Le DAL avait donné rendez-vous ce matin dans une station de métro, à des familles « sans logis ou en voie d’expulsion », avec l’intention de se rendre « quelque part dans Paris pour installer un campement d’une centaine de tentes ». Mais la police a bouclé la station de métro, interpellé une cinquantaine de personnes, et confisqué les tentes.
Le DAL dénonce cette opération policière et la qualifie d’« arbitraire » et « illégale ». Sic.
Le groupuscule de Jean-Baptiste Eyraud fait partie du « comité de suivi » de la loi DALO (droit au logement opposable), et il était officiellement « partenaire » des « réunions de chantier » du ministère du Logement, en août dernier, à Lyon. On suppose qu’il va aller se plaindre auprès de Mme Boutin...
Commentaires
La déclaration du DAL est en effet risible.
Cependant, quoi qu'il en soi, la situation des personnes concernées l'est beaucoup moins et ne suscite ou, plutôt, ne devrait susciter aucune réjouissance et, de ce fait, la déconvenue du DAL, aussi critiquable que soit cette association, ne devrait réjouir personne non plus, même si son exemple permet d’illustrer l’échec de la politique du logement et, bien entendu, à travers lui, le problème de l’immigration…
Le DAL n'est qu'un groupe de pression trotskyste, avec comme objectif la mise à bas de notre système (ou plutôt ce qu'il en reste), avec comme arme la provocation, et, pire, l'instrumentalisation d'une certaine misère.
Les conclusions, issues d'une simple reflexion de bon sens, s'imposent d'elles-mêmes :
- Répondre pied à pied avec ces provocateurs. Les lois existent, il ne suffit que de les appliquer, plus précisément d'avoir la volonté, et une volonté ferme, de les faire appliquer
- En finir avec l'immigration de masse. Là aussi, les lois existent, il suffit d'avoir la volonté de les faire appliquer.
On attend un gouvernement qui fera appliquer les lois, tout simplement.