre de ses grandes déclarations patriotiques.

  • La régularisation des travailleurs clandestins est en marche

    Conformément à ce qui est prévu par la dernière loi sur l’immigration (mais qui est passé largement inaperçu), le ministère de Brice Hortefeux a envoyé deux circulaires aux préfets pour leur demander d’étudier « avec une particulière diligence » les dossiers de régularisation de travailleurs clandestins signalés par leur employeur.

    Les préfectures peuvent désormais délivrer des titres de séjour aux clandestins exerçant une trentaine de métiers « rencontrant des difficultés de recrutement », s’ils ont une promesse d’embauche...

    Il est demandé aux préfets de « faire preuve de la plus grande bienveillance »...

  • Les zozos condamnés...

    La cour criminelle de N’Djamena a condamné les six Français de l’Arche de Zoé à huit ans de travaux forcés.

    Cette « lourde condamnation de tous les Français, y compris médecins ou bénévoles, relève sans doute plus d’un véritable racisme anti-français que de la justice », dénonce Bruno Gollnisch dans un communiqué. « Quelles qu’aient été les imprudences et les fautes des dirigeants de l’Arche de Zoé, elles n’ont pu être possibles sans la complicité de cadres tchadiens, de chefs de village voire de certaines familles. » De fait, deux intermédiaires tchadiens, mais deux seulement, ont été condamnés à quatre ans de prison.

    Cet aspect de l’affaire ne peut en effet être éludé, et il est mis en relief par la sévérité du verdict, de même que par l’uniformité des peines prononcées. C’est un cas de figure comparable à l’affaire des infirmières en Libye, avec même cette similitude de la demande d’un million d’euros par enfant au Tchad, et d’un million de dollars par enfant victime du sida en Libye.

    Dans un cas comme dans l’autre, les autorités vont dans le sens des sentiments anti-occidentaux de l’opinion publique de leur pays, et les confortent. C’est d’autant plus évident qu’il y a une grande part de comédie dans ces procès, organisés dans un unique dessein de politique intérieure. Dans l’affaire libyenne, Kadhafi savait parfaitement que les infirmières bulgares seraient libérées à l’issue de leur procès. Dans l’affaire tchadienne, il est clair que les condamnés seront également rapatriés et seront, discrètement ou non, libérés.

    « Si cette triste affaire pouvait servir à quelque chose, ce serait de faire cesser les actions humanitaires ou prétendues telles en direction de peuples et de pays qui n’en veulent pas et les ressentent comme autant d’humiliations », conclut Bruno Gollnisch.

    C’est en effet une question qui se pose. Mais elle ne peut pas occulter l’autre question, sur le ménage à faire dans les associations humanitaires. Dans l’affaire des zozos de l’Arche, il y a la question franco-française. Même en admettant que ces gens-là aient réellement voulu sauver des enfants du Darfour, et quelles que soient les évidentes complicités dont ils ont bénéficié au Tchad (sans parler de l’attitude des autorités tchadiennes dans le déroulement des opérations), il reste qu’ils avaient l’intention de faire immigrer clandestinement en France 103 enfants soi-disant malades et blessés alors qu’ils étaient en pleine forme, pour les vendre à des « familles d’accueil » qui pourraient les adopter.

    Vu du point de vue français, ils pourraient passer en justice pour cela. Et de ce même point de vue, ils vont très bien s’en sortir. Toutefois, leur mésaventure va sans doute faire réfléchir leurs éventuelles émules. Tandis qu’il revient aux véritables associations humanitaires, et au gouvernement qui est forcément impliqué dans ce genre d’affaire, de réfléchir sur les actions dans des pays (notamment musulmans) où la haine de l’Occident en fait des cibles de choix.

    Cette réflexion devrait être facilitée par le fait que le ministre des Affaires étrangères est un spécialiste mondialement reconnu de l’aide humanitaire. Mais on ne l’a pas entendu dans l’affaire libyenne, et on ne l’a pas davantage entendu dans l’affaire tchadienne. Ni en tant que ministre, alors qu’il s’agit d’affaires étrangères, ni en tant que « french doctor », alors qu’il s’agit de sa spécialité. C’est une anomalie de plus...

  • Mettre fin à la dérive de l’AME

    L’Aide médicale de l’Etat (AME) est une prise en charge à 100% des soins médicaux et hospitaliers. Instituée par le gouvernement Jospin en 2000, elle est ouverte sous conditions de résidence et de ressources aux personnes qui ne remplissent pas les conditions pour bénéficier de la CMU (couverture médicale universelle). Autrement dit, l’AME bénéficie essentiellement aux immigrés clandestins et à leurs « ayants-droit ».

    Les députés Thierry Mariani et Claude Goasguen ont déposé une proposition de loi, le 5 décembre dernier, visant à réduire les plus graves dérives de l’AME.

    Ils rappellent que selon un rapport de l’IGAS, l’AME comptait 191.000 bénéficiaires en 2006, pour un coût estimé à 445 millions d’euros. La prestation moyenne par bénéficiaire s’élève à 2.500 euros, contre 1.500 euros pour un assuré au régime général. En 2003, un rapporteur de l’Assemblée nationale avait constaté des coûts moyens allant jusqu’à 8.000 euros en région parisienne.

    Les abus sont évidents.

