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L’UE bavarde sur les contrôles de voyageurs

Les ministres de l’Intérieur de l’Union européenne, réunis à Lisbonne, ont manifesté leur volonté de contrôler tous les voyageurs à leur entrée ou à leur sortie de l’espace Schengen, afin de lutter contre le terrorisme et l’immigration illégale. Le commissaire à la Justice , Franco Frattini, présentera le 6 novembre une proposition de directive pour que chaque Etat se dote d’un système de stockage de données sur les passagers d’avions arrivant sur leur territoire. Et en février 2008, il présentera des études sur la faisabilité à moyen terme d’un projet pour contrôler toutes les entrées et sorties dans l’espace Schengen.

Voilà de bonnes intentions. Qui feraient sourire si ce n’était pas une affaire sérieuse. Ce genre de propos me fait toujours penser à mon arrivée du Liban à Roissy, quand je suis sorti de l’aéroport sans avoir rencontré un policier ou un douanier. En venant du Liban...

D’autre part, ce n’est pas l’anonyme et apatride « espace Schengen » qui contrôlera quoi que ce soit. C’est à chaque Etat de contrôler ceux qui entrent sur son territoire. Il le fait ou ne le fait pas, mais c’est de sa responsabilité exclusive. La création de l’espace Schengen, qui a supprimé les frontières, est en soi une aberration.

Application concrète : l’immigration clandestine. Les clandestins qui viennent d’Afrique n’arrivent pas par avion. Ils arrivent via l’Italie ou l’Espagne, en forçant l’illusoire frontière de l’espace Schengen, puis en profitant qu’il n’y ait plus de frontières entre ces pays et le nôtre.

Commentaires

  • En revanche, si vous étiez aller en Suisse, je puis certifier que les contrôles sont systématiques et rondement menés.

    En raison d'accords spécifiques, la police et la douane française se trouvent à Genève. Lors d'un vol Paris - Genève, c'est à l'arrivée que les voyageurs sont contrôlés par les Français.

    Un groupe de Coréens, devant moi, est passé sans encombre. Le policier se contentant de vérifier que chaque personne ait bien un passeport en main. Lorsque ce fut mon tour, il prit mon passeport, me dévisagea, le passa à un lecteur optique, puis, ouf.., me le rendit.

    Au retour, c'est fouille et interrogatoire :
    - Qu'êtes aller vous faire en Suisse ?
    - Marchandises à déclarer ?
    - etc..

    J'ai manqué un jour mon avion à cause d'une fouille qui s'était éternisée.

    En voiture, à la frontière franco-suisse, c'est pareil. Surtout dans le sens du retour (de Suisse vers la France).

    La morale, c'est que l'idéologie de gauche est assez forte pour faire régner le laxisme dans le contrôle des flux migratoires, mais est d'une férocité et d'un zèle redoutable dès qu'il s'agit de contrôler une clientèle qu'elle suspecte de fraude fiscale, tout français se rendant ou revenant de Suisse. (Sur ce point, elle retarde, le temps des lingots d'or planqués dans les pare-choc est révolu).

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