    Ils viennent notamment du fait que les « conditions » pour bénéficier de l’AME n’en sont pas. La condition de résidence comme la condition de ressources peuvent être remplies par une « déclaration sur l’honneur », et les demandes d’admission peuvent être reçues par quatre organismes différents. « La multiplication des possibilités de dépôt des demandes ne peut être qu’un facteur aggravant du flou statistique existant aujourd’hui sur les chiffres de l’AME, qui renseignent entre autres sur les chiffres de l’immigration, légale ou illégale. Cette multiplication permet en outre à certaines personnes de présenter plusieurs dossiers, la centralisation des demandes étant de fait difficile devant la complexité administrative. »

    Les deux députés demandent en conséquence que les demandes d’admissions ne puissent se faire qu’à la mairie du lieu de résidence de la personne qui veut bénéficier de l’AME, et que la mairie puisse vérifier les conditions de ressources, d’identité et de résidence, « ce qui paraît être le minimum pour une demande qui a pour effet de permettre des dépenses de soin gratuites pour le bénéficiaire et ses ayants-droit, financées par la société », au bénéfice de clandestins. Il est également proposé de permettre que les demandes d’AME puissent être mémorisées et faire l’objet d’un traitement informatisé afin de lutter contre les détournements de procédure.

    Naturellement, SOS Racisme a vigoureusement réagi en condamnant cette proposition de loi, qui « poursuit deux objectifs détestables : l'association obsessionnelle entre fraude et immigration ainsi que la remise incessante sur le tapis de la question de l'immigration ».
    Et c’est pourquoi la proposition de loi est déjà passée aux oubliettes.

    Il n’est pas question de contrôler les clandestins, même quand il s’agit seulement de s’assurer qu’ils ne fraudent pas en matière de remboursement de soins médicaux.

    En creux, la vaine proposition de loi de Mariani et Goasguen montre quelle est la véritable politique d’immigration de Nicolas Sarkozy.

  • Schengen et l’immigration illégale

    Le 21 décembre, neuf des dix Etats qui ont rejoint l’Union européenne en 2004 (Chypre excepté) feront partie de « l’espace Schengen » et n’auront donc plus de frontières avec les autres pays de l’UE.

    L’AFP a demandé au directeur général de Frontex, Ilkka Laitinen, si cet élargissement allait rendre sa tâche plus difficile. Avant de lire la réponse, il faut souligner que Frontex n’est pas un organisme plus ou moins associé à l’UE, mais l’agence de l’UE chargée de coordonner la surveillance des frontières extérieures.

    « Notre inquiétude à propos de l’élargissement de la zone Schengen est que nous allons perdre un instrument très efficace pour lutter contre l’immigration illégale, c'est-à-dire les contrôles aux frontières intérieures de l’UE. Avec l’adhésion de nouveaux membres à l’espace Schengen, les possibilités de contrôle n’existeront plus. Il n’y aura pas non plus d’indicateurs pour saisir tout ce qui se passe. Même si nous avons des mesures d’accompagnement et de compensation, c’est un grand défi. Mais je dois dire que c’est un choix délibéré de l’Union européenne de se concentrer plus sur la liberté de mouvement des personnes que sur les questions de sécurité. »

    On comprend mieux l’inquiétude du directeur de Frontex quand on sait qu’un rapport de l’Union européenne montre que plusieurs des nouveaux « adhérents » à l’espace Schengen n’ont pas les moyens de surveiller leur frontière extérieure à l’UE, et que, d’autre part, les effectifs de Frontex sont de... 105 personnes.

  • Rue de la Banque

    Selon Jean-Baptiste Eyraud, le DAL a signé avec le ministère du Logement « un accord qui porte sur les familles de la rue de la Banque et d’autres ». La teneur de l’accord sera révélée au cours d’une conférence de presse à 17h, en présence d’Emmanuelle Béart et de Josiane Balasko. Suivra une « petite fête », et le campement sera démonté...

  • « Mal-logés » du DAL : pourquoi on n’en parle plus

    Voilà bien longtemps que les « 376 familles » du campement du DAL rue de la Banque ne font plus parler d’elles.

    A en croire Jean-Baptiste Eyraud, on s’achemine vers un règlement de l’affaire. C’est-à-dire qu’après avoir tempêté qu’il n’était pas question de privilégier les protégés africains du DAL sur les milliers de familles qui attendent depuis longtemps un meilleur logement, Christine Boutin serait en train de trouver discrètement le moyen d’accorder des passe-droits… (Selon le même processus qui consiste à régulariser les clandestins un par un après avoir refusé de les régulariser en masse).

    Jean-Baptiste Eyraud a en effet été reçu hier au ministère du Logement, et devait y être de nouveau reçu aujourd’hui. « On a bon espoir que le travail aboutira à des solutions de relogement satisfaisantes pour toutes les familles, à plus ou moins long terme », a-t-il déclaré hier aux 150 Africaines et Africains qui se trouvaient rue de la Banque.

    Addendum. Toutefois, dans la soirée, Christine Boutin a déclaré sur France Info : "La raison pour laquelle je n'ai pas voulu aller là-bas, c'est parce que je ne peux pas accepter, dans une situation aussi grave de logement que nous avons, d'aller voir des femmes, des enfants surtout, sur un trottoir alors que ces personnes sont logées, certes mal logées, mais elles sont logées alors que j'ai des gens à loger qui n'ont rien et dorment dans leur voiture. La situation de pénurie de logement est telle aujourd'hui que je suis obligée de répondre à l'urgence et la première des urgences ce n'est pas de loger des gens mal logés, c'est de loger les gens qui n'ont pas de logement."